Au sujet du témoignage de Fabienne et de son expérience mystique
(Afin de ne pas gêner les prêtres, seuls leurs prénoms sont annoncés ci-dessous, mais à l'édition du livre, leurs noms respectifs seront au complet (prénom et nom de chaque prêtre) (le livre a été transmis à l'éditeur)
Le témoignage de Fabienne est fort. Il montre l’immense tristesse qui s’empare d’une vie vécue loin de Dieu. Mais bien plus encore il révèle la source spirituelle de ce mal-être que seule une expérience de la miséricorde et de l'amour divins permet de connaître. Quel flot de lumière et de douceur pénètre dans l’âme lorsque elle se laisse rejoindre par la miséricorde et entre dans la vie par les sacrements !
On ne devrait jamais oublier la tristesse de nos contemporains qui vivent loin de Dieu. Le chrétien peut penser avec une certaine légèreté que ceux qui s’adonnent à leurs passions désordonnées ou construisent leur vie sur des croyances incertaines et obscures peuvent encore être heureux. La vérité est toute autre. Ils portent en eux une tristesse profonde et, dans le flottement de leur vie, ils sont en proie au pouvoir des esprits mauvais qui manipulent leur liberté. La joie qu’ils affichent relève de l’instinct de survie. Elle est factice mais ne se révèle sous ce jour que lorsque la lumière entre dans le cœur. Il n’est alors rien de plus fort que le témoignage de quelqu'un qui est entré dans la lumière après avoir connu ces ténèbres.
Un seul regard sur le Sacré Cœur (cette peinture où Jésus montre la plaie de son Cœur, d’où jaillissent des rayons) et la vie de Fabienne, assoiffée d’amour et enchaînée par ses passions, bascule. Jésus la conduit alors à la source de la libération et de la guérison que sont les sacrements de la confession et de l’Eucharistie. Ah si on pouvait écouter ce témoignage ! On comprendrait quelles libérations et quelles illuminations procure le sacrement de la réconciliation. Comme prêtre j’ai vu des centaines de vies basculer des ténèbres à la lumière en une seule confession. Cela n’exclut pas qu’il faille alors du temps pour consentir progressivement à ne pas revenir aux servitudes du péché qui réactivent nos liens avec les esprits mauvais.
Ceux qui partagent ce mal être de la vie ancienne de Fabienne découvriront ici la face cachée de beaucoup de pratiques qu’ils pensaient être innocentes. Ce ne sont pas nécessairement les pratiques en elles-mêmes qui sont mauvaises mais, privées d’une véritable relation à Dieu, elles s’érigent en fausse religion et sont autant de portes par lesquelles les esprits mauvais prennent possession de l’âme et la lient progressivement en lui ôtant sa liberté. On devrait toujours se méfier de pratiques dont on ne connaît pas clairement « ce » qui se manifeste à travers elles. On les désigne à raison comme des pratiques occultes, au sens où elles servent de paravent. Derrière elles se cachent et opèrent en réalité des esprits aux intentions mauvaises car il n’existe pas de force impersonnelle. Dieu est personne, lumière, douceur et tendresse, Il a un visage. Tout visage qui se cache est suspect de faire une grimace !
Nous ne pouvons qu’inviter les personnes qui liront ces lignes à se méfier de toute relation avec les esprits, en marge d’une pratique religieuse. Qui se cache au juste derrière les esprits ou les morts qui parlent par la voie des mediums ? A quelle médiation se prêtent les dits mediums ? Le témoignage de Fabienne nous l’exprime. Derrière ces manifestations faussement compatissantes des morts qui s’adressent aux vivants se cachent le plus souvent – pour ne pas dire toujours - des esprits mauvais. A long où moyen terme, ces « consultations » entraînent ce qu’exprime très bien Fabienne pour l’avoir vécu: un mal être qui entretient une confusion insupportable pour l’âme. Ces esprits mauvais tissent des liens qui emprisonnent progressivement la liberté.)
Ce témoignage rejoint chacun de nous en manifestant la face cachée non seulement de nos péchés mais aussi et surtout de toutes ces pratiques troubles qui envahissent notre société et se substituent à la religion véritable. Elles promettent l’apaisement du mal-être qui ronge notre cœur, blessé et assoiffé d’amour mais elles nous plongent dans un mal être indéfinissable. Plus nous cherchons à nous libérer et plus nous nous sentons liés et en proie à la tristesse.
Lorsque la miséricorde de Jésus entre dans le cœur de Fabienne elle découvre en effet l’envers du décor. Tout d’abord sa propre responsabilité – très importante et très présente dans ce témoignage - puis le jeu des esprits mauvais qui cherchent à piéger sa liberté et s’infiltrent dans son âme jusqu'à la posséder presque entièrement. Elle prend conscience alors de l’ignorance où elle se trouvait et commence à goûter la liberté véritable, la lumière qui illumine le cœur et surtout la tendresse infinie de Dieu.
Dans le grand amour de Jésus,
Père Jean-Eudes
Docteur en théologie
« Si vous revenez vers Dieu de cœur et d’âme pour vivre, dans la vérité, devant lui, alors il reviendra vers vous et jamais plus ne se cachera » (Tobie 13,6)
Cette parole de Tobie a pris chair dans la personne de Fabienne GUERRERO, l’auteur de ce livret que vous avez la grâce spéciale de lire aujourd’hui. Il est d’une richesse incommensurable et d’une profondeur inestimable. Si nous voulons accompagner le Christ dans sa passion, regardons ce que Dieu à fait pour nous, allons sur ses chemins. Ce n’est qu’ainsi que Dieu lui-même humilierait nos ennemis, qu’il tournerait sa main contre nos oppresseurs, nous nourrirait de la fleur du froment et nous rassasierait avec le miel du rocher.
Egarés dans le labyrinthe du péché, des sectes pernicieuses et diaboliques, Dieu, par le sang de son Fils, Jésus-Christ Notre Seigneur, nous libère. Voilà exactement et en des mots simples ce que l’auteur de cet opus partage avec nous.
Cherchons Yahvé, tant qu’il se laisse trouver, invoquons-le tant qu’il est proche. Que le méchant abandonne et l’homme criminel ses pensées. Convertissons-nous à Yahvé qui aura pitié de nous. (Cf. Is 55,6-7)
Abbé Gabriel Alain
Aumonier Diocésain
C'est avec beaucoup de respect pour l'expérience de vie de Fabienne que j'écris ces quelques lignes.
Si le Seigneur Jésus lui a permis de vivre une expérience mystique lui révélant Son Doux Amour, ce n'est pas à moi de la mettre en doute mais plutôt de revoir comment notre Seigneur Jésus Christ l'a conduite au cœur de Son Eglise, ce qui me laisse en émerveillement devant l'œuvre de Dieu.
C'est pourquoi j'aimerai reprendre les paroles du Pape François qui dit:
« Dieu surprend toujours, il rompt les schémas, bouleverse les projets, et dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi ! »
C'est bien ce qu'a vécu Fabienne et son témoignage qui nous pousse à nous remettre en question devant Dieu.
Le Pape François nous y invite en faisant un examen de conscience, il nous propose la réflexion suivante:
« Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, sécurités matérielles, sécurités spirituelles, sécurités idéologiques, sécurité dans mes projets?
Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie ? Comment est-ce que je lui réponds ? »
Dans le témoignage autobiographique de Fabienne Jésus l'appelle à une fidèlité sans limites et à un « oui » sans conditions.
Si Dieu « surprend avec son amour », il demande aussi « la fidélité dans le fait de le suivre », et non pas un « enthousiasme » passager pour ensuite « jeter l'éponge », dès les « premiers problèmes ».
Dans la vie de foi, il faut redire le « oui » initial « chaque jour », à l'exemple de Marie qui a dit « son « oui » à Dieu, mais ce « oui » n’a pas été l’unique, au contraire il a été seulement le premier de beaucoup de « oui » prononcés dans son cœur dans ses moments joyeux et douloureux.
Beaucoup de « oui » qui atteignent leur sommet dans celui dit au pied de la Croix ».
Merci Fabienne pour avoir dit « oui » sur les pas de Marie, et aujourd'hui comme nous le dit le bienheureux Antoine Chevrier, celui qui suit Jésus dans le portement de la croix, le suivra dans Sa gloire,
Courage, bonne continuation et surtout merci pour l'engagement et l'obéissance à notre Sainte-Mère l'Eglise.
Père Jean Marie
Responsable de l'Association des Prêtres
Président d'Association et Fondateur d'une Communauté
« Rendez grâce au Seigneur car il est bon, éternel est son amour » (Ps 118, 1)
Le Seigneur poursuit merveilleusement son œuvre d’amour et de salut au sein de la race humaine. Il est lemême hier, aujourd’hui et jusqu’à la consommation des siècles. Il est celui qui, ayant vu et éprouvé viscéralement la misère des foules dans le désert, leur offrit du pain et du poisson en abondance (Mc 6, 35-44) ; il est celui qui, ayant examiné la situation pitoyable de l’aveugle-né, procura la lumière à ce corps plongé dans les ténèbres depuis des années (Jn 9) ; il est celui qui, ayant vu la faiblesse de la chair humaine, offrit le pardon à la femme adultère (Jn 8, 11) ; il est celui qui rencontra un jour de l’histoire, Saul, jadis persécuteur de la Sainte Eglise, et lui assigna la charge de l’annonce évangélique (Ac 9, 1-28) ; il est encore le même qui choisit de se manifester à notre sœur en Christ Fabienne GUERRERO autrefois versée dans le mal et toutes sortes d’abominations, pour lui manifester sa Miséricorde et l’envoyer proclamer partout la conversion des pécheurs et le recours à sa Divine Miséricorde. « Honneur, louange et gloire à l’Agneau de Dieu ! » (Ap 5, 13)
Fabienne après sa rencontre personnelle avec le Christ dans l’humilité, la prière, le jeûne et le partage, a accepté de vivre dans la lumière et la vérité, vérité qui la rend désormais libre et lui permet de rendre un témoignage très édifiant.
Je vous propose de découvrir les belles pages de cette histoire qui vous aideront à vous ressaisir et à prendre plus au sérieux l’enseignement du Christ contenu dans la Bible et dans les écrits du Magistère de l’Eglise. La conversion est une question du moment et non du futur : « C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut » (2 Co 6, 2). Nous ne savons ni le jour, ni l’heure…
Sainte lecture à vous, et que la Bénédiction de Dieu vous accompagne tous les jours de votre vie, Amen !
Père Gilles
Aumonier Diocésain
La conversion pour un chrétien, c’est la découverte d’une lumière: Dieu n’est pas un être lointain, mais Père, Fils et Saint Esprit.
Dieu le Père crée un monde débordant de bonté et de lumière, mais les hommes blessent la création par l’usage orgueilleux de leur liberté et la plongent dans les ténèbres d’une vie sans Dieu.
Alors que ce sont les hommes qui ont péché, le Fils de Dieu lui-même se fait homme pour réparer cela et offrir le sacrifice de la Nouvelle Alliance par lequel il verse son sang sur la Croix pour que les hommes reçoivent le pardon de Dieu.
Le Saint Esprit nous communique aujourd’hui les fruits de la rédemption par l’Église et ses sacrements, qui font de nous des enfants de la lumière.
Toute personne convertie rayonne de cette lumière que Dieu lui a fait retrouver. Sachons profiter de leur témoignage.
Père Pierre
Docteur en théologie
La vie de Fabienne est décrite à travers cet ouvrage, sans fard, ni fioritures, dans ses profondeurs.
En plus d'être un récit autobiographique, elle est surtout une prière.
J'ai pensé au Psaume 130(129) que j'ai récité ce matin à la messe et qui commence par ces mots "des profondeurs". Fabienne les avaient certainement à la bouche en écrivant: "Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur. Seigneur, écoute mon appel. Que ton oreille se fasse attentive aux cris de ma prière." Fabienne est passée par toutes les étapes du déclin, de Charybde en Scylla (sexe, drogue, incroyance, magie...) mais elle voulait comme toute athlète, franchir elle aussi la ligne d'arrivée.
Et soudain, cette vie qui roulait cent à l'heure, elle a eu un claquage au tendon et elle est tombée...Elle s'est mise à pleurer, voyant la victoire lui échapper. Que d'efforts engloutis dans cette compétition! Des médecins sont venus à son secours, elle a réfusé leur aide. Elle s'est relevé et a continué à boitiller. Elle faisait de la peine à voir.
Et puis soudain Dieu le Père, a bousculé le protocole et a franchi tous les obstacles de sécurité pour venir à l'aide de sa fille. Il l'a tenu dans ses bras et lui a murmuré: "Je suis ton Père... Tu n'as plus rien à craindre. Arrêtes de te torturer...Tu n'as pas à faire, ce que tu fais..."Elle a répondu: "Je dois le faire".
Cette course, c'est l'histoire de ce livre. Fabienne voulait coûte que coûte le finir. Et je pense qu'elle voulait terminer cette course héroïque et elle a franchi la ligne d'arrivée. Les spectateurs du stade se sont tous levés pour l'ovationner. Merci Fabienne, merci pour cet acte d'héroïsme. Tu n'avais pas à faire cela. Mais tu as pensé à nous, les pauvres pécheurs qui te liront en ce moment et qui avons besoin de ce livre, comme d'une bouée de sauvetage
Père Patrice Jean
Maître de Conférences en Philosophie
Docteur en Philosophie
Paix et bien à vous in Christo !
C'est avec pleine reconnaissance à Dieu par Jésus-Christ que je vous adresse cette Lettre d'encouragement pour apprécier l'action Evangélique entreprise par Fabienne.
Nous accompagnons à notre manière votre mission dans l'Eglise qui est aussi notre tâche.
Mais au-delà de toute forme de soutien, nos prières accompagnent vos actions afin qu'elles bénéficient effectivement à ces nombreux chrétiens qui vous lisent, qui à un moment de leur existence ont perdu tout espoir et qui ne demandent qu'à vivre en ayant confiance en l'avenir.
Puisse l'Eternel notre Dieu vous soutenir davantage, et vous accorder sa grâce dans le précieux nom de Jésus Christ !
Afin que tous soient un !
Diacre (en voie d'être prêtre en 2014)
Serge - Etudiant en théologie
Votre témoignage concernant votre retour sur les chemins du Seigneur…
Ça m’a beaucoup rappelé le texte du Fila Prodigue où l’on met en relief l’amour divin du Père aux hommes quoique pécheurs…
Ce qui m’a touché beaucoup fut votre franchise concernant les différentes étapes de votre égarement loin de Dieu… Mais en particulier, votre expérience témoigne de la vérité que Saint Paul avait annoncé dans sa lettre aux Romains (Chapitre 5, verset 20) : «Là où le péché abondait, la grâce a surabondé».
Certes, Il ne faut pas commettre le péché pou avoir le Salut car il nous a été offert gratuitement par le Seigneur mais le pécheur expérimente plus l’amour et le pardon de Dieu et c’est ce qui a été mis en relief dans votre témoignage.
Que Dieu vous Bénisse.
Père Nassim - curé
« Dieu infiniment Parfait et bienheureux en Lui-même, dans un dessein de pure bonté a librement créé l’homme pour le faire participer à sa vie bienheureuse. C’est pourquoi de tout temps et en tout lieu, Il se fait proche de l’homme, l’appelle, l’aide à le chercher, à le connaître et à l’aimer de toutes ses forces. » Ce premier paragraphe du prologue du Catéchisme de l’Eglise Catholique met en lumière l’incommensurable Amour de DIEU, à l’égard des hommes ; lequel Amour qui poussa le Christ à donner sa vie en oblation sur la croix pour la rédemption de la multitude. Le salut en Jésus-Christ, la participation à la vie divine, telles sont les finalités auxquelles devrait aspirer ou aboutir tout homme après une vie terrestre bien remplie de Dieu. Toutefois les égarements de l’homme, la société dans laquelle il se trouve avec son développement effréné font perdre à l’homme cet inéluctable objectif. Faudrait-il parler ou se taire ? Que dire ? à qui s’exprimer ? ne faudrait-il pas faire encore résonner dans nos cœurs cette parole du prophète Osée : « mon peuple périt faute de connaissance ? »
C’est au constat de toutes ces préoccupations que Fabienne GUERRERO, touchée par la miséricorde et l’amour divin vient par l’entremise de ce livret d’une part non seulement vous relater et vous exposer l’action ineffable du Christ doux et humble de cœur dans la vie de déchéance et de perversion mais aussi mettre aux yeux de tous l’inestimable miséricorde divine pour le genre humain. Le christ ne dit-il pas : « il y a de la joie au ciel pour un pécheur qui se convertit plus que pour 99 autres justes qui n’ont pas besoin de conversion ? »
Au delà de ces lignes qui s’étalent délicatement, l’auteur nous invite à aller à la rencontre de l’Amour et de la miséricorde. Il nous ouvre les portes de sa vie par le truchement de ce témoignage édifiant de vie, une vie jalonnée et plongée au cœur même d’une destruction intérieure, d’une révolte spirituelle à l’égard de Dieu, et d’un réconfort dans l’ésotérisme, la numérologie, l’astrologie, la voyance, ce qui est entre autre vouée à l’échec. Cependant l’Amour du Chris envahit sa vie, la lumière chassa les ténèbres.
Merci Fabienne pour ton expérience que tu partages, pour ce bien que tu fais à tous ce beau monde qui tiendra ce livret.
Franck Emmanuel séminariste - 3ème année de théologie
"Des Rose Croix au Christianisme" (interview du 20/01/2011)
Interview de Fabienne Guerréro par Mgr. René Laurentin
Le 30 avril 2009, S.S. Benoît XVI a promu « Monseigneur René Laurentin, prélat de sa Sainteté ».
Fabienne Guerrero est née le 14 avril 1964. De taille moyenne, brune aux yeux bleus, elle est vêtue avec modestie. Elle garde la précision qu’elle a cultivée dans sa profession de secrétaire de direction et son parcours contrasté est particulièrement remarquable.
R.L. : Mgr René Laurentin
F.G. : Fabienne Guerréro
R.L. : Vous êtes revenue des sectes au Christ avec une belle lucidité. Racontez-nous cela.
FG : J’ai passé ma jeunesse dans la drogue, l’alcool, les boîtes de nuit, les péchés de chair. J’ai écouté de mauvaises musiques, vu de mauvais films, pratiqué le spiritisme, l’astrologie, la numérologie, la divination, fais des études dans le Nouvel Age et eu des contacts avec un gourou qui m’a ouvert deux chakras : le chakra du 3ème œil et le chakra du cœur.
R.L. : Vous avez aussi fréquenté les Rose- Croix. Qu’est ce que c’est ?
FG : C’est un mouvement ésotérique.
J’ai été initiée dans la loge Haroeris à Marseille d’avril 95 à mars 97.
RL : En quoi cela consistait-il ?
FG : Lors de la première initiation, je suis entrée dans la loge avec une démarche spéciale. Je ne peux détailler pour ne pas me créer d’ennuis.
RL : Avez vous eu une éducation chrétienne ?
FG : Oui. J’ai été baptisée le 3 mai 1964. J’ai fais le parcours habituel : Catéchisme, communion privée, communion solennelle (profession de foi).
RL : Quand ont commencé vos contacts avec les Rose- Croix ?
FG : En juillet 1993 et j’en suis sortie définitivement en Mars 1997.
Fin 1996, j’ai fais un premier pèlerinage à Medjugorje.
RL : Comment vous êtes vous détachée des Rose- Croix ?
FG : J’ai commencé à réciter le Rosaire et me suis consacrée au cœur immaculé de Marie. Le 9 Août 1998, au cours d’une messe, j’ai fais un pacte d’alliance avec Marie Reine Immaculé de l’Univers en la Fraternité de Bois le Roi.
Sur les conseils du ciel, j’ai fais célébrer des messes (plusieurs trentains) pour mon âme afin de retrouver la paix.
J’ai reçu de nombreux sacrements, y compris l’onction des malades, plusieurs fois, sans être vraiment malade physiquement.
Le Père P. Rémels (Belgique) a réalisé une coupure de liens avec l’ésotérisme que j’avais fréquenté. Tous les matins je fais le chemin de croix, suivi des laudes et de la messe.
RL : Que vous apporte votre « messe orchestrée » le matin ?
FG : Quand je vois le Seigneur au moment de l’élévation je me mets à genoux et je lui demande de brûler mon cœur au feu du sien. Je communie toujours à genoux et dans la bouche.
La messe me donne la force de me donner et de Le suivre.
RL : Vous avez compris que l’union de volonté avec Dieu, c'est-à-dire l’union d’amour (c’est la même chose), c’est l’essentiel.
FG : Oui, ce qui compte pour moi, c’est l’intimité profonde, jour après jour avec Jésus, dans Sa paix et dans Sa joie.
RL : Oui, une volonté qui donne une identification à sa vie !
FG : Oui.
RL : Quand vos déviances ont-elles commencé ? Dans votre enfance ?
FG : A l’âge de 15 ans, j’ai commencé la divination, l’astrologie et la numérologie.
RL : La numérologie, qu’est ce que c’est ?
FG : C’est un ensemble de croyances fondées sur l’attribution de propriétés à des nombres. On fait l’étude d’un thème de vie, sur la base de la date de naissance pour se situer dans une conjoncture astrale.
RL : Qu’en est-il résulté ?
FG : Je suis passée par 3 étapes dont je cherchais la logique.
RL : Et le Nouvel Age ?
FG : Le Nouvel Age est un courant spirituel qui ne vient pas de Dieu. Dans ce mouvement, je n’ai jamais entendu parler de Jésus Christ, en tant que Fils de Dieu.
J’ai appris qu’il existait le « Divin ». Le Divin est l’expression la plus élevée de la conscience cosmique, la vibration (énergie) la plus haute. Il se manifeste par mode d’émanation dans l’énergie intérieure et cosmique. Il coïncide avec le monde et avec l’homme. L’individu peut dire : Dieu est en moi, je suis mon créateur. En un mot, tout est un, tout est énergie, tout est Dieu.
Le Christ du Nouvel Age que j’ai connu est un simple Esprit qui s’est manifesté dans Bouddha et Jésus de Nazareth.
Il ne m’était pas possible d’entrer en relation avec un Dieu personnel, j’étais une simple vague de l’océan cosmique. Mon salut consistait en la connaissance expérimentale de ma nature soit - disant divine. Il fallait que je me réalise personnellement par l’illumination intérieure, les renaissances, la maîtrise de soi et éventuellement par l’acquisition de pouvoirs en me branchant sur l’énergie divine qui assure la purification et l’harmonie avec soi, avec les autres et avec l’univers.
Je me suffisais à moi-même, je n’avais pas besoin de révélation ni de rédemption, ni d’aucune aide extérieure. Selon la loi du karma, je devais réparer moi-même mes propres erreurs au cours de nouvelles existences. Ma foi c’était « la gnose » (secrets réservés aux initiés) et je ne priais jamais. Je ne croyais même pas au péché.
RL : Le Nouvel Age est bien connu ; il se saisit de toutes les facettes de notre culture. Il en fait une synthèse brillante mais inconsistante qui séduit ses adeptes mais les laisse frustrés. Quant aux chakras, ce sont des sens inconnus en Occident identifiés par des Indiens. Il y en a 7 principaux, du chakra racine au chakra coronnaire qui siège au sommet de la tête. Cela vous a soumis à toutes les influences. D’où votre parcours débridé.
FG : L’ouverture des chakras m’a détournée de la foi et ouverte à toutes sortes d’aventures hétéroclites qui m’ont détruite.
RL : Ce gourou voulait vous ouvrir « au-delà » de nos perceptions ordinaires.
FG : Pendant un an j’ai assisté à ses séances de spiritisme. Un jour il m’a proposé de faire un grand nettoyage. Comme je croyais à la réincarnation, j’ai pensé qu’il allait me délivrer du karma c'est-à-dire des servitudes de mes vies antérieures.
Il a posé sa main sur mon chakra du cœur et sur mon chakra du troisième œil en même temps et il a fait une invocation dans une langue que je n’ai pas comprise.
A la séance suivante de spiritisme, la Kundalini s’est levée. J’ai eu très peur car je ressentais une grande force qui me traversait depuis le chakra racine jusqu’au chakra coronnaire et qui me faisait fuser vers le haut.
RL : Avec tendance à la lévitation comme il arrive ?
FG : Non pas du tout. C’est par la tête que cela me tirait vers le haut, sans atteindre but ni objet.
RL : Qu’est ce qui vous a fait évoluer ?
FG : En fin 1996, je suis allée faire un premier pèlerinage à Medjugorje.
RL : Quel a été votre changement à ce moment là ?
FG : J’ai retrouvé à Medjugorje le goût des sacrements, goût que j’avais perdu depuis l’âge de 15 ans ; j’ai retrouvé le goût de la prière, spécialement du rosaire.
RL : Un certain éclairage général.
FG : Oui
RL : Cela vous a « ouvert » au Christ ?
FG : Oui
RL : Avez-vous reconnu que cela venait de l’Esprit Saint : Il ne se montre pas mais comme les projecteurs qui sont dans notre dos durant les spectacles, Il éclaire la scène : Jésus et son message.
FG : J’ai de suite reconnu l’agir du Saint Esprit.
RL : L’Esprit Saint ne nous instruit pas avec des mots et des paroles mais il nous donne Sa lumière pour que nous percevions le Christ et son action en nous.
FG : J’ai tout accepté du Christianisme. Je m’y suis engagée activement par l’apostolat.
J’ai écris 5 livrets sur ma conversion. Ils ont obtenu l’imprimatur le 1er décembre 2009 et 4 ont été édités chez Téqui.
- J’ai quitté l’Ordre de la Rose-Croix AMORC (Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix)
- Astrologie ou confiance en Dieu.
- Dieu m’a libérée de la croyance en la réincarnation.
- Jésus miséricordieux m’a libérée du spiritisme.
- Jésus miséricordieux m’a libérée de la voyance.
J’ai aussi créé un site Internet :
http://fabienne.guerrero.free.fr/
RL : Par combien de gens est-il fréquenté chaque mois ?
FG : J’ai enlevé le compteur il y a quelque temps déjà. Actuellement, quelques dizaines de personnes par mois, de tous les pays francophones m’écrivent par E. Mail.
Je diffuse aussi des C.D. sur l’Esprit Saint, les apparitions de la Vierge Marie, les dangers du Nouvel Age, du yoga, du reiki, de la méditation transcendantale, du spiritisme et des C.D. sur l’enseignement de bons prêtres (Père E. Tardif, Père D. Ange, Père Nicolas Buttet, Père Roger Paulin..), des C.D. sur la prière et la louange, des CD sur les divers sacrements, sur la Bible, sur la guérison intérieure, sur l’évangélisation, sur la vie des saints…
RL : Et les Rose - Croix , ils ont disparu de votre horizon ?
FG : J’ai adhérée à l’AMORC de juillet 1993 à mars 1997 et j’ai accédé au 7ème degré du Temple.
RL : Il y a combien de degrés ?
FG : 12, je crois. Après Medjugorje, j’ai écris à l’Impérator de l’Ordre en exprimant mon souhait de partir. Il m’a demandé pourquoi et j’ai répondu : Pour retourner dans l’Eglise Catholique.
RL : Vos chakras étaient-ils toujours ouverts ?
FG : Oui.
RL : Qui vous les a fermés ? Car ils n’ouvrent pas qu’au Christianisme…
FG : Un prêtre dont je ne me rappelle pas le nom a fait une prière pour la fermeture et tout est rentré dans l’ordre.
RL : Vous avez de la chance que chez vous tout se soit passé si vite et finalement si bien.
FG : Oui, Grâce aux sacrements que j’ai reçus tous les jours car beaucoup restent en difficulté et parfois en meurent quand la kundalini s’éveille.
RL : Peut-on vous demander ce qu’est la Kundalini ?
FG : C’est une puissante énergie qui est logée dans l’os sacrum. Elle s’éveille et monte le long de la colonne vertébrale et travaille de centre en centres jusqu’au chakra corronaire.
RL : Ca vous a aidé à avoir une réceptivité meilleure au Christianisme ?
FG : Pas directement. J’ai commencé à étudier la Bible, la vie des Saints, le Concile Vatican II, le Catéchisme de l’Eglise Catholique et je voyais que c’était bon.
RL : Ca vous rapprochait de Dieu ?
FG : Oui. Je passais mes après midi dans une église pour faire le chemin de croix et pour passer du temps avec Jésus et là j’ai entendu une voix. Elle sortait du tabernacle et Jésus me disait : « Je suis ton seul Maître ».
RL : Vous l’entendiez ou vous le « perceviez » intérieurement, intellectuellement comme on dit ?
FG : Je l’entendais comme vous me parlez.
RL : Ah oui. Vous entendiez une voix ?
FG : Oui. Une voix qui sortait du tabernacle. Une voix masculine, très forte. Elle résonnait en moi. Cela m’est arrivé d’autres fois.
RL : Si l’Esprit Saint ne parle pas, Jésus qui s’est fait homme peut nous parler en paroles humaines.
FG : Jésus disait aussi : « Mes saintes Plaies te sauveront » car il allait me prendre dans Ses saintes plaies pour me sauver.
RL : Ses plaies, Ses souffrances et Sa mort, vous les a-t-il fait partager ?
FG : Non. Pas encore. J’ai pensé qu’il me fallait un Père spirituel.
RL : Et vous l’avez trouvé ?
FG : Oui. Mon premier Père Spirituel, un père dominicain, a discerné que Dieu me parlait.
Est-ce normal Monseigneur ?
RL : Oui, tout à fait. Vous avez eu la chance de trouver un père clairvoyant.
FG : Je lui ai expliqué que j’avais un ami et vivais en relation maritale avec lui depuis 1994. Après Medjugorje, nous avons fait un mariage civil le 6 septembre 1997, mais nous ne pouvions pas faire le mariage religieux car il avait déjà été marié religieusement, puis divorcé.
RL : Et son épouse restait vivante ?
FG : Oui, elle l’avait quitté pour un autre homme.
Après mon mariage, un soir dans ma chambre, Jésus est venu me visiter et m’a demandé de lui obéir, de faire chambre à part, puis Il m’a dit : « Je demande réparation. Ton péché m’a offensé » puis « Je te veux corps et âme ».
Mon père spirituel a confirmé qu’il fallait vivre la chasteté et Dieu m’a demandé de témoigner de Sa miséricorde.
De retour chez moi, j’ai vécu comme frère et sœur.
RL : Mais a-t-il accepté de vivre cette nouvelle situation ?
FG : Il avait beaucoup de mal. Mais puisque Dieu exigeait la continence, j’ai obéis.
Finalement, le 14 décembre 2000, j’ai divorcé pour suivre le Christ dans le monde car Il m’avait dit : « Je veux que tu me serves dans le monde ».
Après avoir quitté la maison, j’ai beaucoup étudié la foi catholique et début 2003 j’ai créé un réseau d’icônes pélerines de Jésus miséricordieux dans l’obéïssance à un Père Pallotin d’Osny, le Père Eugène, avec lequel je travaille toujours. C’est mon guide pour la miséricorde divine.
Il s’agit de faire circuler des icônes que je fabrique dans les familles pour le temps d’une neuvaine. Elles circulent aujourd’hui dans divers pays tels que .
FRANCE -GUADELOUPE - MARTINIQUE - ILE LES SAINTES - ILE DE LA DESIRADE -BELGIQUE - SUISSE - LUXEMBOURG - PORTUGAL - PAYS BAS - AFRIQUE -ITALIE.
Certaines personnes qui reçoivent l’icône ne veulent plus s’en séparer. Elles tombent encore plus amoureuses de Jésus. Elles prient le chapelet de la miséricorde.
RL : Ils sont nombreux ?
FG : C’est un grand réseau.
RL : Un réseau international.
FG : Oui dirigé par le Père Eugène.
RL Il n’y pas de groupe de prières ?
FG : Non, pas avec ce réseau.
RL : Vous avez une profession ?
FG : Oui. Secrétaire de Direction bilingue. J’ai arrêté après le pèlerinage à Medjugorje pour me consacrer tout entière à l’apostolat.
RL : Vous n’avez que 46 ans, vous n’êtes pas à l’âge de la retraite, de quoi vivez vous ?
FG : Ma sœur (mariée, deux enfants) me prête un appartement et mes parents me nourrissent. J’ai refusé l’argent que me proposaient mes éditeurs (Téqui, Parvis, Rassemblement à Son Image…)
RL : Vous achetez vos vêtements ?
FG : Je mendie car Jésus m’a dit : « Accroche toi à la pauvreté » « N’aie pas peur de mendier ».
RL : Vous êtes très surmenée.
FG : Oui, parfois je ne sais où donner de la tête.
RL : Vous vivez comme un prophète ?
FG : Non. La vierge Marie m’a dit : « Tu n’auras pas de messages (comme les prophètes), mais reste fidèle à mon Fils. Elle me parle de moi uniquement.
RL : Vous avez une grâce d’exception :
Renoncement, lumière et clarté. Restez y fidèle. Ce n’est pas si facile de durer.
Témoignage de Fabienne
«J’étais en enfer»
La paix de Jésus soit avec vous !
Frères et sœurs bien aimés, je viens témoigner aujourd’hui que le Christ m’a ressuscitée.
Mes parents m’ont fait baptiser quelques jours après ma naissance, J’ai suivi tous les cours de catéchisme et j’ai fait ma première communion.
Maman, une sainte femme, m’avait appris à prier tous les soirs. Cependant, après ma communion je n’ai plus fréquenté l’église catholique jusqu’en 1996, date à laquelle Jésus est venu me sauver. J’avais 32 ans.
Je vais vous raconter un peu la vie que j’ai menée toutes ces années, loin de Jésus.
Dès l’âge de 15 ans ma vie a basculé. J’ai commencé à fumer, à fréquenter des bars sordides, à tirer les cartes, à pratiquer la numérologie, à écrire à des astrologues, Quand mes études scolaires furent terminées, j’ai passé tous les week-ends dans les discothèques fumant du haschich, buvant de l’alcool, vêtue de mini-jupes et d’habits de luxe et j’ai forniqué, sans culpabilité, avec les hommes que je rencontrais. J’étais à la recherche de l’Amour avec un grand A.
Satan me tenait liée et m’empêchait de me tourner vers l’amour du Christ. Il m’aveuglait avec ce que les hommes pouvaient me donner : le plaisir de la chair, l’argent, le bien-être et le monde. J’étais sous des liens infernaux, mais j’avais besoin qu’on s’occupe beaucoup de moi et je voulais mourir sans amour.
C’est lors d’une soirée dans un night club que j’ai fait la rencontre d’un garçon et, au bout de quelques mois, nous avons décidé de vivre en concubinage. Je ne savais pas que si j’avais des rapports sexuels alors que je n’étais pas mariée à l’église, mon âme s’unissait aux esprits impurs.
Au bout de 5 ans, je l’ai quitté et j’ai déménagé dans une autre ville dans laquelle j’ai fait la rencontre d’une astrologue et d’une rosicrucienne de l’AMORC !
L’astrologue me proposa de faire mon thème astrologique karmique et j’ai accepté ! Elle m’expliquait qu’il s’agissait d’étudier mon thème astrologique sur la base de mes vies antérieures en étudiant mon karma !
Quelques temps après je suis allée dans un centre spirite pour écouter les enseignements d’un gourou dans lequel j’ai trouvé un livre que j’ai étudié, qui s’appelait "L’Evangile selon le spiritisme" d’Allan Kardec.
Ce gourou proposa un jour à ceux qui le souhaitaient de participer le mercredi soir à des séances vivantes de spiritisme et dans mon innocence, j’ai accepté ! Et là, j’ai commencé à voir des médiums qui entraient en transe, qui recevaient des messages des supposés Saint Curé d’Ars, Saint Padre Pio, Sainte thèrèse de l’enfant Jésus ou encore de la Mère de Dieu, voire quelquefois du Seigneur Jésus-Christ et même des extra-terrestres ! Si j’avais su que c’était les esprits déchus qui délivraient ces messages, j’aurai quitté le centre spirite de suite.
Et puis, un mercredi soir, le gourou a proposé à ceux qui le souhaitaient de faire un grand nettoyage de leur âme !
Intérieurement, je souffrais beaucoup, mais à ce moment là, je ne savais pas que c’était les péchés accumulés qui m’oppressaient. Moi je croyais que cette souffrance intérieure était due au karma que j’aurais accumulé dans mes soi-disant vies antérieures puisque je croyais à la réincarnation.
Croyant que le gourou avait le pouvoir de me libérer de mes vies antérieures, j’ai accepté sa proposition et je me suis assise à côté de lui. Il agissait au service du démon et, en acceptant de m’abandonner à son pouvoir, j’ai permis au démon de me posséder ».
Les mauvais esprits étaient entrés en moi à cause de mes erreurs de voie, cartomancie, pendule, astrologie, horoscope, lignes de la main, initiation au yoga, adoration de Bouddha, méditation ésotérique, ouverture des chakras, chi gong, …
Le gourou a imposé sa main avec les pouvoirs qu’il avait acquis du démon sur deux de mes chakras ! le chakra du cœur et le chakra du troisième œil !
Puis il me dit qu’il m’avait transmis la lumière. Mais malheureusement il s’agissait de la lumière de l’ennemi de Dieu.
Ensuite Je suis rentrée chez moi et j’ai commencé à me sentir mal. A la suivante séance de spiritisme, j’ai vécu une expérience très difficile. La kundalini, s’est levée.
La Kundalini, c’est une puissante énergie qui est logée dans l’os sacrum au bas du dos. Quand elle s’éveille, elle monte le long de la colonne vertébrale et travaille de centres en centres jusqu’au chakra coronnaire qui est situé au dessus de la tête.
Pendant cette expérience j’ai eu l’impression que j’allais être enlevée au ciel tellement la puissance de cette énergie était forte.
"Ce que je n’avais pas compris à ce moment là c’est qu’à travers la pratique du yoga et de la kundalini j’ai laissé le pouvoir de Satan entrer en moi et me diriger de l’intérieur. Je ne savais pas que la pratique du yoga pouvait ouvrir la porte de mon âme à des entités spirituelles mauvaises. Le yoga n’est pas une simple pratique. Elle appartient à une véritable religion dont elle est difficilement séparable. Elle me fait adorer des divinités et elle a une fonction spirituelle. J’ai appris d’un prêtre instruit de ces questions que le yoga est une pratique hindoue qui réalise l’union du moi temporel « JIVA » à « BRAHMAN » l’infini, le concept hindou de Dieu. Ce Dieu est présenté comme une substance spirituelle impersonnelle. Il n’est pas Jésus-Christ, le Dieu personnel de la Révélation. En invoquant de divinités étrangères qui n’existent pas je risque en réalité d’entrer en contact avec des démons et de m’y soumettre.
J’ai alors pris conscience qu’en pratiquant le yoga, j’adorai un autre Dieu que la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit et par voie de conséquence que je rompais le premier commandement de Dieu : « Tu n’auras pas d’autres Dieux que moi. »
Alors, me sentant de plus en plus mal, j’ai décidé de quitter ces techniques car à cause de l’ouverture des chakras j’ai été entre la vie et la mort pendant de très longs mois et si je suis en vie aujourd’hui, je peux dire merci à Jésus.
Ma soif de connaissance n’étant pas assouvie je me suis affiliée à l’Ordre de la Rose-Croix AMORC et rapidement j’ai commencé à recevoir des petits fascicules à étudier. Je me suis arrêté au 7ème degré du Temple. Je me suis aussi affiliée à une loge Rosicrucienne dans laquelle j’ai passé plusieurs initiations et ce n’est que plus tard, quand Jésus m’a libérée, que j’ai vu comment satan m’avait possédée à chaque initiation.
J’ai étudié dans cet Ordre différentes choses telles que le corps psychique de l’homme, le voyage astral, l’aura humaine, les chakras, les sons vocaux, les mantras …
A travers ces études, J’ai cherché à connaître et comprendre le Dieu de mon cœur qu’on appelait « Le cosmique ». Mais je n’ai rien compris à ce faux Dieu et à ces énergies. Imaginez-vous quelle relation d’amour j’avais avec ce Dieu là ! Aucune ! Aucun cœur à cœur d’amour brûlant tel que je peux maintenant le vivre avec Jésus d’amour dans l’Eucharistie
Dans ma recherche dans le Nouvel Age qui ne vient pas de Dieu, j’ai pratiqué le magnétisme, la télépathie, le pendule, toutes sortes de magie, l’hypnose, des respirations Nouvel Age, lecture de l’aura, toutes formes de guérison par les énergies, par les cristaux, la musique et les couleurs, les méditations sur des musiques du Nouvel Age, le reiki dont les êvêques des Evêques des Etats-Unis nous mettent en garde. Et puis, j’ai expérimenté dans mon corps que satan avait déposé son énergie en moi avec son pouvoir et là j’ai commencé à trembler.
Dans l’Ordre de la Rose Croix AMORC, j’ai rencontré un monsieur qui était seul depuis des années car sa femme l’avait quitté pour un autre homme. Quelques mois plus tard, nous avons décidé de nous marier civilement. Nous ne pouvions pas nous marier à l’église catholique car il avait déjà eu un sacrement de mariage.
Et voilà qu’un coup de grâce est arrivé ! En regardant un poster du Sacré cœur de Jésus j’ai entendu Sa voix qui me disait : « Mes saintes plaies te sauveront » ! Les plaies de Sa douloureuse Passion.
Peu de temps après, lors d’un pèlerinage à Medjugorje, j’ai accepté de réintégrer l’église catholique. Me voilà devenue toute petite avec ma grande misère devant le Saint Sacrement exposé, devant la présence réelle de Jésus vivant, corps, sang, âme et divinité !
De retour en France, Dieu m’a donné une première expérience surnaturelle au cours de laquelle Il m’a demandé de faire pénitence !
Il m’a montré mon âme enfermée dans la Bête qui avait une tête de Lion tel qu’il est décrit dans l’Apocalypse. J’ai vu les démons qui m’entouraient et qui étaient prêts à m’emmener avec eux dans le lieu de ténèbres. Ces démons étaient liés à chacun de mes péchés.
Quand j’ai commencé à regarder plus profondément mon âme, je me suis vue comme une hyène et je suis descendue au fond de l’abîme, dans le cratère de feu, blasphémant et éprouvant de la haine pour Dieu comme les damnés.
L’état de mon âme était la conséquence de mes désobéïssances à la Loi de Dieu et satan dans sa fureur m’a dit : « je t’ai condamné aux peines de l’enfer ». Je ne savais pas que satan brûlait en enfer et voulait que tous brûlent avec lui. Sa haine était entrée en moi. J’ai vu comment satan et les anges déchus avec les damnés attaquaient les âmes au niveau du cœur et du cerveau pour les détruire. Le plus terrible est que j’entendais mon âme dire : satan je t’aime ! C’était vraiment horrible ! J’étais un démon dans la putréfaction !
Vous savez, j’étais une femme du monde, séductrice, courtisée et dominatrice ; Je disais que j’étais une femme libérée mais en fait j’étais enchaînée à Lucifer. Ma rebellion avait commencé en écoutant du rock, les Beatles, ACDC et les esprits de ces mauvaises musiques étaient entrés en moi… et je disais partout : "Peace and love" qui signifie paix et amour. J’employais ces mots avec certains de mes amis hippies.
Ma rebellion intérieure m’amena à être en faveur de l’homosexualité, du divorce, du concubinage, de l’avortement. A ce moment là, je n’avais pas pris conscience que j’étais une grande persécutrice de la loi du Christ, mais vous savez j’étais liée par l’abîme et je ne pouvais pas réagir autrement. C’est la lumière de satan, qui n’est autre que ténèbre, qui habitait en moi. Si ma mère n’avait pas beaucoup prié et ne s’était pas sacrifiée pour mon âme, je serai à l’heure actuelle toujours aveuglée par la lumière de Lucifer. Le jeûne et la prière m’ont beaucoup aidée.
Ensuite, j’ai entendu l’ennemi de Dieu parler à la Sainte Vierge dont il a une crainte terrible. Il disait en parlant des âmes : « Je les tiens toutes, je les aurais toutes » et j’ai aussi entendu qu’il tient beaucoup de prêtres (parce qu’ils ne font pas pénitence et ne prient plus).
Si le démon réussit à damner un prêtre avec une femme, alors il jubile car pendant ce temps, le prêtre ne fait plus son devoir qui est de sauver les âmes. Malheur à ces femmes qui détournent les prêtres de leur vocation ! Elles sont déjà sous la justice de Dieu et les supplices de l’enfer les attendent si elles ne se repentent pas ! Si vous saviez combien la sainte Vierge verse des larmes car elle voit la Bête engloutir de plus en plus d’âmes. Alors elle verse beaucoup de larmes de sang.
Satan condamne les âmes avec l’amour du monde, de l’argent de la chair et du Nouvel Age. Si vous saviez la haine qu’il a pour chacun de nous et pour Dieu et pour les prêtres, c’est terrible. Dieu m’a dit : " Révère mes prêtres ". Les prêtres sont la prunelle des yeux de Jésus. Sans les prêtres, personne ne pourraient avoir accès au ciel car c’est eux seuls qui nous donnent les sacrements qui nous ouvrent la Vie du Christ en nous et nous donne Son pardon.
Après ses moments d’horreur intense, Jésus m’a remonté de l’abîme en me reprenant en lui et j’ai ressenti Sa puissance me sortir de cet état de ténèbres, dans lequel j’étais terrifiée de tout.
Dieu, dans sa grande bonté, m’a consolée et m’a dit avec grande charité: « Tu es à Moi » "Ne pense qu’à Moi" "Ne pense qu’à M’aimer" « Je te guérirai ». « Tu baignes dans mon sang » "Je t’ai créé de Mes mains." "Donnes-moi beaucoup d’amour et ne pêche plus." "Ne vends plus ton âme au diable" "Ne me trahis plus" "Je suis ton seul maître." "Je suis le chemin la vérité et la Vie." "Ne t’éloigne plus de moi." "Ecoute Ma parole, Observe mes commandements, Observe Mes sabbats, c’est à dire le jour du Seigneur"
Les commandements de Dieu, je savais qu’il y en avait dix mais je n’en savais pas plus. Alors j’ai pris la Bible, je les ai lus et après en avoir pris connaissance, j’ai découvert que je vivais depuis l’âge de quinze ans en état de péché très grave et certains étaient des péchés mortels.
Alors Jésus m’a dit :« Défends Ma loi ». Et c’est ce que je fais depuis 1996. Pour bien le servir, l’Esprit Saint m’a dit qu’Il m’a donné le charisme de Vérité !
Ensuite, j’ai retrouvé celui avec lequel je devais faire alliance et je lui ai expliqué que nous devions vivre dans la chasteté jusqu’au mariage civil.
Quelques mois ont passé et nous sommes allés nous marier à la mairie et deux jours après le mariage, j’ai quitté la chambre conjugale car Jésus est venu m’en retirer en me disant : "Obéis-Moi" "Je demande réparation" « ton péché m’a offensé » « Soumets-toi Ma Fille » et Il m’a montré les démons auxquels j’étais liée à cause de mon péché d’adultère.
Imaginez mon désespoir ! Il m’était impossible de penser que je pouvais vivre sans un homme. J’avais besoin d’être surprotégée. Je venais de me marier pour fonder un foyer avec des enfants mais Dieu me dit à ce moment là qu’il était interdit de procréer parce que je n’avais pas de sacrement de mariage.
Le lendemain matin j’ai cherché un prêtre confesseur qui me reçu avec charité et je lui ai expliqué ce que Dieu me demandait. Le prêtre m’a confirmé qu’il fallait que nous vivions comme des frères et sœurs et il a ajouté que je ne pourrai communier que si je vivais la continence.
Puis il m’a expliqué que le divorce ne rompt pas le mariage à l’église et que mon mari restait marié devant Dieu à son épouse légitime jusqu’à ce que la mort les sépare, même si elle avait refait sa vie. Ce que Dieu a uni que l’homme ne le sépare pas !
Je sais très bien que Dieu va demander des comptes à cette femme. Dieu m’a dit qu’il pleurait sur les femmes infidèles. Cette femme qui a quitté son mari se verra entendre dire par Dieu lors de son jugement particulier : "Femme qu’as-tu fait de ton mari ?" Si elle avait prié Dieu, Il les aurait réconciliés, mais son coeur était très dur. Vous savez une femme qui ne pardonne pas à son mari ou qui le quitte, son âme est dans l’abîme. Bien sûr si elle le quitte parce que sa vie est en danger, c’est différent. Dans ce cas, l’église permet la séparation de corps, mais pas le divorce.
Frères et soeurs, qui sommes-nous pour ne pas pardonner alors que Dieu à pardonné à ses bourreaux sur la croix ? Comment voulez-vous être réunis au ciel avec vos ennemis si déjà sur terre vous ne les aimez pas.
Vous savez Dieu m’a dit : Si tu veux que je te pardonnes, pardonne aux autres, comme Il nous l’a enseigné dans la prière du "Notre Père". Et j’ai été libérée en vérité quand j’ai pardonné à tous, quand j’ai fais célébrer des messes pour mes persécuteurs, quand j’ai prié pour ceux qui m’ont blessés….
Après avoir quitté le prêtre, de retour chez moi, j’ai commencé à sentir beaucoup d’angoisses car il fallait que je parle à mon mari qui était devenu mon frère en quelques heures et qui a accepté cette situation avec beaucoup de difficultés, mais l’a quand même accepté car il s’agissait du salut de son âme.
Je lui ai ensuite expliqué que j’allais quitter l’Ordre de la Rose Croix AMORC.
Persuadée que j’étais dans une profonde erreur de voie, j’ai commencé à déchirer en petits morceaux tous les livres d’auteurs rosicruciens, tous les livres sur la numérologie, les lignes de la main, la cartomancie les livres sur le spiritisme d’Allan Kardec et de Léon Denis et les livres du New Age comme ceux d’H. Blavatsky ou d’A. Bailey ou encore les livres sur les sciences occultes. Je m’en suis débarassé car tant qu’ils restaient chez moi, les démons y habitaient également. Une fois que la sainte Vierge a été intronisée dans le domicile, le calme est revenu dans ma maison. J’ai remplacé tous mes anciens livres, par la Bible, le catéchisme de l’église catholique, la vie des saints, des révélations des âmes du purgatoire aux saints de l’église catholiques et j’ai été très touchée.
Etant donné que je souffrais beaucoup intérieurement à cause de mes nombreux péchés, j’ai commencé, sous la mouvance de l’Esprit Saint, à faire célébrer de nombreuses messes pour mon âme afin de retrouver la paix.
Lors de la célébration de ces messes, l’Esprit Saint me faisait remonter à ma conscience tous les péchés que j’avais commis depuis mon enfance et quand j’ai décidé d’aller voir un prêtre, le démon dans sa fureur m’a dit : Va en enfer ! Alors j’ai aussitôt couru à l’église et le démon m’a poursuivie en me disant : « Tu es pardonnée, tu es pardonnée ». Mais je savais très bien que si je me confessais directement à Dieu sans passer par le prêtre, je ne pourrais jamais entrer au ciel et je savais que si je n’entrais pas à l’intérieur du confessional, je ne serais pas déliée de mes péchés par l’église qui seule détient ce pouvoir.
Alors j’ai tenu bon. Le démon m’a quitté et le prêtre m’a reçue avec beaucoup de charité mais il a été un peu étonné de voir que j’avais en main de nombreuses feuilles sur lesquelles j’avais noté tous mes péchés. Je les avais écris afin de ne pas les oublier.
Alors j’ai commencé à citer mes péchés sans regarder le prêtre dans les yeux car à ce moment là, j’avais beaucoup de honte. Je ne savais pas encore que Jésus était présent dans le prêtre pour me prendre dans ses bras et me laver dans son précieux sang. Alors j’ai plongé ma tête dans mes papiers et j’ai lu ce que j’avais noté.
J’ai confessé tout ce dont je vous ai parlé précédemment (mariage civil, concubinage, alcool, drogue, tabac, ésotérisme, croyance en la réincarnation, Nouvel Age…) et j’ai ajouté, en parlant doucement : j’ai commis beaucoup de péchés de chair, j’ai pris la pilule, j’ai porté des mini-jupes et j’ai fait pécher les hommes par le regard, j’ai eu des paroles et des pensées impures et sans charité, je ne suis pas allée à la messe le dimanche, j’ai conduit une amie se faire avorter dans une clinique, j’ai commis beaucoup de péchés de gourmandise, je n’ai pas prié, je n’ai pas partagé avec les pauvres, j’ai eu beaucoup d’idoles avec la musique et les artistes, j’ai vu des films X, des films de peur, j’ai lu de mauvais livres et j’ai aussi ajouté tous les péchés capitaux que j’avais commis tels que l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure, la gourmandise, la paresse.
Le prêtre m’a écoutée avec patience et charité et depuis ce temps, je me confesse régulièrement.
Ensuite je suis allé faire ma pénitence devant le tabernacle et là Jésus m’a dit avec tout Son Amour de Père « Ton péché est effacé ». Quelle grâce !
Oui, chers frères et soeurs, mes péchés, Jésus les a effacés. Mes misères, Il les a consumées. Ma faiblesse, Il la soutient tant que je reste très pauvre intérieurement.
Après avoir reçu de nombreux sacrements de la réconciliation, j’ai rencontré plusieurs prêtres qui m’ont fait des prières de coupures de liens en rapport avec mes études ésotériques et j’ai reçu plusieurs fois le sacrement pour les malades car mon état était très critique à cause de l’ouverture des chakras et de l’agir de satan qui m’avait détruite intérieurement.
Les divers sacrements m’ont aidée à guérir et j’étais tellement attirée par Jésus que je passais mes après midi près du tabernacle dans une église.
Dès ces moments, j’ai commencé à faire le chemin de croix tous les jours pour la libération des âmes du purgatoire. Dieu m’a demandé de continuer cette œuvre de miséricorde et Il m’a expliqué que le purgatoire était Sa miséricorde et l’enfer Sa justice et j’ai compris que beaucoup d’âmes étaient perdues.
Alors j’ai dit à Dieu : Mais c’est vous Seigneur qui avait condamné les âmes qui sont en enfer ? et Il m’a répondu : « les âmes se sont condamnées elles-mêmes ». Comme le dit l’apôtre Jacques dans son épître: C’est notre péché qui nous tente et non pas Dieu.
Dieu ne condamne personne mais Il laisse l’âme libre de l’aimer ou d’aimer satan ! Dieu est Amour !
Alors je me suis dit que j’allais consacrer ma vie à prier pour le salut de toutes les âmes. Jésus m’y a encouragée.
Il m’a dit un jour à 15 heures. Implore Ma pitié sur les âmes. Prie moi par Ma Passion. Et comme je souffrais de savoir que beaucoup de mes amis étaient loin de l’église, Jésus m’a dit : Ne cesse jamais de Me prier pour eux et je vous assure que je n’ai jamais cessé parce que je les aime et parce que je connais les souffrances des âmes en enfer pour l’avoir vécue un court instant moi-même.
Pendant deux ans, j’ai passé toutes mes après midi près du Christ dans une église proche de mon domicile et le soir je rentrais chez moi pour retrouver le monsieur avec lequel je vivais fraternellement.
Et puis un jour en écoutant une cassette sur la vie de Saint François D’assise, j’ai été fortement touchée par sa très haute pauvreté.
Avec mon premier père spirituel, un père dominicain, on décida que je quitte le domicile, que je divorce puisque mon mariage n’en était pas un devant Dieu, afin que je puisse cheminer avec l’église catholique et je suis entrée dans l’Ordre des Clarisses avec les sœurs, j’étais cloîtrée. Ce fut un temps de grâce. Au bout de quinze mois, je suis sortie du monastère et j’ai répondu à l’appel de Dieu qui me demandait de le servir dans le monde pour témoigner de Sa miséricorde.
Jésus, avec une grande charité, m’avait demandé de lui offrir ma vie et devant autant d’amour j’ai accepté car le ciel me demandait de ne rien refuser à Dieu.
Pour avoir un toit, je suis revenue chez mes parents et j’ai commencé à travailler avec plusieurs éditeurs à enregistrer des conférences que j’ai données sur le Saint Esprit, sur les âmes du purgatoire, sur les apparitions reconnues par l’église catholique, sur les dangers du Nouvel Age, sur l’Eucharistie, sur la vie des saints, sur le message de Jésus miséricordieux à Sainte Faustine.
Vous connaissez sûrement les paroles de Jésus miséricordieux :
“Je donne aux hommes un vase, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la miséricorde. Ce vase, c’est ce tableau, avec l’inscription: Jésus, j’ai confiance en Toi” (PJ 327).
“Par cette image j’accorderai beaucoup de grâces ; que chaque âme ait donc accès à elle” (PJ 570).
“Je promets que l’âme qui
honorera ce tableau ne sera pas
perdue.
Je lui promets aussi la victoire
sur ses ennemis d’ici-bas,
spécialement à l’heure de la
mort. Moi-même, Je la défendrai,
comme Ma propre gloire” (PJ 47).
“Ces deux rayons indiquent le sang et l’eau: le rayon pâle signifie l’eau, qui justifie les âmes; le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes. Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma miséricorde, alors que mon Coeur, agonisant sur la Croix, fut ouvert par la lance. (…) Heureux celui qui vivra dans leur ombre” (PJ 299).
Personnellement, j’essaye de réciter tous les jours le chapelet à la miséricorde divine à 15 heures car Jésus a promis ceci : « Même le pécheur le plus endurci, s’il récite ce chapelet une seule fois, obtiendra la grâce de mon infinie miséricorde (PJ 687) ». Il a dit également « Il me plaît d’accorder aux âmes tout ce qu’elles me demanderont en disant ce chapelet (PJ 1541) si c’est conforme à ma volonté (PJ 1731).
Au cours d’une conférence sur la miséricorde divine, j’ai rencontré un homme qui n’avait jamais été marié auparavant. Rapidement, nous nous sommes fiancés à l’église et avons gardé la chasteté mais deux mois avant le mariage, nous nous sommes quittés car ce n’était pas la personne qui me fallait. Dieu m’avait dit auparavant, par deux fois « Je te veux corps et âme », mais vous savez, je lui ai beaucoup résisté avant de m’abandonner à Sa divine volonté !
Il m’a aussi dit : "Laisse-moi décider de ton salut éternel". J’ai alors laissé la divine volonté diriger mon âme pour la sauver, car de part ma volonté propre, je me dirigeais une fois de plus vers l’enfer éternel. Je me suis donc soumise à Dieu en accord avec mon père spirituel.
La Sainte Vierge m’a invitée à ne plus laisser un homme entrer dans mon coeur et alors j’ai fait un voeu de chasteté, cœur à cœur avec Jésus d’amour, devant le Saint Sacrement exposé.
Et voilà que Dieu m’a donné une autre expérience mystique !
Mon âme s’est retrouvée dans un lieu désert. J’étais sur un genre de plateforme et il y avait un sentier.
J’ai avancé dans ce sentier et je me suis retrouvée devant une mer de feu dans laquelle se trouvaient des âmes. J’ai vu un trou avec un feu crépitant à l’intérieur. Il y avait beaucoup de flammes. Les damnés étaient en colère et très menaçant quand je les regardais et ils m’ont dit : on te hait. Leur haine me brûlait et leur mépris me blessait le coeur.
Le gourou qui m’a ouvert les chakras, à sa mort, est descendu dans ce lieu de ténèbres. Son âme était perdue éternellement, car il a refusé Jésus. Il a voulu librement rester dans son orgueil et il ne regrettait pas ses fautes. Alors Dieu l’a abandonné à lui-même. Dieu fuit les âmes orgueilleuses. Il m’a dit qu’Il aimait les âmes petites, les âmes humbles !
Dieu m’a montré que ce gourou qui est devenue une âme maudite de Dieu pour l’avoir beaucoup offensé sans repentir, travaillait dans mon âme pour me tenter à chaque seconde. Je l’entend pleurer lui et satan quand ils n’arrivent pas à me faire succomber aux tentations qu’ils envoient sans cesse pour la perte de mon âme. Il fait tout pour me damner. La Sainte Vierge m’a dit qu’il fallait résister aux suggestions diaboliques et j’ai souvent succombé. C’est grâce à la confession que je peux encore être dans la miséricorde.
Je n’en veux pas à cette âme damnée de me pousser dans les tentations car je sais bien que c’est le travail de toutes les âmes damnées. Elles ne veulent rien savoir, ni de nous ni de Dieu. Elles ne changeraient pas les peines ni la douleur pour aller au Ciel ! Leur mission est la haine, la destruction, le manque d’amour. C’est un tourment qui ne finira jamais. C’est un feu dévorant, qui dévore leurs entrailles. Mais ils sont maudits de Dieu parce qu’ils n’ont pas voulu l’aimer. Ils entraînent toutes les âmes qu’ils peuvent dans ce lieu où la haine, la destruction sont toujours présents ! Tout n’est qu’amertume et leur mission est de détruire les âmes.
Vous savez si Dieu m’a laissé une écharde dans la chair comme Saint Paul, c’est pour que je lutte et que devienne Sainte. Sa grâce me suffit !
J’ai remarqué qu’il y a dans cet état de ténèbres certaines âmes que j’avais averties sur terre mais qui ne se sont pas repenties. Et de leur vivant, certains se moquaient de ce que je leur disais. Alors, Dieu d’un ton très sévère, m’a dit : "Ne t’occupe plus d’eux" et j’ai compris combien ils allaient affronter la justice de Dieu au moment de leur jugement. Et c’est ce qui s’est passé !
Au dessus de moi, il y avait le purgatoire, les flammes étaient très hautes. Les âmes qui sont dans cet état de purification sont unies en tout à la volonté divine. Leur plus grande souffrance est de ne pas pouvoir encore voir Dieu face à face. Elles l’ont vu, lors de leur jugement particulier, dans une lumière qui n’est pas encore celle du ciel et alors elles ont gardé une grande nostalgie pour Dieu, mais elles ne veulent pas paraître devant lui avec leurs souillures. Elles se purifient et réparent ce qu’elles n’ont pas réparées sur terre et beaucoup d’entre elles apprennent à aimer.
Alors j’ai prié pour elles et à leur tour, elles ont prié pour la misère que je suis et ensembles, dans la communion des saints, nous nous sommes aidées à avoir plus de lumière pour nous approcher de Dieu sans crainte et sans tâche. Et Jésus m’a dit : je veux que tu sois plus proche de moi puis Il a ajouté : Continue ton œuvre de miséricorde (en priant pour elles). Les âmes du purgatoire sont devenues mes sœurs bien aimées, mais je ne leur parle pas car Dieu ne le permet pas. Je les prie simplement pour qu’elles m’aident dans ma mission d’évangélisation.
J’ai vu plusieurs marches blanches que j’ai rapidement gravies et en arrivant en haut de ce grand escalier blanc un homme habillé en rouge m’a ouvert la porte et puis il s’est retiré. Aussitôt je suis entrée dans un océan de paix où j’ai senti très fort la présence de Dieu le Père. Il était la Source. C’était un père bienveillant, rempli d’amour et de paix. Sa présence inondait cet océan de paix. Dieu le Père est très doux et très aimant et Il m’a dit sans que je puisse le voir : « Je suis un Père plein d’amour pour Mes enfants ».
Moi qui croyait que Dieu n’était qu’un père fouettard, je pris alors conscience de Sa grande sainteté et même si Dieu est Amour, miséricorde et Justice, son plus grand attribut reste la miséricorde et Il m’a dit : Dieu est avant tout Père. Alors je l’appelle « Papa d’Amour » « Papa chéri » et je me suis jetée dans ses bras d’amour. Et puis j’ai suivi la voie de l’enfance spirituelle. Dieu ne pense qu’à nous guérir et à panser nos plaies. Dieu est Amour comme l’apôtre Saint Jean nous l’a enseigné.
Je vis ensuite Jésus au ciel entouré d’une belle lumière dorée. C’était très beau. Mon âme ressentait une grande paix et une grande envie de m’approcher de lui. J’aurais voulu rester près du Fils de Dieu, tellement je me sentais bien. Jésus m’a demandé de pleurer avec lui pour les pauvres pêcheurs. Il m’a dit avec beaucoup de compassion « Pleure ma Fille pour le salut des âmes ».
Dans cette expérience spirituelle, j’ai porté en moi tous les péchés que je n’avais pas encore confessés, ce qui m’a beaucoup fait souffrir. Pour pallier à cela, je me confesse toutes les semaines afin de ne plus avoir à les affronter lors du jugement particulier de mon âme à l’heure de ma mort.
Dieu m’a ouvert mon intérieur et m’a fait voir qu’avant de revenir à lui, je refusais Sa miséricorde, mon cœur était dur et Il m’a dit « je ne peux pas entrer dans un cœur dur et orgueilleux ». Il m’a fait voir toutes mes pensées qui n’étaient pas dans Son Amour, toutes mes complicités avec le mal, tous mes mauvais sentiments, mes critiques et jugements sur autrui et Il m’a dit : Garde toi de juger quelqu’un. Ne les accuse pas. Vous savez j’accusais tout le monde. Puis Il m’a dit : Ne les juge pas. Je vous assure que j’étais experte dans la matière. C’était les blessures de la vie qui m’avaient rendue amère envers mes frères et soeurs et Dieu m’a fait voir que je n’étais pas mieux que Judas ! Alors Il m’a dit : Il faut aimer et ce n’est qu’après seize ans de souffrances et de persécutions continues que Jésus a transformé mon âme démoniaque en apôtre pour Sa gloire et Il m’a demandé de l’imiter et de faire comme Saint Paul en voyageant comme lui.
Il m’est arrivé quelquefois d’avoir peur lors de persécutions. Alors Dieu m’a dit : Garde toi de la peur ! Il est vrai que tous mes ennemis se sont brisés aux pieds du Christ. Chaque fois que je parts dans un pays différent, l’Esprit Saint prend toutes mes peurs et toutes mes angoisses, si bien que je ne ressent que de la paix, la Paix du Christ !
Quand Dieu m’a ouvert mon intérieur, j’ai vu et revécu tout le mal que j’ai fais à mon prochain et en ai beaucoup souffert.
Alors j’ai crié vers Dieu et lui ai dit : Jésus, aie pitié de moi. Aie pitié de la grande pécheresse que je suis. et Il m’a répondu : "Tu fais toute ma Joie" et je lui ai dis : toutes les personnes que j’ai fais tomber dans ma vie, à partir de maintenant, je vais prier pour elles et faire célébrer des messes pour qu’un jour nous soyons réunis en paradis. Et là, comme pour Zaché le salut est entré dans mon âme !
J’ai alors donné à Jésus d’amour tous mes mauvais choix et leurs conséquences et Il est lui-même venu réparer mes propres erreurs de voie avec Ses grâces et Son amour. Dieu est Amour avec un grand A. Vous savez l’amour humain n’est qu’un faible reflet de l’amour divin, tout comme la tendresse humaine n’est qu’un faible reflet de la tendresse divine. Et j’ai encore crié vers lui en lui disant : «Guéri moi Jésus, guéris moi Papa d’amour ».
Et dire que je disais à Jésus qu’il ne m’aimait pas assez ! Aussitôt Il m’a répondu : Tu ne t’imagines même pas à quel point Je t’aime. Je t’appelle à la Sainteté, Je t’appelle à M’aimer ! Médite Ma Passion ! Et là, j’ai enfin compris tout son Amour et en lisant les écrits de Sainte Brigitte, j’ai appris qu’Il avait subi 5480 coups pendant Sa douloureuse Passion ! Quel amour du créateur pour sauver Sa créature.
C’est la très Sainte Vierge qui m’a beaucoup aidée à me rapprocher de Dieu. Une des premières fois qu’elle m’a parlée, elle m’a dit "Mon Fils est mort à cause de tes péchés" et puis elle m’a dit "Tu n’aimes pas assez la croix". Alors elle m’a appris à accepter le martyr, elle m’a appris le silence, l’abandon et m’a formée pour ma vie spirituelle et je la remercie aussi car elle m’a libérée de tous les démons qui m’oppressaient en priant le rosaire.
J’ai fais un pacte d’alliance avec elle au cours d’une messe et c’est pourquoi je porte un anneau au doigt et j’ai voulu librement en plus de ma consécration au cœur immaculé de Marie, revêtir le scapulaire de Notre Dame du Mont Carmel, par la grâce duquel la sainte Vierge Marie m’a protégée de bien des dangers.
Moi qui ai connu dans l’ésotérisme un Dieu cosmique, un Dieu énergie, je peux vous témoigner que c’est dans l’église catholique que j’ai rencontré un Dieu de tendresse dont le cœur fond d’amour pour chacun d’entre nous. Moi qui croyait que l’église était une veille institution avec des dogmes rigoureux, je m’aperçus que l’Eglise est Sainte, qu’elle est Amour avec un grand A et que sans elle et sans les prêtres, je ne pouvais pas entrer au ciel.
Alors l’Eglise catholique est devenue comme une maman bienveillante pour moi et j’ai compris tout l’Amour de Jésus qui l’a fondée sur Saint Pierre, le premier Pape et quand j’ai regardé le Pape François, j’ai vu en lui tout l’Amour du Christ pour ses enfants. J’ai vu en lui l’Amour d’un Père et je me suis mise à beaucoup aimer l’église et à prier pour elle et ses consacrés.
Plusieurs fois Jésus d’amour m’a fait connaître la profondeur de son cœur dans lequel j’ai été transportée pour y reposer dans Sa tendresse exquise et sa douceur inégalable.
Pour remercier Jésus de Sa bonté, je récite le chapelet tous les jours car Il m’a promis que par la prière du Rosaire, Il me sauverait et Il ajouté : « Je prie pour ta libération » et j’ai compris que Dieu était en moi pour lutter contre la puissance du serpent. Je prie aussi le chapelet de Saint Michel Archange aux 9 chœurs des anges, et termine ma journée de prières en récitant plusieurs fois cette petite prière très féconde qui est un acte d’amour : « Jésus, Marie je vous aime, sauvez les âmes ». Dieu a promis à Sœur Consolata Betrone, religieuse capucine dont la cause en béatification a été ouverte en 1995, que chaque fois que l’on récite avec le cœur « JESUS, MARIE JE VOUS AIME SAUVEZ LES AMES » une âme est sauvée pour l’éternité.
Vous savez j’ai dis à Jésus : Je te donne mon « Oui » car je voudrais tant que toutes les âmes connaissent ton cœur brûlant d’amour. Je te donne tous mes anciens choix et leurs conséquences afin que toi, l’Amour, tu les brûles dans ton Feu de tendresse et dans les flammes de Ta miséricorde.
La douceur du Cœur de Jésus, je l’ai expérimentée en communiant au corps du Christ. Depuis que je connais l’importance de la Sainte Messe, j’y participe tous les jours et j’ai beaucoup de respect pour les ministres de Dieu à qui ce grandiose pouvoir a été donné lors du Sacrement de l’Ordre… ! Leurs mains sont purifiées dans la Lumière de Dieu avant même que la transsubstantiation se produise.
Jésus, Le Fils de Dieu est réellement présent en la Sainte Hostie, et nous ne comprendrons ce miracle qu’au Ciel… L’Eucharistie est le moyen le plus rapide de venir à Jésus… Nul au Ciel n’a été aussi près de Jésus que nous, lorsque vous le recevons en nous-mêmes.
Frères et sœurs nous avons le Ciel devant nous, tout le Ciel est contenu dans ce petit morceau de Pain…
Qui se nourrit du corps et du
Sang du Christ, se nourrit de la
plénitude de l’Etre Suprême et
devient reflet de lui-même. La
beauté d’une telle âme ravit les
anges du Ciel qui s’émerveillent
de la Toute Puissance du
Très-Haut et de son Amour pour
les âmes… L’âme qui reçoit Jésus
en elle irradie Son Amour et Sa
Lumière. ’Eucharistie est
Magnificence Suprême, Grâce des
grâces, Don des dons du Ciel.
Nous pouvons contempler aussi
cette parole explicative du
Saint Curé d’Ars qui nous dit:
L’âme qui communie régulièrement
au corps du Christ, à son entrée
au ciel, Dieu Le Père ne peut
pas ne pas l’accueillir car IL
voit en elle le visage de Son
Fils.
Profitons de ces grâces que le Père nous accorde, elles sont notre auréole de Sainteté…
Jésus désire remplir nos coeurs assoiffés, de Bonheur… de Joie… de Paix… Il se délecte dans les âmes amoureuses de l’Amour… Jésus est à ces âmes là. Elles sont à Lui en ce cours moment d’adoration… En l’Eucharistie, les âmes sont à Jésus et le resteront… "…Jésus est l’Entier qui s’offre au monde. Il se donne pleinement pour que nous le recevions pleinement… En le recevant en nous, nous recevons le Sacré, le Fils de Dieu mort et ressuscité.
Comme le dit St. François d’Assise: " Ne gardez pour vous, rien de vous, afin que vous reçoive tout entier Celui qui s’est donné à vous Tout Entier "
Désirons souvent Jésus, l’Eucharistie est un don merveilleux du Ciel, Jésus est la nourriture de notre âme.
Nous grandissons en perfection parce que Jésus est la perfection même. Le Christ veut que nous devenions une icône vivante de lui, c’est ce qui se produit dans une âme assidue ; jamais créature sur terre n’a jamais été aussi proche de Dieu dans la Sainte Eucharistie.
Lorsque nous recevons la Sainte Eucharistie, il se passe dans notre corps et dans notre âme comme un éblouissement de tout notre être qui divinise petit à petit notre nature humaine.
Pendant ce laps de temps, nous devenons parfaits parce que Dieu est en nous et nous sommes en Lui.
Après chaque Eucharistie, prions que ses effets se multiplient et se prolongent en nous éternellement. De cette façon, Dieu pourra plus rapidement établir sa demeure permanente dans notre coeur.
Voila chers frères et sœurs, le témoignage d’une pauvre âme, très faible, très misérable que Dieu a consacrée pour Le servir, le glorifier et l’honorer et non pour Me servir et me glorifier moi-même. Je n’ai jamais appris la théologie, mais l’Esprit de Dieu m’a instruit et m’a dit : « Réveille tes frères».
Alors je témoigne à temps et à contre temps depuis des années dans divers pays et îles où je suis invitée, avec l’aide de mon ange gardien.
Depuis que je sais ce qu’est l’enfer et ses tortures et que je l’ai expérimenté dans mon âme, je désire le salut de toutes les âmes, sans exception, les bons et les méchants pour lesquels je fais célébrer des messes, je prie et je jeûne. Dieu m’a demandé de faire beaucoup de sacrifices pour mes frères et soeurs d’amour et de pleurer avec lui pour leur salut.
Quand je paraîtrai devant Dieu pour le jugement particulier de mon âme, je devrais répondre de la conversion des âmes que j’ai rencontrées au cours de mon évangélisation dans le monde. Ces âmes, par milliers, c’est Dieu le Père qui les a appelées, de pays en pays, à venir écouter mon témoignage et si vous êtes là aujourd’hui c’est qu’un jour nous serons réunis au ciel.
Chers frères et sœurs, vous allez toutes et tous, à l’heure de votre mort, paraître devant Dieu pour votre jugement. C’est pourquoi j’espère que mon témoignage vous aidera à avoir plus de lumière.
La miséricorde de Dieu peut changer tous les coeurs. Vous savez, mon cœur était malade et Dieu la guéri et je lui ai dit : Seigneur Jésus, Mon Sauveur et mon Dieu, je veux faire mon purgatoire sur la terre pour que à ma mort tu m’emportes loin dans ton Sacré-Cœur.
Alors gardons la confiance et disons à Jésus : "Jésus, j’ai confiance en toi". Si Dieu a guérit la plus grande pécheresse du monde que je suis alors tout le monde peut être sauvé. Aucun péché n’épuisera la grande miséricorde de Dieu et plus on y puise, plus elle augmente. Plus le pêcheur est grand, plus il a droit à la miséricorde de Dieu !
J’ai écrit cinq livrets sur ma conversion qui ont été approuvés par l’église catholique (imprimatur et nihil obstat). Vous pouvez les lire sur mon site.
Voila, chers amis, le témoignage d’une âme misérable qui se sait aimée de Dieu et qui s’est découverte épouse du Christ par un don total de sa vie . Je parcours le monde pour la plus grande gloire de Jésus car Il me l’a demandé ! Et même si je n’ai pas envie de voyager, je le fais par amour pour lui qui a offert Sa vie pour moi et qui m’a invitée à l’imiter et à parcourir le monde comme l’a fait Saint Paul.
Vous savez pourquoi le Christ m’a choisie pour témoigner de Sa miséricorde ? Parce que sur terre, Il n’a pas trouvé plus grande misère et plus grande pécheresse que moi. J’étais hypocrite, menteuse, envieuse … Mais Le Christ m’a appelé à faire le tour du monde pour le salut des âmes ! C’est pourquoi Il m’a guérie pour le glorifier et m’a appelé à le faire aimer, moi une si grande blessée de la vie !
Chers frères et sœurs, je vous aime comme Jésus vous aime…. A la folie et j’ai besoin de votre amour. Aidez Jésus car il souffre beaucoup et Il pleure sur le monde.
Loué soit Jésus Christ et le cœur immaculé de Marie.
Fabienne, votre sœur
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Jésus miséricordieux m’a libérée du spiritisme
Nihil obstat Imprimatur
le 30 novembre 2009, le 1er décembre 2009,
à Paris à Paris
M. Dupuy M. Vidal
INTRODUCTION
Très chers lecteurs, je souhaite, dans ce petit livret, vous parler du spiritisme car, il y a quelques années, je suis entrée dans un centre spirite à Marseille.
Dans la première partie de ce livret, j’aborderai le spiritisme en général et les dangers qui en découlent quand on y adhère.
Dans la deuxième partie de ce livret, je vous raconterai ce que j’ai personnellement vécu à travers diverses expériences.
Le but premier de cet écrit est que tous ceux qui ont touché, ne serait-ce qu’une seule fois, au spiritisme et qui sont peut-être affectés intérieurement par ces expériences retrouvent l’espérance de leur libération grâce à la puissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
PREMIÈRE PARTIE
Actuellement, le spiritisme est répandu dans le monde entier et malheureusement de plus en plus de jeunes y adhèrent chez eux où dans les écoles, sans connaître réellement ce à quoi ils touchent, tout simplement parce que personne ne les a avertis des dangers encourus dans ces diverses techniques démoniaques.
Beaucoup de personnes m’ont raconté leurs diverses expériences spirites. Pour la plupart, elles ont presque toutes commencé par faire tourner un verre sur une table afin d’obtenir des réponses à diverses questions qu’elles se posaient.
Ensuite, beaucoup d’entre elles ont fait d’autres expériences telles que la pratique de l’écriture automatique, tout simplement parce qu’elles avaient perdu un être cher et qu’elles voulaient entrer en contact avec lui. Certaines sont aussi allées rencontrer une voyante « médium » (c’est-à-dire un être qui communique avec les puissances de l’enfer) afin que leur défunt entre en contact avec elles par l’intermédiaire du médium.
Malheureusement, ces personnes qui, intérieurement, ont agi avec sincérité et sûrement avec une grande souffrance dans l’âme, ont cru pouvoir communiquer réellement avec leurs défunts. Malheureusement la vérité n’est pas là.
Ce que beaucoup de personnes ignorent c’est que le monde de l’au-delà, celui que l’on ne peut pas voir sans être mort, est un monde qui peut être très dangereux pour ceux et celles qui y entrent sans connaissance réelle car ce monde est peuplé, d’une part d’anges, mais d’autre part de démons.
L’Église catholique nous instruit là-dessus à travers le Catéchisme : Saint Augustin dit au sujet des anges : « “Ange” désigne la fonction, non pas la nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? Esprit. Tu demandes la fonction ? Ange.
D’après ce qu’il est dit, c’est un Esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un Ange. » De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce qu’ils contemplent « […] sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 18, 10), ils sont « […] obéissants à la voix de sa Parole » (Ps 103, 20).
En tant que créatures purement spirituelles, ils ont intelligence et volonté : ils sont des créatures personnelles et immortelles. Ils dépassent en perfection toutes les créatures visibles. L’éclat de leur gloire en témoigne.
Le Christ est le centre du monde angélique. Ce sont ses anges à lui : « Or quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui […] » (Mt 25, 31). Ils sont à lui parce que créés par et pour lui : « car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, Trônes, Dominations, Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1, 16). Ils sont à lui plus encore parce qu’il les a faits messagers de son dessein de salut : « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés comme serviteurs pour le bien de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut ? » (He 1, 14).
Ils sont là, dès la création et tout au long de l’histoire du Salut, annonçant de loin ou de près ce salut et servant le dessein divin de sa réalisation : ils ferment le paradis terrestre, protègent Lot, sauvent Agar et son enfant, arrêtent la main d’Abraham, la loi est communiquée par leur ministère, ils conduisent le Peuple de Dieu, ils annoncent naissances et vocations, ils assistent les prophètes, pour ne citer que quelques exemples.
Enfin, c’est l’Ange Gabriel qui annonce la naissance du Précurseur et celle de Jésus lui-même.
De l’Incarnation à l’Ascension, la vie du Verbe incarné est entourée de l’adoration et du service des anges. Lorsque Dieu « introduit de nouveau dans le monde le Premier-né, il dit : “Que tous les anges de Dieu l’adorent !” » (He 1, 6).
Leur chant de louange à la naissance du Christ n’a cessé de résonner dans la louange de l’Église : « Gloire à Dieu… » (Lc 2, 14). Ils protègent l’enfance de Jésus, Le servent au désert,
Le réconfortent dans l’agonie, alors qu’il aurait pu être sauvé par eux de la main des ennemis comme jadis Israël. Ce sont encore les anges qui « évangélisent » (Lc 2, 10) en annonçant la Bonne Nouvelle de l’Incarnation, et de la Résurrection du Christ. Ils seront là au retour du Christ qu’ils annoncent, au service de son jugement (C.E.C. 329-333). Il est important de savoir que chacun de nous a un Ange gardien.
Du début de l’existence au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession. « Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. » Dès ici-bas, la vie chrétienne participe, dans la foi, à la société bienheureuse des anges et des hommes, unis en Dieu (C.E.C. 336).
Très chers lecteurs, à côté de nos amis célestes, les anges, il existe ce qu’on appelle les anges déchus. Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu, qui, par envie, les fait tomber dans la mort.
L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable. L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. « Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais. »
L’Écriture parle d’un péché de ces anges. Cette « chute » consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne.
Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : « […] vous serez comme Dieu […] » (Gn 3, 5). Le diable « […] pèche dès le commencement » (1 Jn 3, 8), « […] père du mensonge […] » (Jn 8, 44). C’est le caractère irrévocable du choix des anges, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que leur péché ne peut être pardonné. « Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort » (C.E.C. 391-93).
Dans toutes les pratiques de spiritisme, nous ne pouvons être en contact qu’avec un démon encore appelé, comme nous l’avons vu plus haut, ange déchu. Il est donc nécessaire de savoir que le spiritisme ne nous permettra jamais d’être en lien avec nos êtres chers qui ont trépassé.
Nos défunts sont soit au ciel, soit au purgatoire, soit en enfer. S’ils sont morts dans la grâce et l’amitié de Dieu et s’ils sont parfaitement purifiés, ils vivent toujours avec le Christ, et sont semblables à Dieu, parce qu’ils le voient « tel qu’il est » (1 Jn 3, 2), « Face à face » (1 Co 13, 12).
Si nos défunts sont morts dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais sont encore imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, ils souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel (C.E.C. 1030).
L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre lui, contre notre prochain ou contre nous-même : « […] Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jn 3, 14-15).
Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères. Mourir en état de péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu signifie demeurer séparé de lui pour toujours par notre propre liberté. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot « enfer » (C.E.C. 1033).
Jésus parle souvent de la « géhenne » – du « feu qui ne s’éteint pas » – réservée à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir, et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps.
Revenons maintenant aux personnes qui ont fait tourner les tables, tourner les verres, communiqué avec les démons par un guéridon, participé à des expériences spirites diverses chez elles ou dans des centres spécialisés dans le spiritisme ou encore pratiqué l’écriture automatique en croyant sincèrement que leur défunt leur parlait.
Dans les cas précités, il est important de prendre rapidement conscience que le démon nous a trompés parce qu’on a désobéi à ce que Dieu nous commande.
Satan est le singe de Dieu. Il peut prendre n’importe quelle apparence et n’importe qu’elle voix. Il peut prendre l’apparence d’un de vos défunts ou imiter sa voix. Il faut savoir que le démon peut nous donner n’importe quels renseignements sur nos êtres chers car il connaît leur passé et il lui est facile de dévoiler certaines parties de leur vie pour nous laisser croire que c’est un membre défunt de notre famille qui s’adresse à nous.
Il lui est également facile de nous donner quelques renseignements précis sur notre vie actuelle car il connaît le présent puisqu’il le voit lui-même et connaît notre vie.
Mais il ne peut jamais dévoiler l’avenir d’une personne car il ne peut pas connaître ce qu’il va arriver à quelqu’un étant donné que Dieu a créé chaque personne avec un total libre arbitre. Cependant, il ne se gêne pas pour faire croire à un pseudo-avenir, qui va totalement à l’encontre du plan d’amour que Dieu a sur nous.
Tous ceux qui ont pratiqué des séances de spiritisme doivent être conscients qu’ils ont été en contact avec des esprits maléfiques qui sont venus les rejoindre pour exploiter leur curiosité.
Ces mauvais esprits peuvent être délivrés des corps humains par la prière et le jeûne, nous dit la Bible. Il sera également nécessaire de prendre rendez-vous chez un prêtre pour rompre ces liens infernaux dans la puissance du sacrement de la réconciliation et de demander à l’Église des prières de libération. Vous savez que le Seigneur a donné à son Église une autorité sur les démons.
L’exorciste du diocèse est mandaté officiellement par l’évêque pour ce service dans l’Église et bien sûr, quand on est lié, il est nécessaire de le rencontrer.
Très chers lecteurs, le spiritisme, malheureusement, est répandu dans le monde entier. Un pays comme le Brésil où le spiritisme est très répandu a dû ouvrir des unités psychiatriques spéciales pour accueillir les malades qui, en réalité, ont été détruits par le diable dans le spiritisme et beaucoup de ces malades ont pu guérir grâce à leur consécration au Cœur immaculé de Marie.
Personnellement, je me consacre souvent au Cœur de notre très chère maman céleste, de la façon suivante : MON CHER ENFANT, DONNE-MOI TON RIEN, DONNE-MOI TOUT, JE T’AIME. JE SUIS TA MAMAN ET JE VEUX TE CONDUIRE SUR LA ROUTE DU PARADIS. CONSACRE-TOI À MON CŒUR IMMACULÉ, CONSACRE-MOI TES PENSÉES, TES ACTIONS, TES JOURNÉES. JE SAURAI TE PRENDRE DANS MES BRAS ET TE CONSOLER. PROMETS-MOI DE TOUJOURS PENSER À MOI EN RÉCITANT MON SAINT ROSAIRE. NE M’OUBLIE PAS. JE T’AIME TANT.
Prions beaucoup Marie car elle peut nous délivrer de n’importe quel démon en priant le chapelet. La prière sera nécessaire à notre délivrance car le spiritisme a enlevé peu à peu toute confiance en Dieu, puisqu’on a cherché ailleurs ce que Dieu aurait pu nous donner ; et, progressivement, le démon a fait disparaître la prière et l’union avec Dieu puisque les réponses que nous avons reçues du malin ont suffi à nous satisfaire.
Nous nous sommes passés de l’aide divine et nous sommes tombés dans un piège. Notre âme souffre puisqu’on a péché. Il y a donc urgence à retrouver Dieu à travers tous les sacrements, à travers l’oraison et l’adoration pour retrouver la paix et la joie.
Il faut savoir que, pendant la confession, c’est le Seigneur Jésus lui-même qui se trouve seulement caché derrière le prêtre et qui vient nous pardonner de tout son cœur afin que nous soyons totalement libérés de Satan et de tous les démons qui nous ont envahis à cause de ces techniques qui ne viennent pas de Dieu.
Quand on va se confesser, le Seigneur Jésus ouvre tout grand ses bras et nous accueille avec tout son amour et toute sa miséricorde dans son divin cœur et là Dieu est heureux car il peut sauver notre âme.
Le Seigneur Jésus nous invite ensuite, après la confession, à prendre l’Eucharistie qui est un véritablement sacrement de guérison, du moment qu’on prend l’hostie après s’être confessé, donc lavé de tout péché. Seul Dieu, Jésus-Christ, peut vous redonner entièrement votre liberté d’enfant de Dieu.
Cependant pour retrouver cet état de réconciliation parfaite avec Dieu, il est nécessaire de renoncer à plusieurs choses : Il faut d’abord quitter toutes les pratiques spirites et, si on a pratiqué chez soi, il faudra faire appel à un prêtre afin qu’il vienne bénir notre maison qui, je le conseille, devrait être consacrée au Sacré-Cœur de Jésus et de Marie.
Il faudra ensuite déchirer et jeter tous les livres et objets que l’on a utilisés dans ces diverses pratiques et rechercher la vraie lumière, que l’on peut seulement trouver dans les évangiles, et vivre de cette lumière. Quand on rencontre la lumière du Christ, on a envie de se rapprocher de lui tellement Jésus est bon et miséricordieux.
L’Église nous apprend que l’on peut communier avec nos défunts : « Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car “Il considérait en outre qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui s’endorment dans la piété, et c’est là une pensée sainte et pieuse” (2 M 12, 45) ».
Quand nous prions pour nos êtres chers qui sont soit au purgatoire soit au ciel, alors notre prière ne reste jamais sans réponse. Cette prière leur va droit au cœur et à leur tour ils intercèdent auprès de Dieu pour nous obtenir des grâces particulières tant que nous sommes sur terre. Ce qui les touche le plus c’est quand on fait célébrer des messes pour leur âme et quand on prie le rosaire pour leur délivrance.
DEUXIÈME PARTIE
Je souhaite maintenant vous livrer, dans cette deuxième partie, ce que j’ai personnellement vécu dans le spiritisme. Il y a environ onze années de cela, je me suis rendue un jour dans un centre spirite en France, à Marseille, plus précisément. Dans ce centre, j’ai rencontré des personnes qui étaient des médiums.
Je rappelle qu’il y a une différence entre un médium et un mystique. Un médium est toujours en lien avec les puissances de l’enfer et un mystique est toujours uni à Dieu et à tout le ciel.
Ce centre était composé d’une pièce unique où l’on pouvait assister à divers enseignements spirites.
Ces enseignements étaient donnés par le responsable du lieu et ce monsieur était un gourou qui parlait beaucoup de la religion spirite fondée par Alan Kardec (1804-1869). Selon cet ennemi de la foi catholique, l’être humain serait composé de l’âme qui se trouve dans le corps physique par l’intermédiaire d’un corps astral encore appelé périsprit à travers lequel peuvent se manifester les esprits célestes.
Certains médiums aperçoivent ces esprits sous la forme d’ectoplasme, ou encore certains les entendent. C’est encore par ce périsprit que les désincarnés (c’est-à-dire les esprits des morts) prennent possession de l’intelligence de l’homme. De ce fait, l’homme devient un canal, encore appelé médium.
Dans cette fausse religion, il est traité de la réincarnation. On n’évoque jamais la résurrection de la chair qui fait partie intégrante de notre credo chrétien.
Le Catéchisme de l’Église catholique nous enseigne que la mort est la fin du pèlerinage terrestre de l’homme, du temps de grâce et de miséricorde que Dieu lui offre pour réaliser sa vie terrestre selon le dessein divin et pour décider son destin ultime. Quand a pris fin l’unique cours de notre vie terrestre, nous ne reviendrons plus à d’autres vies terrestres. « […] les hommes meurent une seule fois […] » (He 9, 27). Il n’y a pas de réincarnation après la mort.
J’ai assisté pendant plusieurs mois à diverses conférences spirites et à divers enseignements touchant à des sujets occultes.
Un jour, au cours d’une causerie, le gourou du centre spirite a proposé aux personnes présentes de venir assister, une fois par semaine, à une séance de spiritisme privée, le mercredi soir. J’ai donc participé pendant un an aux diverses séances spirites.
Les médiums présents nous délivraient des messages personnels ou des messages pour l’humanité et nous étions même contactés par des soi-disant extraterrestres. Ces créatures angéliques ne sont que des anges déchus car ils ont librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu.
Ces êtres déchus, très mauvais, se gardent bien de dire qu’ils sont des démons mais au contraire, ils se font passer pour des saints tels que le saint Curé d’Ars, le saint Padre Pio, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore pour de grandes personnalités.
Pendant toute une année, j’ai écouté tous les mercredis soir les différents messages que venaient nous délivrer les démons de l’enfer. Cependant, à ce moment-là, je ne savais pas que j’étais trompée par les puissances du mal.
Un jour le gourou m’a personnellement proposé d’ouvrir mes chakras afin de me libérer totalement de mes soi-disant vies antérieures. Il a ouvert deux chakras sur ma personne, respectivement le chakra du troisième œil qui est un chakra au milieu des yeux, puis le chakra du cœur qui se trouve au milieu de la poitrine.
Les chakras sont des centres d’énergie répartis le long de la colonne vertébrale et qui sont des centres de perception ou de captation de l’énergie cosmique que nous captons par le chakra situé à la base de la colonne vertébrale qui met en contact avec la terre et cette énergie qui s’appelle kundalini doit monter le long de la colonne vertébrale, la shushumna, et de chaque côté de ce canal central qu’est la shushumna vous avez deux canaux, ida et pingala, qui se croisent précisément en sept points qui correspondent aux sept chakras principaux. En fait il y en a environ cent vingt chakras.
Après avoir fait ouvrir des centres énergétiques, je suis tombée dans un très grand désespoir et je suis tombée très malade physiquement. Je sentais le démon me torturer pour tout.
Jésus et Marie m’ont peu à peu aidée à me confesser et j’ai demandé à recevoir cinq fois le sacrement des malades dans l’Église catholique. Grâce à ces sacrements et à la sainte Eucharistie, j’ai pu tenir debout. Puis, peu avant que je quitte le centre spirite, le Seigneur Jésus est venu lui-même me donner une vision de sa miséricorde infinie.
J’ai vu Jésus Miséricordieux qui venait me délivrer de la damnation éternelle et peu de temps après le Seigneur m’a ramené vers l’Église catholique.
Très chers lecteurs, n’oubliez jamais ce que l’Écriture sainte nous dit dans le Deutéronome, chapitre 18, versets 10 à 13 :
« Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, qui s’adonne à la divination, aux augures, aux superstitions et aux enchantements, qui ait recours aux charmes, qui consulte les évocateurs et les sorciers, et qui interroge les morts.
Car tout homme qui fait ces choses est en abomination à Yahweh, et c’est à cause de ces abominations que Yahweh, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras intègre avec Yahweh, ton Dieu. »
CONCLUSION
L’Église, à travers son Catéchisme, nous enseigne que toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir.
La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées.
Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie, par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain – fut-ce pour lui procurer la santé – sont gravement contraires à la vertu de la religion.
Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises ni l’exploitation de la crédulité d’autrui.
Je terminerai simplement en disant merci à Jésus et à Marie d’avoir sauvé mon âme et de m’avoir délivrée de l’emprise des démons. Je suis maintenant libre dans l’Esprit Saint et je donne de nombreuses conférences dans plusieurs pays.
Alors, gloire à Dieu qui m’a ressuscitée et qui n’attend que le retour de tous ses enfants qui ont touché au spiritisme car Dieu nous aime tous à la folie et veut nous donner sa Vie en plénitude. Plus grand a été mon péché, plus grande a été la miséricorde de Dieu pour moi.
Loués soient Jésus-Christ et le Cœur immaculé de Marie.
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J’ai quitté l’ordre de la Rose-Croix AMORC
Nihil obstat Imprimatur
le 30 novembre 2009, le 1er décembre 2009,
à Paris à Paris
M. Dupuy M. Vidal
INTRODUCTION
Très chers lecteurs, avant de trouver le chemin, la vérité et la vie, j’ai étudié l’ésotérisme pendant des années, que ce soit dans l’Ordre de la Rose-Croix AMORC ou encore à travers l’étude des fondateurs du Nouvel Âge et des faux dieux, études qui ont été particulièrement pénibles, spécialement en ce qui concerne les enseignements d’Alice Bailey, Rudolph Steiner, Helena Petrovna Blavatsky.
Cette dernière, par la complexité de ses écrits, m’a beaucoup troublée, spécialement quand j’ai essayé d’étudier la doctrine secrète, que j’ai totalement rejetée plus tard, d’une part, car ces écrits sont très difficiles à comprendre et, d’autre part, parce qu’ils sont totalement inconciliables avec la foi catholique.
Un peu plus loin, j’exposerai ma pauvre expérience dans l’Ordre de la Rose-Croix AMORC, expérience très décevante car elle m’a entraînée à un grand désespoir et à un vide intérieur infini.
Au fur et à mesure que les années ont passé, j’ai pris conscience de l’inutilité de toutes ces études qui m’entraînaient à connaître le Dieu de mon cœur et non le vrai Christ Jésus, le seul vrai Dieu et sauveur de tous les hommes.
MON EXPÉRIENCE DANS L’ORDRE DE LA ROSE-CROIX AMORC
Un jour, en visite chez ma cousine, j’ai rencontré une de ses amies qui faisait partie de l’ordre de la Rose-Croix AMORC.
Nous avons fait connaissance très rapidement et après avoir sympathisé toutes les deux, elle m’a parlé des enseignements qu’elle avait étudiés pendant des années dans cet ordre ésotérique, enseignements qu’elle avait renoncé à poursuivre car cela ne l’intéressait plus. Elle s’était mise à méditer et à prier.
Comme j’étais dans une recherche profonde de la Connaissance, je lui ai demandé l’adresse de l’Ordre afin de pouvoir avoir un premier contact avec eux.
Très rapidement, j’ai commencé à recevoir des monographies, au rythme de quatre par mois, et je peux témoigner, pour y être resté quelque temps, que le Seigneur Jésus n’est jamais reconnu comme le Sauveur.
Et ceci est un signe parfait de l’ennemi qui a réussi à singer une doctrine afin d’éloigner des milliers de personnes de la Sainte Trinité.
Après un pèlerinage dans un lieu marial, j’ai reçu bien des grâces de la très Sainte Vierge Marie pour quitter cet ordre.
De retour, je me suis décidée à écrire à l’impérator de l’Ordre de la Rose-Croix AMORC (qui signifie ancien et mystique ordre de la Rose-Croix).
L’impérator est le grand maître et quand quelqu’un veut partir très librement, il doit l’avertir par écrit. C’est alors que j’ai reçu un courrier de sa part, qui me demandait la raison pour laquelle j’avais décidé de partir et j’ai simplement répondu que je souhaitais revenir dans l’Église catholique, car j’avais reçu le baptême peu après ma naissance.
J’ai longtemps remercié Dieu de m’avoir libérée des chaînes qui me liaient à cet ordre ésotérique.
Mes frères et sœurs rosicruciens ont respecté ma liberté de partir. Avec eux, je faisais partie d’une loge ; ceci venait en supplément des enseignements que je recevais à mon domicile, sous forme de petits fascicules, qu’on appelle « monographies ».
Certains de mes amis ont été déçus mais avec une très grande charité je leur ai répondu que je croyais que seul Jésus-Christ était le Sauveur et que tout ce que j’avais pu apprendre au fur et à mesure des années, dans cet ordre, n’était que poussière pour moi.
Nous avons continué quelque temps à nous rencontrer, mais assez rapidement j’ai suivi la voie que Jésus-Christ m’avait tracée. Je me sentais comme ressuscitée par Jésus d’amour et je croyais fermement qu’il était mon Seigneur et mon Dieu et mon seul Sauveur.
J’ai senti dans mon cœur combien le Seigneur Jésus me demandait de prier pour leur repentir et avec l’aide de Dieu et de sa très Sainte Mère Marie, j’ai réussi à convaincre une amie rosicrucienne de quitter cet ordre.
En tant que chrétienne catholique, mon devoir était de l’aider à retrouver le seul vrai Dieu de la Vie, Jésus-Christ, d’autant plus qu’elle l’avait oublié depuis de très nombreuses années car elle s’était affiliée à l’ordre de la Rose-Croix AMORC depuis très longtemps.
Depuis, elle s’est mise à retourner à l’église, à se confesser, à prier le chapelet et maintenant elle est heureuse car elle espère son salut éternel et elle croit en la miséricorde infinie du Seigneur Jésus dès que l’on se repent. Toutes les deux, nous sommes devenues des enfants prodigues.
Je rencontre, au cours de mes diverses conférences dans le monde, des personnes qui viennent me dire qu’elles aussi ont fait partie de cet ordre ésotérique, mais après que l’Esprit Saint les a éclairées, elles m’avouent qu’elles ne se doutaient pas de la nocivité des enseignements et elles rendent grâce à Dieu de les avoir libérées de Satan.
Ce que j’ai remarqué dans ces personnes, c’est qu’elles n’avaient pas réellement conscience de leur péché d’infidélité envers la Sainte Trinité qui doit être adorée en premier. Pour mes autres frères et sœurs, qu’on appelait dans l’Ordre des fratres et des sorores, je continuerai à prier toute ma vie Jésus miséricordieux, afin qu’un jour et même peut-être à l’heure de la mort ils crient de tout leur cœur devant le Seigneur Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Si vous saviez combien le Seigneur Jésus les aime, et combien il a souffert de les voir éloignés de son divin cœur. Dès que ces âmes d’amour reviennent à l’unité de l’Église, alors le bon et doux Jésus ne souffre plus car l’enfant prodigue est revenu sur la route du paradis.
Dans l’Ordre de la Rose-Croix AMORC, je me suis arrêtée au septième degré et j’ai passé quelques initiations ésotériques puisque je faisais partie intégrante de la loge.
Je peux témoigner que ces initiations ne m’ont apporté que des angoisses et elles m’ont remplie d’orgueil spirituel. Alors pour en être libérée, j’ai dû beaucoup prier le chapelet. J’ai aussi fait célébrer bien des messes pour le salut de mon âme et pour retrouver la paix.
En dehors des initiations, on se réunissait souvent en loge pour assister à des rituels qui ne m’ont jamais rien apporté ; bien au contraire, j’ai le souvenir qu’une fois, je suis partie en courant me cacher dans une autre pièce, tellement les expériences étaient fortes.
J’ai connu un monsieur avec qui je partageais le toit comme frère et sœur et qui faisait également partie de cet ordre. Il me disait qu’il avait largement atteint le douzième degré.
Comme il laissait traîner ses monographies n’importe où dans la maison, il m’a suffi de regarder à quel stade il en était. Il est malheureusement resté là-dedans et je continue de prier pour que la miséricorde divine vienne justifier un jour sa pauvre âme. Je respecte sa liberté intérieure de servir Dieu ou de servir Satan.
Personnellement, je préfère suivre les conseils des apôtres du Seigneur Jésus qui ont fondé la Sainte Église catholique. J’ai particulièrement été touchée par la Parole de Dieu, dans la première épître de saint Jean, qui nous demande de nous garder des antichrists.
« Petits enfants, voici venue la dernière heure. Vous avez ouï-dire que l’Antichrist doit venir ; et déjà maintenant beaucoup d’antichrists sont survenus : à quoi nous reconnaissons que la dernière heure est là. Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas des nôtres. S’ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous.
Mais il fallait que fût démontré que tous n’étaient pas des nôtres. Quant à vous, vous avez reçu l’onction venant du Saint, et tous vous possédez la science. Je vous ai écrit, non que vous ignoriez la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne provient de la vérité. Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ ? Le voilà l’Antichrist ! Il nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils ne possède pas non plus le Père. Qui confesse le Fils possède aussi le Père. Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le début demeure en vous. Si en vous demeure ce que vous avez entendu dès le début, vous aussi, vous demeurerez dans le Fils et dans le Père. Or telle est la promesse que lui-même vous a faite : la vie éternelle. Voilà ce que j’ai tenu à vous écrire au sujet de ceux qui cherchent à vous égarer.
Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne. Mais puisque son onction vous instruit de tout, qu’elle est véridique, non mensongère, comme elle vous a instruits, demeurez en lui. Oui, maintenant, demeurez en lui, petits enfants, pour que, s’il venait à paraître, nous ayons pleine assurance, et non point la honte de nous trouver loin de lui à son Avènement. »
Chers lecteurs, j’ai eu le temps de me rendre compte que tout ce que j’apprenais dans les monographies ou encore en loge ne servait à rien pour mon évolution intérieure, ou encore pour propre mon salut éternel, puisque quand on est catholique, on comprend que la seule initiation vraie, c’est la rencontre personnelle avec la Sainte Trinité qui se trouve au fond de notre propre cœur et c’est la seule qui peut réellement nous épanouir et nous donner la vraie Vie.
Dans cet ordre ésotérique, j’ai appris bien des choses inutiles, comme par exemple l’enseignement sur le karma et la réincarnation.
Le Catéchisme de l’Église catholique nous enseigne que la mort est la fin du pèlerinage terrestre de l’homme, du temps de grâce et de miséricorde que Dieu lui offre pour réaliser sa vie terrestre selon le dessein divin et pour décider son destin ultime. Quand a pris fin l’unique cours de notre vie terrestre, nous ne revenons plus à d’autres vies terrestres. « […] les hommes meurent une seule fois […] » (He 9, 27). Il n’y a pas de réincarnation après la mort.
J’ai pris conscience que si l’Église enseigne que la réincarnation n’existe pas, il n’était pas utile que je reste dans un ordre qui m’enseignait le contraire. En saint Luc, chapitre 23, versets 42 et 43, nous avons une preuve que la réincarnation n’existe pas : « Et il dit : “Jésus, souvenez-vous de moi, quand vous reviendrez avec votre royauté.” Et il lui dit : “Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.” »
Et là, chers lecteurs, nous voyons toute la miséricorde de Dieu qui pardonne au pécheur et qui lui ouvre le ciel tout simplement parce que le pécheur le reconnaît comme son Seigneur et son Dieu. Nous savons qu’aucun péché n’épuisera sa miséricorde infinie, si nous acceptons de reconnaître notre faute auprès d’un prêtre, derrière lequel il se cache toujours pour nous pardonner, car Jésus est notre seul ami vrai, le seul vers qui on peut pencher notre cœur en étant sûr qu’il soit là à la porte et qu’il frappe pour y entrer. Si Dieu a ouvert le Paradis au bon larron, c’est que la réincarnation n’existe vraiment pas.
À travers les monographies, j’ai étudié la visualisation, la méditation et bien des choses qui ne m’ont jamais servi.
Au contraire, ces techniques m’ont détruite car les anges déchus sont entrés en moi par mes chakras ouverts et ils ont essayé d’enlever la foi de mon cœur. Pour un temps, ils y ont réussi, mais, par la grâce de Dieu, la sainte Vierge Marie veillait sur moi, tout comme elle veille sur tous ses enfants qui l’aiment. À travers toutes ces études, j’ai également choisi librement de commander bien des livres d’auteurs rosicruciens, et après en avoir pris connaissance, j’ai senti un grand appel à m’en séparer. Après les avoir déchirés, je les ai jetés car, au cours d’un pèlerinage à Medjugorje, on nous avait demandé de nous débarrasser de tout ce qui n’était pas catholique.
Quelques années plus tard, en faisant une comparaison avec la doctrine de la foi catholique, je n’ai trouvé qu’hérésie sur hérésie.
Dans les divers livres d’auteurs rosicruciens que j’ai lus, j’ai trouvé que ces personnes se glorifiaient elles-mêmes et qu’elles s’adoraient. C’est le signe parfait d’un faux prophète car un vrai docteur glorifie toujours le Seigneur Jésus, se renie, se place toujours derrière le Christ et se considère comme un serviteur inutile et non comme un maître.
Prendre le nom de Maître, c’est usurper au Seigneur Jésus ce qui lui revient de droit. Lui seul est le Maître de nos âmes. Celui qui s’élève contre cela commet un péché d’orgueil démesuré. Le Seigneur Jésus, tout en étant Dieu, ne s’est pas glorifié lui-même mais il a glorifié le Père éternel.
Je remercie vivement Jésus-Christ qui m’a libérée de l’illusion et du goût de toujours connaître davantage et le Seigneur m’a invitée à être humble si je voulais me sauver, il m’a invité à la petitesse et au vrai service. Ce n’est pas parce que l’on porte un tablier quand on va en loge qu’on est un vrai serviteur. On croit servir mais en fait on est victime de l’ennemi qui se joue de nous.
Satan s’est perdu à cause de son grand orgueil, alors dans sa haine infinie, il veut entraîner toutes les âmes en enfer à sa suite. C’est pourquoi il entraîne beaucoup d’âmes à trahir Jésus-Christ en quittant la religion catholique. On ne peut pas associer la sainte croix du Christ avec une rose. La Rose de Satan est le signe de la fusion de tous les adversaires de Dieu, surtout des adversaires du Christ Jésus, de sa croix, de son précieux sang ; elle est le signe de la rébellion.
Je vous assure que dans cet ordre je n’ai jamais entendu parler de la Divinité du Christ, de la Très Sainte Trinité, de la Sainte Vierge Marie, du purgatoire et de l’enfer, de l’infaillibilité pontificale, de l’autorité de l’Église et des Commandements de Dieu.
Tout cela est occulté et donc, il est aisé de comprendre que cela est signé. Au jour du jugement, devant la très Sainte Trinité, je devrais présenter bien des actes de miséricorde, bien des œuvres de charité pour que Dieu m’accepte dans son Paradis.
Ce qui est sûr, c’est qu’il me demandera compte du temps que j’ai perdu dans l’étude de ces fausses doctrines et de l’argent que j’ai dépensé là-dedans alors que j’aurais pu le partager tout simplement avec ceux qui avaient faim. Je l’ai précisé tout à l’heure, Satan, étant le Père du mensonge, veut perdre toutes les âmes que Dieu a créées par pur amour pour leur donner sa Vie en plénitude.
Or comment avoir cette vie en nous, si intérieurement nous sommes dominés par la Bête en adhérant à de fausses doctrines ?
Méfions-nous de tous ces enseignements qui ne viennent pas de Dieu et fuyons-les avec horreur tant que nous sommes dans le temps de la grande miséricorde divine car viendra le temps de la justice où aucun apostat n’aura plus le temps de se convertir. Dieu nous appelle sans cesse au repentir et quand il m’a appelée, il m’a totalement délivrée des enseignements et des initiations.
Ensuite il m’a montré combien Satan était le chef de ces initiations ésotériques et combien c’était lui qui les donnait. Par contre Jésus, lui, dans sa très grande simplicité, nous propose, à travers son Église, qui est son cœur, de prendre les sacrements qui nous aideront à cheminer sur la route du paradis.
Dans l’ordre de la Rose-Croix, je n’avais aucun espoir de retrouver mes défunts et je n’ai jamais entendu parler de la prière du Rosaire, du chemin de croix, de la messe qui aurait pu aider mes défunts à se libérer des peines du purgatoire.
Pourtant après cette seule vie terrestre, nous paraîtrons tous, sans exception, devant la très Sainte Trinité pour le jugement particulier de notre âme.
Le Catéchisme de l’Église catholique nous enseigne que la mort met fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ.
Le Nouveau Testament parle du jugement principalement dans la perspective de la rencontre finale avec le Christ dans son second avènement, mais il affirme aussi à plusieurs reprises la rétribution immédiate après la mort de chacun en fonction de ses œuvres et de sa foi.
La parabole du pauvre Lazare et la parole du Christ en Croix au bon larron, ainsi que d’autres textes du Nouveau Testament, parlent d’une destinée ultime de l’âme qui peut être différente pour les unes et pour les autres.
Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours.
CONCLUSION
Quand je faisais partie de l’Ordre de la Rose-Croix AMORC, j’aurais pu assister à la messe si je l’avais souhaité, mais je n’aurais jamais pu communier.
Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’on ne peut pas être catholique et adhérer à une doctrine qui est incompatible avec les enseignements de l’Église.
Si on communie alors qu’on est dans cet ordre, tout comme quand on est dans la Franc-Maçonnerie, alors il faut savoir que la parole de saint Paul s’applique.
En ce qui concerne la communion eucharistique, saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, chapitre 11, verset 27 et suivants nous dit :
« C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira le calice du Seigneur indignement sera coupable envers le Corps et le Sang du Seigneur. « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice ; car celui qui mange et boit [indignement], sans discerner le Corps du Seigneur, mange et boit son propre jugement. « C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de gens débiles et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. »
Donc si nous savons que nous sommes en état de péché grave, et que nous ne nous sommes pas confessés, restons simplement à notre place et contentons-nous d’une communion spirituelle avant la prochaine confession. Chers lecteurs, quand le Seigneur Jésus est venu nous sauver, il n’a jamais condamné quelqu’un quand il prêchait sur terre. Jésus veut le salut de toutes les âmes et c’est pourquoi il veut qu’avant de communier, nous soyons confessés et totalement réconciliés avec lui, afin de ne pas apporter la condamnation sur nous-mêmes. Je remercie de tout mon cœur Jésus et Marie qui m’ont délivrée de la damnation éternelle en me retirant de cet ordre.
Un jour, au cours d’un pèlerinage à Medjugorje, la très Sainte Vierge Marie m’a fait savoir que l’Ordre de la Rose-Croix AMORC était une secte et après avoir suivi ses conseils qui étaient de m’en retirer, je me suis dirigé vers un prêtre de l’Église catholique qui m’a confirmé que tout cela était vrai.
Cet ordre est mentionné dans le rapport sur les sectes, N° 1687, du 10 juin 1999.
Maintenant que Jésus d’amour a effacé mon péché après avoir reconnu ma faute auprès d’un prêtre, j’invoque souvent Maria Rosa Mystica qui vient écraser les trois roses de Satan.
La Rose blanche, qui est exprimée par une science sans le Vrai Dieu trois fois saint, la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
La Rose rouge est le signe de la fusion de tous les adversaires de Dieu, surtout des adversaires du Christ, de sa passion, de sa croix, de son sang très pur, ce sont les apostats des derniers temps.
La Rose dorée de Satan représente l’idolâtrie du moi, « être comme Dieu ».
Très chers lecteurs, en ces temps difficiles, je vous exhorte à fuir tous les loups…
Loués soient Jésus-Christ et le Cœur immaculé de Marie.
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Astrologie ou confiance en Dieu
Nihil obstat Imprimatur
le 30 novembre 2009, le 1er décembre 2009,
à Paris à Paris
M. Dupuy M. Vidal
INTRODUCTION
Chers lecteurs, je souhaite vous raconter mon expérience avec l’astrologie. Pendant des années, j’ai fréquenté des astrologues et ceci depuis l’âge de 16 ans. A cette période de ma vie, j’ai contacté par courrier une astrologue suite à une annonce écrite dans un journal.
Quand j’ai reçu le dossier, il me fut demandé de donner ma date de naissance, l’heure de naissance, le lieu de naissance et quelques temps plus tard, j’ai reçu un courrier avec mon thème qui contenait plusieurs pages.
Je l’ai lu et relu pendant quelques temps et là j’ai découvert des prédictions sur mon avenir concernant ma vie privée et dans ce thème il me fut clairement dit que je devais avoir un accident et bien d’autres choses terribles.
Cela m’a causé des troubles pendant de nombreuses années. Ces prédictions m’ont beaucoup perturbée et j’avoue n’avoir vécu qu’en fonction de ces prédictions diaboliques.
Pendant très longtemps, j’ai ressenti des angoisses terribles et c’est grâce à un premier pélerinage à Medjugorje que j’en ai été libérée par la puissance de la vierge Marie.
Environ dix ans plus tard, je fis connaissance d’une dame qui, par la suite, est devenue une amie. Cette personne, pratiquait l’astrologie karmique et un jour, elle m’a proposé d’établir mon thème karmique.
Alors puisque j’emploie le mot karmique, il me semble que je dois d’abord donner quelques explications sur le karma. Notion clé de l’hindouisme, du jainisme et du bouddhisme, il a fait l’objet d’interprétations souvent très diverses.
A l’origine, à l’époque védique, il indiquait l’acte rituel en général un sacrifice par lequel une personne accédait au bonheur ou à la béatitude de l’au-delà. Avec l’apparition du jainisme et du bouddhisme vers le 6ème siècle avec Jésus Christ, le karma perdit sa connotation salvifique : La voie de la libération par la connaissance de l’atman ou soi dans la doctrine du Samsara, le karma devient le cycle perpétuel de naissance et de mort des hommes (hindouisme) ou de renaissance – bouddhisme.
Dans l’optique du Nouvel Age, la loi du karma est souvent considérée comme l’équivalent moral de l’évolution cosmique. Elle n’a donc plus rien à voir avec le mal ou la souffrance, toutes illusions qu’il faut accepter comme faisant partie d’un jeu cosmique mais est la loi universelle de cause à effet qui fait partie du grand mouvement de l’univers interdépendant vers l’équilibre moral.
Chers lecteurs, je reviens maintenant sur cette période de ma vie où j’ai consulté cette amie qui m’a proposée d’établir mon thème karmique. Elle a donc établit ce thème en le basant sur mes soit disant vies antérieures. Puisque je viens de parler de vies antérieures, je me dois d’aborder simplement le sujet de la réincarnation.
Dans le Nouvel Age, la réincarnation est liée à la notion d’évolution ascendante vers le divin. A l’opposé des religions Indiennes ou de celles qui s’en inspirent, le nouvel âge voit la réincarnation comme une progression de l’âme individuelle vers une plus grande perfection.
Ce qui se réincarne est essentiellement la partie la plus immatérielle ou spirituelle de la personne et plus précisément c’est sa conscience, cette étincelle d’énergie qui participe de l’énergie cosmique ou christique. La mort n’est qu’alors que le passage de l’âme d’un corps à l’autre.
Dès que cette amie astrologue eut mis en forme ce thème, elle me l’a donné et c’est là que j’ai trouvé que dans ma date de naissance ressortait le chiffre 14 qui correspondrait, selon sa connaissance, à une lourde dette karmique que j’aurai contracté dans ma dernière vie.
A ce moment là, je croyais fermement aux vies antérieures, d’autant plus que je n’étais pas encore éclairée par l’Esprit Saint et le démon me montrait en esprit, sous forme de flash, mes vies passées.
Après que cette amie me fit une explication très développée de ce thème, j’ai compris, à ce stade de mon évolution intérieure, que j’avais contracté une lourde dette karmique sur la famille.
Ceci m’a complètement déstabilisée et j’en ai été perturbée très longtemps.
Le démon me tenait dans la peur, dans l’angoisse et dans une grande culpabilité.
Pour être libérée de tout ceci, j’ai du faire donner beaucoup de messes pour mon âme et j’ai du réciter de nombreux rosaires pour retrouver la paix, paix acquise également après m’être confessée et après avoir fait coupé les liens par un prêtre car, sans en être vraiment consciente, j’avais vendu mon âme au diable puisque j’avais adhéré à l’astrologie qui est totalement en abomination à Dieu.
Dans le Deutéronome au chapitre 18, il est écrit :
« On ne trouvera chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts, car quiconque fait ces choses est en abomination à l’éternel. Et c’est à cause de ces abominations que l’éternel ton Dieu va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’éternel ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins mais à toi l’éternel ton Dieu ne le permet pas… ».
Quand j’adhérais à ces techniques diaboliques, j’étais totalement dépendante des mauvais esprits qui aliénaient complètement ma liberté intérieure puisque j’étais prise dans leurs filets, tout comme tout astrologue l’est, ayant eux aussi pactisé avec le mal.
Satan, le 666, est très rusé et il donne toujours le pouvoir et l’argent à ceux qui se laissent posséder par son esprit mauvais.
Seul Dieu seul m’a rendu ma liberté et m’a libéré du pouvoir de l’ennemi. Dieu seul connaît notre avenir. Il a un plan d’amour pour chacun d’entre nous.
Pour que Dieu puisse accomplir ce plan salvifique en nous, il faut laisser l’Esprit Saint agir en nous. Les actes de liberté, le démon ne peut pas les connaître. Il peut seulement suggérer à l’astrologue, certaines précisions au niveau de notre comportement et c’est là que l’astrologue est médium. La différence entre un médium et un mystique est très grande. Un médium est toujours en relation directe avec les puissances de l’enfer, et un mystique est toujours en relation directe avec Dieu.
Bien des saints nous ont parlé de l’astrologie :
St Thomas d’Aquin nous dit : « Si on use de l’astrologie pour prévoir des évènements qui se produiront par hasard ou accidentellement ou encore pour prévoir avec certitude les actions des hommes, les démons s’en mêlent. C’est la divinisation superstitieuse et défendue. »
St Augustin nous dit : « Il faut avouer, que lorsque les astrologues disent vrai, c’est sous l’influence d’un instinct très secret que sans le savoir, subissent les âmes humaines. C’est là une œuvre de séduction qu’il faut attribuer aux esprits impurs et séducteurs à qui Dieu permet de connaître certaines vérités de l’ordre temporel. Aussi les bons chrétiens doivent-ils se garder des astrologues et de tous ceux qui exercent un art divinatoire et impie surtout s’ils disent vrai. Qu’il craigne que son âme abusée par le commerce des démons ne soient prises aux filets dans des liens qui l’attachent à eux ».
Un jour, j’ai voulu connaître la position de l’église concernant tout ce qui concerne la divination.
Le C.E.C. nous explique que Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.
Toutes les formes de divination sont à rejeter : Recours à Satan ou aux démons, évocation des morts, ou autres pratiques supposées à tort dévoiler l’avenir. La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes, en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect mêlé de crainte aimante que nous devons à Dieu seul.
Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain fut-ce pour lui procurer la santé sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent à l’intervention des démons.
Parrallèlement au C.E.C, Mgr Tournyol du Clos, dans le livre « peut-on se libérer des esprits impurs ? » aux éditions de l’archistratège, nous dit :
Si vous avez été en contact avec l’occultisme, l’ésotérisme, le spiritisme, l’astrologie, la sorcellerie, la magie, l’hypnotisme, le reiki, le yoga, la méditation transcendantale, le nouvel âge et toutes espèces de sectes ; Ou encore avec des pranothérapeutes, soit disant guérisseurs ou magnétiseurs, qui soignent par imposition des mains, passes magnétiques ou radiesthésie ou pendule ; Si vous avez rendu visite à des voyants ou voyantes tels que mages, devins, marabouts ou gourous, à des cartomanciennes qui lisent dans les cartes ; à des chiromanciennes qui lisent dans les lignes de la main ou à des nécromanciens qui consultent les esprits des défunts : Sachez que vous vous êtes adressé à des individus qui travaillent avec le démon et que vous avez donné à Satan un certain pouvoir sur vous. Si vous-mêmes avez cherché à connaître l’avenir, même par jeu dans les tarots ou les horoscopes, si vous avez porté des porte bonheur tels que talismans, amulettes, signes du zodiaque ; Si vous avez fait – ou si on a pratiqué pour vous – des préparations occultes, si vous avez prononcé des formules ou répété des mots secrets comme les mantras par exemple, enfin si vous avez fréquenté des lieux empoisonnés par la sorcellerie, le vice ou la dépravation morale ; à plus forte raison, si vous-même avez passé un pacte avec satan, fait de la magie, évoqué les morts ; lancé des sorts, proféré des malédictions ou des blasphèmes, vous devez avant tout vous efforcer de vous rendre compte que vous avez gravement offensé notre Père du ciel.
Mgr Tournyol du Clos nous invite, dans une confession exhaustive à demander à Dieu de nous pardonner ces égarements et ces péchés qu’il a en abomination, même si ces évènements sont anciens et si, à l’époque, nous n’étions pas conscient de l’offenser. Il faut absolument être conscient qu’en consultant des astrologues, nous rompons le commandement de Dieu : « tu ne mentiras pas », donc nous perdons l’état de grâce.
Dans l’apocalypse, St Jean vit, dans une vision, notre Seigneur assis sur un trône éclatant de gloire qui lui dit : Je renouvellerai toutes choses. Il lui fit voir la céleste Jérusalem qui était d’une beauté inexplicable et lui dit que les menteurs seront jetés dans un étang de souffre et de feu, qui est une seconde mort.
Les astrologues, par leurs mensonges, empêchent le plan d’amour de Dieu de se réaliser. Ils devront, bien sûr, rendre des comptes au Très Haut, le jour où ils paraîtront devant Lui pour le jugement particulier de leur âme.
C’est pourquoi Dieu les appelle tous au repentir, à se confesser et à lire la Sainte Bible en la mettant en pratique dans leur seule vie terrestre.
Si je pouvais adresser un mot à mon amie astrologue dont j’ai perdu le contact, je lui dirai simplement : Surtout n’oublie pas les années de désespoir que j’ai passé à cause de toutes tes prédictions. Bien sûr, je te pardonne à cause du Seigneur Jésus qui m’a appelée à témoigner de sa miséricorde mais je t’invite à ne plus plonger personne dans l’angoisse et le mensonge, parce que certains peuvent même aller jusqu'a se suicider et combien de personnes tombent dans un grand désespoir après ces prédictions diaboliques. Je lui dirai aussi que Jésus Miséricordieux l’aime à la folie et qu’Il n’attend que son oui pour la sauver.
Quand le Seigneur Jésus est venu me réveiller de ma léthargie, j’ai pris conscience que le jour où je me présenterai devant lui, il est nécessaire que mes mains soient remplis d’actes de charité, de miséricorde et de prières pour mon prochain.
Le Seigneur, à ce moment-là, ne me demandera pas combien de thèmes j’ai fais établir dans ma vie, mais au contraire, il me demandera si j’ai porté son amour à mon prochain, sans espoir de récompense terrestre mais céleste. Tout ce qui concerne l’avenir et qui est acquis à prix d’argent vient toujours du démon car quand Dieu accorde un charisme, Il l’accorde toujours dans une gratuité parfaite.
Quand le Seigneur Jésus dans son grand amour est venu me chercher, Il m’a dit : veux-tu t’en sortir ? Après lui avoir répondu oui, il a commencé à me guérir, et il m’a demandé de témoigner de sa miséricorde.
Avant de témoigner de cette miséricorde infinie de Dieu qui est venu prendre sur lui tout mon péché, il m’a été demandé d’être humble, c’est à dire de me soumettre à ce que me commande l’église catholique.
Au jugement particulier de mon âme, comment pourrais-je tenir devant la lumière de Dieu si je n’ai pas pris conscience dès maintenant de mon péché ? Personnellement, si je ne m’étais pas repentie, qui me dit qu’à l’heure de ma mort, je pourrais supporter de m’être éloignée un jour de lui ? Mon mensonge m’empêcherait de regarder Dieu face à face.
J’ai donc laissé Dieu me libérer, me purifier et me sanctifier pour apprendre à aimer véritablement et à brûler d’amour pour son divin cœur. Il faut comprendre ce que signifie aimer tant que l’on est sur terre. Aimer, c’est prendre sa croix tous les jours, prier Dieu et Le suivre. Jésus, qui nous aime tous à la folie, nous proposera toujours au moins une fois dans la vie de revenir à lui de tout notre cœur ; En fait, Jésus d’amour et de tendresse infinie est constamment à la recherche de nouvelles âmes pour leur donner Sa vie et Sa lumière.
Si on répond oui à son appel d’amour, il nous fera connaître son sacrifice d’amour et sa douloureuse passion qui nous a tous sauvés, pourvu que nous-mêmes faisions beaucoup d’efforts pour nous sauver et que nous prions beaucoup car, sans sacrifice et sans prières, nous ne nous sauverons pas. Les saints nous l’ont dit.
C’est quand j’ai commencé à me confesser à un prêtre, seul à seul que j’ai permis à Dieu de me laver dans son précieux sang et de me mener sur la route qui conduit au paradis. Qui n’a pas envie de se retrouver un jour avec tous ses défunts au ciel où tout n’est qu’amour, paix et joie, louange et action de grâce.
N’oublions pas que notre ange gardien veille tous les jours sur nous et que nous pouvons vivre en union avec lui au lieu de se soumettre à des esprits impurs dans l’astrologie. Personnellement, j’ai décidé de revenir à Jésus d’amour de tout mon cœur pour le rejoindre Lui et sa Sainte Mère un jour en paradis.
En conclusion, je dirai simplement que plus grande pécheresse j’ai été, plus j’ai eu droit à la miséricorde de Dieu parce que j’ai tout quitté pour suivre le Seigneur Jésus dans l’église catholique de Rome.
Maintenant j’accepte de bon cœur toutes les croix que je dois porter avec le doux Jésus en les offrant avec amour au Père céleste. C’est quand j’ai tout quitté pour lui offrir ma vie que le doux Jésus m’a dit : « Je t’appelle à la sainteté, je t’appelle à m’aimer. » Surtout n’oublions jamais que celui a confiance en la miséricorde de Dieu ne périra pas. Dieu n’est qu’amour et miséricorde dès que l’on revient à lui.
Chers lecteurs, le Seigneur Jésus m’a sauvée à travers son église, dans laquelle je me confesse très souvent. N’oubliez jamais les paroles de Sainte thérèse de l’enfant Jésus : « Moi, si j’avais commis tous les crimes possibles je garderai toujours la même confiance car je sais bien que cette multitude d’offenses n’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. »
Loués soit Jésus Christ et le cœur immaculé de Marie.
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Jésus miséricordieux m’a libérée de la voyance
Nihil obstat Imprimatur
le 30 novembre 2009, le 1er décembre 2009,
à Paris à Paris
M. Dupuy M. Vidal
INTRODUCTION
Contre les prophètes mercenaires - MICHÉE 3, 5-8
« Ainsi parle Yahweh sur les prophètes qui égarent mon peuple, qui, tant que leurs dents ont de quoi mordre, proclament la paix ; et à quiconque ne leur met rien dans la bouche, déclarent la guerre : “C'est pourquoi vous aurez la nuit au lieu de visions ; et vous aurez les ténèbres au lieu de divination ; le soleil se couchera pour les prophètes, et le jour s'obscurcira pour eux.
Les voyants seront confus, et les devins rougiront de honte ; tous, ils se couvriront la barbe, car il n'y aura plus de réponse de Dieu.”
Mais moi, je suis rempli de force, avec l'esprit de Yahweh, et de jugement et de courage, pour dénoncer à Jacob son crime ; et à Israël son péché. »
MON EXPÉRIENCE DE LA CARTOMANCIE
Chers lecteurs, dans ma jeunesse, je me suis lancée dans la voyance en utilisant des cartes, des tarots, comme support. Je me les procurais dans des librairies ésotériques. J’ai également fréquenté des astrologues et ceci depuis l’âge de seize ans.
Pendant des années, j’ai pratiqué la voyance pour moi, puis pour les autres. J’étais toujours angoissée et je ne vivais qu’en fonction des prédictions. Je ne savais pas vivre autrement. J’avais un besoin de toujours connaître le futur. Je n’avais aucune paix en moi.
À cette période de ma vie, j’ai contacté par courrier une astrologue à la suite d’une annonce écrite dans un journal. Quand j’ai reçu le dossier, il me fut demandé de donner ma date de naissance, l’heure de naissance, le lieu de naissance ; et, quelque temps plus tard, j’ai reçu un courrier avec mon thème qui contenait plusieurs pages. Je l’ai lu et relu ; et, là, j’ai découvert des prédictions sur mon avenir concernant ma vie privée et, dans ce thème, il me fut clairement dit que je devais avoir un accident et bien d’autres choses terribles. Cela m’a causé des troubles pendant de nombreuses années.
En fait, je n’avais pas encore fait une rencontre d’amour avec la Sainte Trinité. C’est en apprenant à adorer Dieu que j’ai trouvé la paix.
Dieu est tellement bon. Il n’attend que notre oui d’amour quand on s’est trompé de voie, comme moi. La paix intérieure, je l’ai trouvée car j’ai fait confiance en l’infinie miséricorde de Dieu.
Dieu nous pardonne tout, dès qu’on reconnaît notre faute. Je me suis confessée d’avoir blessé Dieu à travers ma voyance et j’ai demandé à un prêtre de célébrer plusieurs messes pour mon âme.
Depuis que le Seigneur Jésus m’a libérée de ma culpabilité, Il m’a envahi de sa paix, de son amour et de sa tendresse.
Après avoir reçu tout cet amour de Dieu, j’ai commencé à témoigner partout dans le monde de la Bonté du Seigneur Jésus pour tous ceux qui ont adhéré à la voyance et qui se repentent sincèrement. Jésus ne pense qu’à leur pardonner car Jésus est l’Amour même. Jésus a un plan d’amour sur chaque âme qu’il a créée.
Ce que j’ignorais quand je pratiquais la voyance, c’est que j’éloignais les âmes de Dieu. En fait, je pensais les rapprocher, mais la volonté de Satan était en moi. Je ne faisais pas la volonté de Dieu.
Quand j’ai pris conscience que Satan me dominait avec toutes ses techniques, je me suis tournée vers le Seigneur qui est un Père plein d’amour pour tous ses enfants.
Par mes prédictions, j’ai eu pendant de nombreuses années un pouvoir sur autrui et par voie de conséquence sur moi-même. « L’Esprit Saint » ne m’éclairait plus car je l’avais contristé. La lumière de Satan m’avait envahie par ma désobéissance.
Dieu nous a fait connaître Sa parole dans le Deutéronome 18, 10-13 :
« Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, qui s'adonne à la divination, aux augures, aux superstitions et aux enchantements, qui ait recours aux charmes, qui consulte les évocateurs et les sorciers, et qui interroge les morts. Car tout homme qui fait ces choses est en abomination à Yahweh, et c'est à cause de ces abominations que Yahweh, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras intègre avec Yahweh, ton Dieu. »
La voyance ne m’a apporté que des malheurs dans ma vie et beaucoup de souffrance. J’ai dû faire de nombreux chemins de croix et rencontrer quelques prêtres qui ont prié pour ma délivrance afin que les démons me quittent.
Quand j’ai compris que ces pouvoirs ne venaient pas de Dieu, je me suis repentie. Je suis allée faire un pèlerinage à Medjugorje, lieu d’apparitions mariales en Croatie, reconnu dans l’Église catholique comme lieu de prières. Dans ce lieu béni, j’ai découvert tout l’amour d’une Mère, l’amour de notre Mère, la sainte Vierge Marie. J’ai alors pleuré d’avoir blessé le Seigneur par mon péché de voyance.
En revenant de Medjugorje, je me suis consacrée au Cœur immaculé de Marie. La Sainte Vierge est très bonne. Elle m’a aidée à sortir de ces ténèbres.
Voici la consécration de sainte Faustine Kowalska, que j’ai souvent récitée :
MARIE, MA MÈRE ET MA REINE, JE TE CONFIE MON ÂME ET MON CORPS, MA VIE ET MA MORT ET TOUT CE QUI LA SUIVRA. JE DÉPOSE TOUT ENTRE TES MAINS, Ô MA MÈRE ; COUVRE MON ÂME DE TON MANTEAU VIRGINAL ET DONNE-MOI LA GRÂCE DE LA PURETÉ DU CŒUR, DE L’ÂME ET DU CORPS ET, PAR TA PUISSANCE, DÉFENDS-MOI CONTRE TOUS LES ENNEMIS ET SPÉCIALEMENT DE CEUX QUI CACHENT LEUR MÉCHANCETÉ SOUS LE MASQUE DE LA VERTU. Ô LIS RAVISSANT TU ES POUR MOI UN MIROIR, Ô MA MÈRE.
QUELS SONT LES RISQUES DE CONSULTER DES VOYANTES
Chers lecteurs, si vous allez consulter une voyante, il y a toujours quelques risques.
1. Vous pouvez tomber sur des personnes malhonnêtes qui vont abuser de votre argent.
2. Certaines voyantes peuvent exercer une pression psychologique sur votre âme.
3. Vous allez au-devant de gros dangers pour votre équilibre psychique.
4. Vous allez perdre toute votre liberté de décision et serez dépendant psychologiquement de la voyante que vous avez rencontrée et qui a un pouvoir sur votre âme tant que vous ne vous êtes pas confessé à un prêtre.
5. Vous courez le risque d’être possédé par des esprits mauvais.
6. Vous créez un lien avec Satan qui ne peut être rompu que par la confession et des prières de libération.
7. Vous attirez la colère de Dieu sur vous et sur votre famille.
Les astrologues, par leurs mensonges, empêchent le plan d’amour de Dieu de se réaliser. Ils devront, bien sûr, rendre des comptes au Très-Haut, le jour où ils paraîtront devant lui pour le jugement particulier de leur âme. C’est pourquoi Dieu les appelle tous au repentir, à la confession et à la lecture de la Sainte Bible et à sa mise en pratique dans leur seule vie terrestre.
Si je pouvais adresser un mot à mon amie astrologue dont j’ai perdu le contact, je lui dirais simplement :
Surtout n’oublie pas les années de désespoir que j’ai passées à cause de toutes tes prédictions. Bien sûr, je te pardonne à cause du Seigneur Jésus qui m’a appelée à témoigner de sa miséricorde mais je t’invite à ne plus plonger personne dans l’angoisse et le mensonge, parce que certains peuvent même aller jusqu’à se suicider et combien de personnes tombent dans un grand désespoir après ces prédictions diaboliques. Je lui dirai aussi que Jésus Miséricordieux l’aime à la folie et qu’il n’attend que son oui pour la sauver.
Quand le Seigneur Jésus est venu me réveiller de ma léthargie, j’ai pris conscience que le jour où je me présenterai devant lui, il sera nécessaire que mes mains soient remplies d’actes de charité, de miséricorde et de prières pour mon prochain.
Le Seigneur, à ce moment-là, ne me demandera pas combien de thèmes j’ai fait établir dans ma vie mais, au contraire, il me demandera si j’ai porté son amour à mon prochain, sans espoir de récompense terrestre mais céleste.
Tout ce qui concerne l’avenir et qui est acquis à prix d’argent vient toujours du démon car, quand Dieu accorde un charisme, il l’accorde toujours dans une gratuité parfaite. Il faut absolument être conscient qu’en consultant des astrologues, nous rompons le commandement de Dieu : « Tu ne mentiras pas », donc nous perdons l’état de grâce.
PEUT-ON SE LIBÉRER DES ESPRITS IMPURS ?
Mgr Tournyol du Clos, dans le livre Peut-on se libérer des esprits impurs, aux Éditions de l’Archistratège, nous dit :
« Si vous avez été en contact avec l’occultisme, l’ésotérisme, le spiritisme, l’astrologie, la sorcellerie, la magie, l’hypnotisme, le reiki, le yoga, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge et toutes espèces de sectes ; ou encore avec des pranothérapeutes, soi-disant guérisseurs ou magnétiseurs, qui soignent par imposition des mains, passes magnétiques ou radiesthésie ou pendule ; si vous avez rendu visite à des voyants ou voyantes tels que mages, devins, marabouts ou gourous, à des cartomanciennes qui lisent dans les cartes ; à des chiromanciennes qui lisent dans les lignes de la main ou à des nécromanciens qui consultent les esprits des défunts :
Sachez que vous vous êtes adressé à des individus qui travaillent avec le démon et que vous avez donné à Satan un certain pouvoir sur vous.
Si vous-même avez cherché à connaître l’avenir, même par jeu, dans les tarots ou les horoscopes, si vous avez porté des porte-bonheur tels que talismans, amulettes, signes du zodiaque ; si vous avez fait – ou si on a pratiqué pour vous – des préparations occultes, si vous avez prononcé des formules ou répété des mots secrets comme les mantras par exemple, enfin si vous avez fréquenté des lieux empoisonnés par la sorcellerie, le vice ou la dépravation morale ; à plus forte raison si vous-même avez passé un pacte avec Satan, fait de la magie, évoqué les morts, lancé des sorts, proféré des malédictions ou des blasphèmes, vous devez avant tout vous efforcer de vous rendre compte que vous avez gravement offensé notre Père du ciel. »
Mgr Tournyol du Clos nous invite, dans une confession exhaustive, à demander à Dieu de nous pardonner ces égarements et ces péchés qu’il a en abomination, même si ces événements sont anciens et si, à l’époque, nous n’étions pas conscients de l’offenser.
Bien des saints nous ont parlé de l’astrologie :
Saint Thomas d’Aquin nous dit :
« Si on use de l’astrologie pour prévoir des événements qui se produiront par hasard ou accidentellement ou encore pour prévoir avec certitude les actions des hommes, les démons s’en mêlent. C’est la divinisation superstitieuse et défendue. »
Saint Augustin nous dit :
« Il faut avouer, que lorsque les astrologues disent vrai, c’est sous l’influence d’un instinct très secret que, sans le savoir, subissent les âmes humaines. « C’est là une œuvre de séduction qu’il faut attribuer aux esprits impurs et séducteurs à qui Dieu permet de connaître certaines vérités de l’ordre temporel. « Aussi les bons chrétiens doivent-ils se garder des astrologues et de tous ceux qui exercent un art divinatoire et impie surtout s’ils disent vrai. « Qu’il craigne que son âme abusée par le commerce des démons ne soit prise aux filets dans des liens qui l’attachent à eux. »
Un jour, j’ai voulu connaître la position de l’Église concernant tout ce qui concerne la divination.
QUELQUES RÉFÉRENCES BIBLIQUES
Chers lecteurs, Dieu, à travers sa Révélation, nous a toujours instruits sur sa volonté pour nos âmes et sur ce qui peut les souiller.
J’ai relevé ce qui suit : « Vous ne mangerez rien avec du sang. Vous ne pratiquerez ni la divination ni la magie. » Lv 19, 26
« Ne vous adressez point à ceux qui évoquent les esprits, ni aux devins ; ne les consultez point, pour ne pas être souillés par eux. Je suis Yahweh, votre Dieu. » Lv 19, 31
« Si quelqu'un s'adresse à ceux qui évoquent les esprits et les devins, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme et je le retrancherai du milieu de son peuple. » Lv 20, 6
« Tout homme ou femme qui évoque les esprits ou s'adonne à la divination sera mis à mort ; on les lapidera : leur sang est sur eux. » Lv 20, 27
« Il fit passer son fils par le feu ; il pratiquait les augures et la divination ; il institua des nécromanciens et des sorciers : faisant ainsi de plus en plus ce qui est mal aux yeux de Yahweh, de manière à l'irriter. » 2 Rois 21, 6
« Josias fit encore disparaître les nécromanciens et les sorciers, ainsi que les théraphim, les idoles et toutes les abominations qui se voyaient dans le pays de Juda et à Jérusalem, afin d'accomplir les paroles de la Loi, écrites dans le livre que le prêtre Helcias avait trouvé dans la maison de Yahweh. » 2 Rois 23, 24
« Ainsi parle Yahweh, ton rédempteur, qui t'a formé dès le sein de ta mère : “C'est moi, Yahweh, qui ai fait toutes choses, moi qui seul ai déployé les cieux, affermi la terre : qui était avec moi ? Je déjoue les présages des prophètes de mensonge, et fais délirer les devins ; je fais reculer les sages ; et change leur science en folie.” » Is 44, 24-25
« Car ainsi parle Jéhovah : “Ne vous laissez pas séduire par vos prophètes qui sont au milieu de vous ni par vos devins, et n'écoutez pas les songes que vous vous donnez. C'est faussement qu’ils vous prophétisent en mon nom ; je ne les ai pas envoyés”, dit Jéhovah. » Jr 29, 8-9
« Je retrancherai de ta main les sortilèges, et il n'y aura plus chez toi de devins. » Mic 5, 11
« “Je m'approcherai de vous pour le jugement, et je serai un témoin prompt contre les enchanteurs, contre les adultères, contre ceux qui jurent faussement, contre ceux qui extorquent au mercenaire son salaire, qui oppriment la veuve et l'orphelin, qui repoussent l'étranger, et qui ne me craignent pas”, dit Yahweh des armées.» Mal 3, 5
CE QUE DIT LE CATÉCHISME DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
Chers lecteurs, en ce qui concerne la divination, le Catéchisme de l’Église catholique nous enseigne ce qui suit :
Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité. C.E.C. 2115
Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir (cf. Dt 18, 10 ; Jr 29, 8).
La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. C.E.C. 2116.
Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain – fût-ce pour lui procurer la santé – sont gravement contraires à la vertu de religion.
Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible.
Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises ni l’exploitation de la crédulité d’autrui. C.E.C. 2117
CONCLUSION
Chers lecteurs, dès que je suis revenue à Jésus, son cœur a brûlé d’amour et de tendresse pour moi. Il m’a libérée de tout ce qui blessait mon âme. Son précieux sang m’a guérie.
Je vis maintenant dans la paix et dans la joie de ma libération et je pars évangéliser partout où Dieu m’envoie en accord avec l’Église catholique de Rome.
La miséricorde de Dieu est son plus grand attribut.
Plus j’y ai puisé dans ma vie, plus elle a augmenté. Mon péché n’a pas épuisé l’insondable pitié de Dieu pour mon âme. Dieu est amour.
Maintenant j’accepte de bon cœur toutes les croix que je dois porter avec le doux Jésus en les offrant avec amour au Père céleste.
C’est quand j’ai tout quitté pour lui offrir ma vie que le doux Jésus m’a dit : « Je t’appelle à la sainteté, je t’appelle à m’aimer. » Surtout n’oublions jamais que celui a confiance en la miséricorde de Dieu ne périra pas. Dieu est amour et miséricorde dès que l’on revient à lui.
Chers lecteurs, le Seigneur Jésus m’a sauvée à travers son Église, dans laquelle je me confesse très souvent.N’oubliez jamais les paroles de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus :
« Moi, si j’avais commis tous les crimes possibles je garderais toujours la même confiance car je sais bien que cette multitude d’offenses n’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. »
Cher lecteur, si Jésus devait vous parler en ce moment, peut-être vous dirait-il simplement :
« PRIE LE CHAPELET ET AIME-MOI SINCÈREMENT. »
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Dieu m’a libérée de la croyance en la réincarnation
Nihil obstat Imprimatur
le 30 novembre 2009, le 1er décembre 2009,
à Paris à Paris
M. Dupuy M. Vidal
INTRODUCTION
Très chers lecteurs, mon aventure spirituelle à travers le spiritisme, l’ésotérisme et l’occultisme ne s’est pas arrêtée à la recherche du vrai Dieu, mais je me suis battue avec moi-même pendant des années pour arriver à comprendre que la réincarnation était une totale hérésie et ce n’est que grâce à la prière du très saint Rosaire et à l’étude de la Parole de Dieu que je dois ma croyance actuelle en la sainte Résurrection du Seigneur Jésus-Christ.
Tout au long de mes études ésotériques, je me suis accrochée fermement à la croyance en la réincarnation, et un peu plus loin je développerai ce thème.
Pourquoi ai-je décidé d’éclairer mes frères et soeurs ?
Tout simplement, parce que maintenant que je suis libérée de cette hérésie et que j’adhère de tout mon coeur au Seigneur Jésus ressuscité que je sens vivre en moi après chaque Eucharistie, j’ai à coeur que ceux qui croient en cette hérésie se tournent vers la vraie foi catholique pour le bien de leur âme. Je rencontre dans mes diverses conférences dans le monde bien des personnes qui ne croient qu’en la réincarnation.
Quand l’Esprit Saint agit dans leur âme, bien des grâces leur sont accordées en surabondance pour croire aux vérités essentielles de la foi en la sainte Résurrection du Seigneur Jésus.
À ceux qui croient que la réincarnation existe, je réponds simplement par ce qu’enseigne le Catéchisme de l’Église catholique sur ce sujet :
« La mort est la fin du pèlerinage terrestre de l’homme, du temps de grâce et de miséricorde que Dieu lui offre pour réaliser sa vie terrestre selon le dessein divin et pour décider son destin ultime. « Quand a pris fin “l’unique cours de notre vie terrestre”, nous ne reviendrons plus à d’autres vies terrestres. “Et comme il est arrêté que les hommes meurent une seule fois, après quoi vient le jugement” (He 9, 27). Il n’y a pas de réincarnation après la mort. » (CEC 1013).
J’explique aussi aux personnes que je rencontre que tous les chrétiens croient en Dieu qui est le Créateur de la chair ; que tous croient au Verbe fait chair pour racheter la chair ; et enfin que tous croient en la résurrection de la chair, achèvement de la création et de la rédemption de la chair.
Par la mort l’âme est séparée du corps, mais dans la Résurrection, Dieu rendra la vie incorruptible à notre corps transformé en le réunissant à notre âme.
De même que le Christ est ressuscité et vit pour toujours, tous nous ressusciterons au dernier jour. Personnellement, je crois en la vraie résurrection de cette chair que nous possédons maintenant. Si on est semé dans la corruption, on ressuscite dans l’incorruptibilité.
Saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, chapitre 15, versets 43-44, nous dit : « […] semé dans l'ignominie, il ressuscite glorieux ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. »
Avant de ressusciter, l’homme, en conséquence du péché originel, doit subir la mort corporelle, à laquelle il aurait été soustrait s’il n’avait pas péché. Jésus, le Fils de Dieu, a librement souffert la mort pour nous dans une soumission totale et libre à la volonté de Dieu, son Père. Par sa mort il a vaincu la mort, ouvrant ainsi à tous les hommes la possibilité du salut.
De la croyance en la réincarnation à l’adhésion totale à la résurrection
Très chers lecteurs, pendant des années j’ai cherché en vain à connaître mes vies antérieures car je croyais fermement à la réincarnation. Pour ce faire, mes chakras ont été ouverts dans un centre de spiritisme à Marseille où le gourou m’avait reçue un jour personnellement, pour simplement effectuer ce qu’il appelait « un grand nettoyage ».
Il a commencé à m’ouvrir le chakra du troisième oeil puis le chakra du coeur et, à la suite de cela, le grand nettoyage a commencé et a duré deux ans et demi.
Pendant cette période, j’ai souffert le martyre quotidien et plus la souffrance s’intensifiait, plus je voyais mes vies passées encore appelées vies antérieures. Je me voyais dans tel pays, incarnant tel personnage ou telle condition de vie. C’est peu à peu que j’ai compris l’astuce du démon car, en fait, c’est lui qui créait ces visions en moi et ce que je voyais alors, par flash, n’était que pure illusion satanique.
Je me suis intéressée à la réincarnation à travers l’ésotérisme et à travers le spiritisme.
Dans le contexte de l’ésotérisme, il faut savoir que sont empruntés les concepts de réincarnation d’Orient tels que le karma par exemple. Je vais essayer de définir le karma, puisque ce n’est pas un terme chrétien bien qu’il soit utilisé par beaucoup de personnes chrétiennes. Nous vivons tous notre vie terrestre comme bon nous semble et, à la fin de cette vie, ce que nous en aurons fait sera transféré, à notre mort, sur un autre personnage dans l’incarnation qui suivra celle que nous vivons actuellement. Nous avons le choix d’agir bien ou d’agir mal pendant notre vie terrestre. Ceci est notre libre arbitre.
Cette liberté qui aura été utilisée, on la retrouvera dans l’incarnation suivante et on devra subir les conséquences de nos actes passés. Voilà en tous les cas ce que j’ai appris sur le karma dans mes diverses études ésotériques.
Dans certains ordres ésotériques, on apprend que le moi va transmigrer d’une incarnation à l’autre, par le biais de différents corps. Il y aurait sept corps subtils. Selon certains enseignements ésotériques, notre corps astral peut se transformer au cours d’une vie ou d’une autre selon les progrès spirituels que nous aurons faits. Nous acquérons donc une charge de bonnes ou mauvaises actions.
Dans le spiritisme, j’ai pris connaissance de certains livres d’Alan Kardec, fondateur de la fausse religion spirite (1804-1869).
Selon lui, l’homme serait composé de trois éléments qui se dissocient avec la mort : l’âme enchâssée dans le corps physique par l’intermédiaire d’un corps astral (qui est une sorte d’enveloppe éthérique, appelée périsprit). C’est par ce périsprit que se manifesteraient les esprits, de façon visible – sous la forme d’ectoplasme –, auditive ou en déplaçant des objets ; c’est par lui encore que les esprits des morts (ce qu’il appelle les désincarnés mais non encore dégagés du périsprit) se saisissent de l’intelligence ou autre faculté de l’homme faisant de lui-même un médium ou un channel.
Alan Kardec a même osé nommer un livre L’Évangile selon le Spiritisme et après avoir étudié longuement tous les livres sur le spiritisme, et il y en a beaucoup, je puis certifier que tous enseignent la réincarnation. Personnellement, j’ai jeté tous ces livres pour ne garder que ceux qui sont catholiques.
L’homme, pour le spiritisme, serait formé du corps, du périsprit et d’une étincelle divine en lui. Donc, dès à présent, nous pouvons noter, que ce soit dans l’ésotérisme ou bien dans le spiritisme, que l’être intérieur serait divin par nature et que par là même, il pourrait se sauver lui-même en revenant se purifier plusieurs fois sur terre, c’est-à-dire qu’il ne fait pas appel à Dieu pour le sauver, ni aux divers sacrements qu’il a donnés à l’Église catholique pour que l’homme chemine vers la sainteté.
Donc l’homme pourrait se construire tout seul. Bref, nous sommes en plein Nouvel Âge, l’homme n’est plus la créature de Dieu mais l’homme est Dieu lui-même puisqu’il peut se sauver tout seul. Bien sûr tout ceci n’est que totale hérésie.
Pourquoi hérésie ? Eh bien tout simplement parce que la réincarnation est absente dans tout l’Ancien Testament et qu’elle n’apparaît nullement à l’époque où le Seigneur Jésus a vécu. Jamais vous ne trouverez le terme « réincarnation » dans la Révélation divine, définitivement close.
Le Christ, quand il était sur terre, ne nous a jamais parlé de la réincarnation, mais au contraire il a annoncé sa Résurrection et dans sa grande bonté, quand il était sur la croix en train de nous sauver, par trois heures de longue agonie, il a dit au bon larron : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. »
Il est aisé de comprendre que si le Christ lui a promis le Paradis, le bon larron n’allait pas se réincarner. Il a cru en Jésus en tant que son Sauveur. Le bon larron, après avoir souffert comme Jésus sur la croix, a fait l’objet de la miséricorde infinie du Seigneur qui ne lui a pas parlé du purgatoire ou de l’enfer bien qu’ils soient des dogmes de foi, mais il lui a simplement ouvert le ciel et souvent je rappelle, dans mes conférences sur les dangers du Nouvel Âge, ce passage de l’évangile de saint Luc, chapitre 23, verset 43, parce qu’il me paraît essentiel.
La Bible n’a jamais envisagé l’idée de plusieurs morts : l’Épître aux Hébreux, chapitre 9, verset 27, nous dit : « Et comme il est arrêté que les hommes meurent une seule fois, après quoi vient le jugement. »
La Sainte Bible nous parle plusieurs fois de la Résurrection. L’Épître aux Hébreux, chapitre 9, verset 26 à 28, nous dit ceci : « […] mais il s’est montré une seule fois, dans les derniers âges, pour abolir le péché par son sacrifice. Et comme il est arrêté que les hommes meurent une seule fois, après quoi vient le jugement, ainsi le Christ, après s’être offert une seule fois pour ôter les péchés de la multitude, apparaîtra une seconde fois, sans péché, pour donner le salut à ceux qui l’attendent. » Là encore, nous voyons que l’homme ne meurt qu’une fois.
Le catéchisme nous explique que nous sommes un de corps et d’âme. La personne humaine, créée à l’image de Dieu, est un être à la fois corporel et spirituel. Le récit biblique exprime cette réalité avec un langage symbolique, lorsqu’il affirme que « Dieu modela l’homme avec la glaise du sol ; il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devient un être vivant » (Gn 2, 7).
L’homme tout entier est donc voulu par Dieu.
Souvent, le terme âme désigne dans l’Écriture Sainte la vie humaine ou toute la personne humaine. Mais il désigne aussi ce qu’il y a de plus intime en l’homme et de plus grande valeur en lui, ce par quoi il est plus particulièrement image de Dieu : « âme » signifie le principe spirituel de l’homme.
Le corps de l’homme participe à la dignité de l’« image de Dieu » : il est corps humain précisément parce qu’il est animé par l’âme spirituelle, et c’est la personne humaine tout entière qui est destinée à devenir, dans le Corps du Christ, le Temple de l’Esprit : Corps et âme, mais vraiment un, l’homme, dans sa condition corporelle, rassemble en lui-même les éléments du monde matériel qui trouvent ainsi, en lui, leur sommet, et peuvent librement louer leur Créateur ; il est donc interdit à l’homme de dédaigner la vie corporelle ; mais au contraire il doit estimer et respecter son corps qui a été créé par Dieu et doit ressusciter au dernier jour.
L’unité de l’âme et du corps est si profonde que l’on doit considérer l’âme comme la forme du corps ; ainsi, c’est grâce à l’âme spirituelle que le corps constitué de matière est un corps humain et vivant ; l’Esprit et la matière, dans l’homme, ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une unique nature.
L’Église enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu – elle n’est pas « produite » par les parents – ; elle nous apprend aussi qu’elle est immortelle : elle ne périt pas lors de sa séparation du corps dans la mort et s’unira de nouveau au corps lors de la résurrection finale. Parfois il se trouve que l’âme est distinguée de l’esprit.
Ainsi saint Paul prie pour que notre « être tout entier, l’esprit, l’âme et le corps » soit gardé sans reproche à l’Avènement du Seigneur (1 th 5, 23). L’Église enseigne que cette distinction n’introduit pas une dualité dans l’âme. « Esprit » signifie que l’homme est apte dès sa création à sa fin surnaturelle, et que son âme est capable d’être surélevée gratuitement à la communion avec Dieu.
La tradition spirituelle de l’Église insiste aussi sur le coeur, au sens biblique de « fond de l’être » (Jr 31, 33) où la personne se décide ou non pour Dieu (C.E.C. 362 à 368).
Pour comprendre l’amour de Dieu et la non-utilité de la réincarnation, il me semble qu’il est important de connaître quelle est exactement la mission du Fils.
Le concile Vatican II nous dit que le Fils est donc venu, envoyé par le Père qui nous a « choisis en lui, dès avant la création du monde et nous a prédestinés à être ses enfants adoptifs, parce qu’il lui a plu de tout réunir en lui (cf. Ep 1, 4-5 et 10). C’est pourquoi le Christ, afin d’accomplir la volonté du Père, a inauguré ici-bas le Royaume des Cieux, nous a révélé le mystère du Père et, par son obéissance, a opéré la rédemption.
L’Église, qui est le royaume du Christ déjà présent sous une forme mystérieuse, croît visiblement dans le monde grâce à la puissance de Dieu.
Ce commencement et cette croissance sont signifiés par le sang et l’eau qui sortent du côté de Jésus crucifié (cf. 1 Jn 19, 34) et annoncés par les paroles du Seigneur concernant sa mort en croix : « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12, 32). Chaque fois que le sacrifice de la croix, par lequel « […] le Christ, a été immolé » (1 Co 5, 7), est célébré sur l’autel, l’oeuvre de la rédemption se réalise.
En même temps le sacrement du Pain eucharistique représente et produit l’unité des fidèles, qui constituent un seul corps dans le Christ (cf. 1 Co 10, 17) ; tous les hommes sont appelés à cette union avec le Christ, qui est la lumière du monde, de qui nous venons, par qui nous vivons, vers qui nous tendons.
Très chers lecteurs, toute la richesse du Christ est destinée à tout homme et constitue le bien de chacun. Le Christ n’a pas vécu sa vie pour lui-même, mais pour nous, de son incarnation, « pour nous les hommes et pour notre salut », jusqu’à sa mort pour nos péchés (1 Co 15, 3) et à sa résurrection pour notre justification (Rm 4, 25) ; maintenant encore, il est notre avocat auprès du Père (1 Jn 2, 1) étant toujours vivant pour intercéder en notre faveur (He 7, 25).
Avec tout ce qu’il a vécu et souffert pour nous, une fois pour toutes, il reste présent pour toujours devant la face de Dieu en notre faveur (He 9, 24). Nous remarquons qu’il est écrit que le Christ a souffert pour nous, une fois pour toutes.
Donc il ne reviendra pas pour nous sauver une deuxième fois. À nous de rester fidèles, dans cette seule vie terrestre, et de faire ce qu’il nous a demandé pour nous sauver : donner à manger aux pauvres, visiter les malades, les prisonniers, prier pour notre salut et pour tous nos frères et soeurs et croire en lui…
À nous de rester fidèles à la sainte Église catholique et d’accepter de laver notre âme dans le sang de l’Agneau afin qu’un jour nous paraissions saints et irréprochables devant lui. Il est facile pour un chrétien d’aller prendre les sacrements et de se purifier durant sa vie terrestre, afin qu’à l’heure de sa mort il puisse se sauver.
Les Évangiles nous portent plusieurs preuves de la résurrection du Seigneur Jésus : « Et prenant la parole, l’ange dit aux femmes : “Vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n'est point ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez et voyez la place où il était ; et hâtez-vous d'aller dire à ses disciples : il est ressuscité des morts, et voici qu'il vous précède en Galilée” » (Mt 28, 5-7).
« […] car il donnait cet enseignement à ses disciples : “Le fils de l'homme va être livré entre les mains des hommes, et ils le mettront à mort, et mis à mort, il ressuscitera après trois jours” » (Mc 9, 31). « Plus tard, il se montra aux Onze eux-mêmes, pendant qu'ils étaient à table ; et il leur reprocha leur incrédulité et leur dureté de coeur, pour n’avoir pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité des morts » (Mc 16,14).
Alors, nous sommes tous invités à être croyant car le Seigneur Jésus sauve tous ceux qui croient en lui et personne ne vous arrachera à sa main si vous revenez à la foi chrétienne. Il nous aime tant et a tant souffert pour nous sauver et il attend encore jusqu’à ce que nous soyons tous réunis au Ciel avec lui dans son corps mystique.
Si nous croyons à la réincarnation, nous sommes sur la voie de la perdition, tant qu’il n’y a pas de vrai repentir. Le Seigneur Jésus nous a dit qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. Alors nous sommes invités à lutter jusqu’au dernier instant de notre vie pour garder notre foi intacte, sans tache, pour que nous soyons jugés dignes du Royaume.
Très chers lecteurs, il y a encore bien des preuves de la résurrection du Seigneur Jésus : Le troisième jour il est ressuscité des morts : Nous vous annonçons la bonne nouvelle : la promesse faite à nos pères, Dieu l’a accomplie en notre faveur à nous leurs enfants ; il a ressuscité Jésus (Ac 13, 32-33).
La Résurrection de Jésus est la vérité culminante de notre foi dans le Christ, crue et vécue comme vérité centrale par la première communauté chrétienne, transmise comme fondamentale par la tradition, établie par les documents du Nouveau Testament, prêchée comme partie essentielle du mystère pascal en même temps que la croix : le Christ est ressuscité des morts. Par sa mort, il a vaincu la mort, aux morts, il a donné la vie (C.E.C. 638).
Le mystère de la Résurrection du Christ est un événement réel qui a eu des manifestations historiquement constatées comme l’atteste le Nouveau Testament.
Déjà saint Paul peut écrire aux Corinthiens vers l’an 56 : « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’ai appris moi-même, que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Écritures ; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux Douze » (1 Co 15, 3-5). L’apôtre parle ici de la vivante tradition de la Résurrection qu’il avait apprise après sa conversion aux portes de Damas (C.E.C. 639).
Devant ces témoignages il est impossible d’interpréter la Résurrection du Christ en dehors de l’ordre physique, et de ne pas la reconnaître comme un fait historique.
Il résulte des faits que la foi des disciples a été soumise à l’épreuve radicale de la passion et de la mort en Croix de leur maître annoncée par Celui-ci à l’avance.
La secousse provoquée par la passion fut si grande que les disciples (tout au moins certains d’entre eux) ne crurent pas aussitôt à la nouvelle de la Résurrection.
Loin de nous montrer une communauté saisie par une exaltation mystique, les Évangiles nous présentent les disciples abattus (« le visage sombre » : Lc 24, 17) et effrayés.
C’est pourquoi ils n’ont pas cru les saintes femmes de retour du tombeau et « ces paroles leur parurent du radotage et ils ne les crurent point » (Lc 24, 11). Quand Jésus se manifeste aux onze au soir de Pâques, « […] il leur reprocha leur incrédulité et leur dureté de coeur, pour n’avoir pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité des morts » (Mc 16,14) (C.E.C. 643).
Même mis devant la réalité de Jésus ressuscité, les disciples doutent encore, tellement la chose leur paraît impossible : ils croient voir un esprit. « […] ils ne croyaient pas encore à cause de leur joie et […] ils étaient dans l’étonnement » (Lc 24,41).
Thomas connaîtra la même épreuve du doute et, lors de la dernière apparition en Galilée rapportée par Matthieu, « certains cependant doutèrent » (Mt 28, 17).
C’est pourquoi l’hypothèse selon laquelle la Résurrection aurait été un « produit » de la foi (ou de la crédulité) des apôtres est sans consistance. Bien au contraire, leur foi dans la Résurrection est née – sous l’action de la grâce divine – de l’expérience directe de la réalité de Jésus ressuscité (C.E.C. 644).
Jésus ressuscité établit avec ses disciples des rapports directs, à travers le toucher et le partage du repas. Il les invite par là à reconnaître qu’il n’est pas un esprit mais surtout à constater que le corps ressuscité avec lequel il se présente à eux est le même qui a été martyrisé et crucifié puisqu’il porte encore les traces de sa passion.
Ce corps authentique et réel possède pourtant en même temps les propriétés nouvelles d’un corps glorieux : il n’est plus situé dans l’espace et le temps, mais peut se rendre présent à sa guise où et quand il veut car son humanité ne peut plus être retenue sur terre et n’appartient plus qu’au domaine divin du Père.
Pour cette raison aussi Jésus ressuscité est souverainement libre d’apparaître comme il veut : sous l’apparence d’un jardinier ou « sous d’autres traits » (Mc 16, 12) que ceux qui étaient familiers aux disciples, afin précisément de susciter leur foi (C.E.C. 645).
La Résurrection du Christ ne fut pas un retour à la vie terrestre, comme ce fut le cas pour les résurrections qu’Il avait accomplies avant Pâques : la fille de Jaïre, le jeune homme de Naïm, Lazare. Ces faits étaient des événements miraculeux, mais les personnes miraculées retrouvaient, par le pouvoir de Jésus, une vie terrestre « ordinaire ».
À un certain moment, ils mourront de nouveau. La Résurrection du Christ est essentiellement différente. Dans son corps ressuscité, il passe de l’état de mort à une autre vie au-delà du temps et de l’espace. Le corps de Jésus est, dans la Résurrection, rempli de la puissance du Saint-Esprit ; il participe à la vie divine dans l’état de sa gloire, si bien que saint Paul peut dire du Christ qu’il est « l’homme céleste » (C.E.C. 646).
La Résurrection du Christ est objet de foi en tant qu’elle est une intervention transcendante de Dieu lui-même dans la création et dans l’histoire. En elle, les trois Personnes divines à la fois agissent ensemble et manifestent leur originalité propre. Elle s’est faite par la puissance du Père qui « a ressuscité » (Ac 2, 24) le Christ, son Fils, et a de cette façon introduit de manière parfaite son humanité – avec son corps – dans la Trinité. Jésus est définitivement révélé « Fils de Dieu miraculeusement, selon l’Esprit de sainteté, par une résurrection d’entre les morts […] » (Rm 1, 4).
Saint Paul insiste sur la manifestation de la puissance de Dieu par l’oeuvre de l’Esprit qui a vivifié l’humanité morte de Jésus et l’a appelée à l’état glorieux de Seigneur (C.E.C. 648).
Quant au Fils, il opère sa propre Résurrection en vertu de sa puissance divine. Jésus annonce que le Fils de l’Homme devra beaucoup souffrir, mourir, et ensuite ressusciter (au sens actif du mot). Ailleurs, Il affirme explicitement : « […] je donne ma vie pour la reprendre. […] J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre » (Jn 10, 17-18). « Car […] nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité […] » (1 th 4, 14) (C.E.C. 649).
La vérité de la divinité de Jésus est confirmée par sa Résurrection. Il avait dit : « Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez qui je suis » (Jn 8, 28).
La Résurrection du Crucifié démontra qu’il était vraiment « Je Suis », le Fils de Dieu et Dieu Lui-même. Saint Paul a pu déclarer aux Juifs : « […] Nous vous annonçons que la promesse faite à (nos) pères, Dieu l’a accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le psaume deuxième : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd'hui » (Ac 13, 32-33).
La Résurrection du Christ est étroitement liée au mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu. Elle en est l’accomplissement selon le dessein éternel de Dieu (C.E.C. 653).
Il y a un double aspect dans le mystère pascal : par sa mort il nous libère du péché, par sa Résurrection il nous ouvre l’accès à une nouvelle vie. Celle-ci est d’abord la justification qui nous remet dans la grâce de Dieu « afin que, comme le Christ est ressuscité des morts, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 6, 4).
Elle consiste en la victoire sur la mort du péché et dans la nouvelle participation à la grâce. Elle accomplit l’adoption filiale car les hommes deviennent frères du Christ, comme Jésus lui-même appelle ses disciples après sa Résurrection : « […] Allez annoncer à mes frères […] » (Mt 28, 10).
Frères non par nature, mais par don de la grâce, parce que cette filiation adoptive procure une participation réelle à la vie du Fils unique, qui s’est pleinement révélée dans sa Résurrection (C.E.C. 654).
Enfin la Résurrection du Christ – le Christ ressuscité lui-même – est principe et source de notre résurrection future : « Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis. […] Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous seront vivifiés dans le Christ » (1 Co 15, 20-22).
Dans l’attente de cet accomplissement, le Christ ressuscité vit dans le coeur de ses fidèles. En lui les chrétiens « ont goûté la douceur de la parole de Dieu et les merveilles du monde à venir » (He 6, 5) et leur vie est entraînée par le Christ au sein de la vie divine « afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Co 5, 15) (C.E.C. 655).
CONCLUSION
L’homme dans sa vie sur terre, par la conversion toujours renouvelée de son coeur, doit croire à la bonne parole et la vivre. Le temps de la vie qui est donné comme un temps de conversion nous laisse le temps de choisir entre Dieu ou Satan, entre la foi chrétienne ou les fausses doctrines. À nous de choisir librement, mais la conversion n’est pas possible après la mort.
La foi en la Résurrection a pour objet un événement à la fois historiquement attesté par les disciples qui ont réellement rencontré le Ressuscité, et mystérieusement transcendant en tant qu’entrée de l’humanité du Christ dans la Gloire de Dieu.
Si le Seigneur Jésus ne m’avait pas personnellement ressuscitée, je n’aurais jamais témoigné de ce qu’il a fait pour moi et en moi. J’étais morte et il m’a rendu la vie en me donnant la sienne. Si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous (Rm 8, 11).
Très chers lecteurs, je peux maintenant dire comme saint Paul (1 Co 15, 14) :
« Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi est votre foi. » Si, en tant que pauvre missionnaire inutile du Seigneur Jésus, je ne croyais pas en sa Résurrection et en la mienne, alors je ne serais pas en harmonie avec tout mon travail d’évangélisation dans une partie du monde.
Jésus-Christ m’a ressuscitée. Vive la Résurrection du Christ. Alléluia !
Merci à Jésus de nous avoir donné qu’une seule vie pour nous décider pour le paradis ou l’enfer.