A TOUS MES FRERES ET SOEURS QUE J'AIME....
Chers frères et soeurs, je m’apelle fabienne et je viens de France. J’ai 48 ans. J’ai écrit 5 livrets sur ma conversion. Ils ont obtenu l’imprimatur et le nihil obstat de l’Eglise Catholique. D’autre part sur mon site internet, vous pourrez lire mon interview avec Mgr René Laurentin, Prélat du Saint Père, S.S. Benoît 16.
Dieu m’a donné tant de joie à vivre et à vous partager mon témoignage qui est Sa volonté afin que mes frères et sœurs qui ont peut-être connu la même vie que moi réalisent qu’ils ont besoin des grâces de Dieu comme lui-même m’a accordé ses grâces de confiance, d’obéïssance et d’abandon. Dieu m’a attendu pendant longtemps et c’est avec ses grâces que je suis ressuscitée. Il m’a fallu mourir en Sa miséricorde et vivre la miséricorde.
Alors je vais vous raconter mon histoire d’amour avec Jésus :
Mes parents m’ont fait baptiser le 3 mai 1964, quelques jours après ma naissance. J’ai suivi tous les cours de catéchisme et j’ai fais ma communion privée et solennelle et Maman m’avait appris à prier tous les soirs avant de me coucher le Notre Père et le je vous salue Marie !
De 15 à 18 ans, j’ai fais quelques études de tourisme à Montpellier. Les mercredis après midi, nous étions libres de sortir et là ma vie a basculé. J’ai commencé avec mes copines à voler dans les magasins, et à m’intéresser aux hommes, à aller dans les bars. Pour faire pareil que les autres, j’ai commencé à fumer puis fumer de plus de plus jusqu'à deux paquets par jour. Ayant totalement quitté l’église et donc mon Dieu d’amour, j’ai commencé à écouter le Démon qui m’a entraîné dans l’impiété. Alors j’ai pris des amants, la pillule, je me suis mise à faire du stop pour aller faire du monokini sur les plages.
Quand je rentrais chez moi tous les week-ends, j’allais rencontrer une dame du prénom de Laure qui m’a appris à tirer les cartes, toutes sortes de tarots. J’ai écris aussi à une astrologue pour connaître mon avenir et j’ai reçu mon thème astral qui me fit basculer dans une détresse spirituelle intense car l’avenir qui m’était tracé était peu triste ! Voilà que je suis tombé dans des angoisses sans fin et que je ne pouvais plus vivre sans me tirer les cartes tous les jours ou sans aller voir une voyante afin d’être rassurée.
Après mon bac, j’ai préparé un B.T.S de Secrétariat puis rapidement on m’a offert un poste de Secrétaire. J’y suis resté quelques mois, le temps d’un remplacement et puis je me suis retrouvée au chômage.
Me voilà donc dans une période d’oisiveté. Je pris contact avec mes voisins qui avaient des amis. Ses amis, pour la plupart étaient homosexuels et peu à peu j’ai été entraînée à aller avec eux dans les boîtes de nuit. Et là j’ai commencé à vouloir plaire. Mini-jupes, habits très chers, maquillage à outrance, cigarettes à profusion. Voilà que je commençais à beaucoup m’amuser. D’une boîte à l’autre, j’ai commencé à me déchaîner puis à me déhancher sur des musiques pas très orthodoxes. Si vous aviez pu voir mon allure à ce moment là, c’était terrible !!
Un de mes petits amis, m’a proposé de la drogue. J’ai dis un parce que, à ce moment là, j’en avais plusieurs à la fois.
Ne voulant pas paraître bête, j’ai fais celle qui a toujours fumé du haschich et la première fois, j’y suis allé de bon cœur si bien que quelques minutes plus tard je ne savais plus où j’étais et je me sentais tellement mal que j’ai eu l’impression de ne plus être sur terre mais dans un lieu noir d’outre tombe. Voilà que la panique arrivait ! Heureusement que je n’étais pas seule ! Au bout de quelques heures cela s’est calmé et de jours en jours, j’ai continué à fumer du hachich.
Je voulais aussi partager avec vous qu’un jour j’ai fais la connaissance d’une amie que j’avais mise dans les bras d’un ami homosexuel qui ne supportait plus les femmes mais qui trouvait celle là à son goût. Voilà qu’elle tomba enceinte et qu’elle décida de se faire avorter. Comme elle n’avait personne pour l’emmener, Je l’ai conduite à Montpellier sans avoir conscience de la douleur que je causais à mon âme et à la sienne.
Etant tombée amoureuse d’un garçon, au bout de quelques mois nous avons décidé de vivre ensemble. J’ai donc quitté Béziers pour aller habiter à la Seyne sur Mer avec lui car il venait d’être embauché dans une radio. Son employeur me pria de travailler avec lui. Mon travail consistait à rechercher des clients pour vendre des spots publicitaires à la radio. J’ai commencé à avoir beaucoup de succès, contrats sur contrats et j’ai gagné pas mal d’argent.
Ma petite vie continua ainsi et nous vivions tous les deux en concubinage sans savoir que nous blessions profondément notre âme puisque notre vie était partagée sans le sacrement de mariage.
Comme j’avais peur d’avoir un enfant, je prenais la pillule et j’ai commencé à avoir toutes sortes d’amies qui vivaient dans la débauche, dont une qui m’a initié à la bière et à la numérologie.
Au bout de plusieurs mois je vins habiter à Marseille où on m’avait proposé un poste et rapidement, ne trouvant plus aucun goût dans mon travail, je me suis mise en maladie et je me suis arrêtée plusieurs mois. Pendants ces mois de désert, j’ai vécue une vie très dissolue, sortant tous les soirs dans des boîtes de nuit, buvant de l’alcool, apprêtée à la dernière mode et j’ai eu non pas un amant, mais des dizaines.
Quelques mois s’écoulèrent et j’ai repris mon travail. Pouvant m’assumer financièrement, j’ai décidé d’acheter un appartement près d’une personne d’une cousine qui vint quelquefois me visiter. Pour être polie, Je lui ai rendu la pareille et j’ai commencé à rencontrer ses amies dont une était astrologue et l’autre rosicrucienne !
L’astrologue me proposa de faire mon thème astrologique karmique ! Elle m’expliquait qu’il s’agissait d’étudier mon thème astrologique sur la base de mes vies antérieures en étudiant mon karma !
Quelque temps est passé, elle est venue chez moi et m’a porté mon thème qu’elle avait étudié. Je l’ai lu et je l’ai compris car entre temps ma cousine m’avait emmené dans un centre spirite à Marseille dans lequel le responsable parlait du karma, de la réincarnation, etc…. Dans ce centre, j’ai trouvé un livre qui s’appellait L’Evangile selon le spiritisme » .
J’ai étudié et toutes les semaines je suis allée écouter les enseignements. On nous parlait de divers sujets comme le karma, la réincarnation, les études spirites, le oui-ja, le guéridon, les OVNIS, etc.
Voilà que le responsable a proposé un jour à ceux qui le souhaitaient de participer le mercredi soir à des séances vivantes de spiritisme et dans mon innocence, j’ai accepté !
Et là, j’ai commencé à voir des médiums qui entraient en transe, qui recevaient des messages, excusez-moi du peu, messages du Saint Curé D’ars, du Saint Padre Pio, de Ste Thérèse de l’enfant Jésus, de la Mère de Dieu et même du Christ et enfin de nos chers amis les extra terrestres.
Et je me retrouvais comme cela à côté du fondateur du centre car nous faisions tous la chaîne fraternelle afin que l’énergie passe entre nous tous pour être de meilleurs récepteurs. Un peu comme des piles vous voyez.
Cependant, voilà que j’étais la seule à ne pas recevoir de messages. Je reçus simplement quelques visions dont une de Jésus miséricordieux puis cela s’est arrêté !
Lors d’une séance, le responsable du centre a proposé à ceux qui le souhaitaient de faire un grand nettoyage de leur âme ! Comme je souffrais intérieurement car je croyais vraiment que j’avais réellement des vies antérieures à purifier, je lui dis que j’acceptais volontiers sa proposition et je pensais qu’il allait réellement me libérer de cette emprise. A ce moment là, je ne savais pas que j’étais victime d’une grave infestations d’esprits impurs à cause de mes erreurs de voie, cartomancie, pendule, astrologie, horoscope, lignes de la main, initiation au yoga, méditation ésotérique, ouverture des chakras, etc…
Je me suis donc assise à côté de cet initié en ésotérisme qui a imposé sa main avec les pouvoirs qu’il avait acquis de Satan, sur deux de mes chakras ! le chakra du cœur et le chakra du troisième œil !
Puis il me dit qu’il m’avait tranmis la lumière. Mais je ne savais pas à ce moment là qu’il s’agissait de la lumière de lucifer.
Ensuite Je suis rentrée chez moi et j’ai commencé à me sentir mal. A la suivante séance de spiritisme, je me suis assise à côté de lui et là j’ai vécu une expérience très difficile. La kundalini, s’est levé.
La Kundalini, c’est une puissante énergie qui est logée dans l’os sacrum. Quand elle s’éveille, elle monte le long de la colonne vertébrale et travaille de centres en centres jusqu’au chakra corronaire qui est situé au dessus de la tête.
Vous Voyez c’est très simple à comprendre, mais c’est pas très catholique !
Alors pendant cette expérience j’ai eu l’impression que j’allais être enlevée au ciel tellement la puissance de cette énergie était forte. Ce que je n’avais pas compris à ce moment là, c’est que la kundalini était un pouvoir de Satan qui était entré en moi tout comme ce pouvoir était entré en moi quand j’ai été initié au yoga. Pour vous expliquer un peu, Satan me dirigeait de l’intérieur avec ses techniques là. J’avais contristée le Saint Esprit qui ne pouvait pas rester en moi par mon manque d’humilité.
Me sentant de plus en plus mal, j’ai décidé de quitter le spiritisme et j’ai du recevoir plusieurs sacrements pour les malades car à cause de l’ouverture des chakras j’étais entre la vie et la mort.
Ma soif de connaissance n’étant pas assouvie, j’en ai parlé un peu à ma cousine qui avait fait un bref séjour dans ce centre spirite et elle m’a présentée son autre amie dont je vous ai parlé qui était rosicrucienne !
Elle m’a raconté qu’elle avait été affiliée à l’Ordre de la Rose-Croix AMORC pendant longtemps et qu’elle l’avait quitté pour prendre des temps de méditation. Je lui ai alors demandé l’adresse de l’AMORC et voilà que je me suis affiliée à cet ordre ésotérique.
Après mon affiliation j’ai commencé à recevoir des monographies au rythme de 4 par mois et au fur et à mesure des enseignements j’ai passé divers degrés. Je me suis arrêté au 7ème degré du Temple. Comme je voulais connaître toujours plus, et que j’avais écouté la voix du démon « vous serez comme des Dieux », j’ai décidé d’entrer dans une loge à Marseille, dans laquelle j’ai passé plusieurs initiations. Mais Dieu était là qui veillait déjà sur moi. Vous savez, dans ma misère, il ne m’a jamais abandonné. Dieu, Jésus, est Amour !
Dans mes études ésotériques j’ai étudié certaines choses, que ce soit dans ma recherche dans le Nouvel Age, avec les auteurs Alice Bailey, H. P. Blavatsky ou encore dans l’ordre de la Rose Croix, comme par exemple les lois fondamentales qui régissent le macrocosme et le microcosme, la conscience humaine, les lois de la vie, la force vitale, les sages de l'Antiquité Grecque, la thérapeutique rosicrucienne, le corps psychique de l'homme, le voyage astral, l'aura humaine, les centres psychiques, les chakras, les sons vocaux, les mantras etc . Ces études m’ont malheureusement fait plonger dans l’orgueil. Satan était heureux d’avoir perdu mon âme, mais la miséricorde de Dieu a surabondée pour me justifier.
A travers ces études, J’ai cherché à connaître et comprendre le Dieu de mon cœur qu’on appelait « Le cosmique ».
Mais je n’ai rien compris. Imaginez-vous quelle relation d’amour j’avais avec ce Dieu là ! Aucune ! Aucun cœur à cœur d’amour brûlant.
D’ailleurs mes relations amicales dans le Nouvel Age n’avaient pas mieux compris Dieu que moi vous savez.
Certains pratiquaient le magnétisme, l’énéagramme, le tantrisme, l’interprétation des rêves, les séances de channeling, les séances de guérison avec les êtres de lumière, la télépathie, la télékinésie, le pendule, le symbolisme, toutes sortes de magie, l’hypnose, la force psychique, des respirations Nouvel Age, lecture de l’aura, toutes formes de guérison par les énergies, par les cristaux, la méditation transcendantale, d’autres pratiquaient le reiki, alors qu’il a été condamné par les évêques des Etats-Unis. Et je vous assure que, quand ils ont compris et expérimenté que Satan avait déposé son énergie en eux avec son pouvoir, et bien ils ont pour certains, courus vers un prêtre pour se confesser et pour demander des prières de libération.
J’en ai eu moi-même et j’ai eu aussi des prières de coupure de liens qui ont porté du fruit après avoir accepté de me confesser.
En faisant une des méditations, ne supportant plus d’être toute seule, j’ai demandé au Dieu de mon cœur de la ROSE CROIX de m’envoyer un homme qui serait bon pour moi.
Quand vous priez le démon, il vous exauce et il vous exauce de suite. Voilà que j’ai rencontré un monsieur qui avait largement dépassé le 12ème degré du temple dans l’Ordre de la Rose Croix. Rapidement nous avons vécu ensembles. Il était seul depuis 14 ans car sa femme était partie avec un ami à lui. Quelques mois plus tard, nous avons décidé de nous marier civilement puisqu’il avait été marié auparavant à l’église et avait eu un sacrement de mariage et que nous ne pouvions pas nous marier religieusement.
Et voilà qu’un coup de grâce est arrivé dans ma vie !
J’ai entendu une voix en regardant un poster du Sacré cœur de Jésus qui me disait : Mes saintes plaies te sauveront !
J’ai regardé Jésus avec beaucoup d’amour sans être étonnée de cette parole. Jésus venait par là m’avertir qu’il allait m’aider à trouver le chemin du salut.
Peu de temps après j’ai rencontré une amie qui m’a parlé de Medjugorje. Elle m’a expliqué que c’était un lieu de prières dans lequel la vierge Marie apparaissait. Alors j’ai décidé de m’inscrire à un pèlerinage en départ de Nice car je sentais intérieurement un très fort appel à me rendre dans ce lieu. C’est Rome qui s’occupe actuellement de cette cause.
Pendant le voyage, je me sentais très mal. Je ressentais une grande lutte. Satan était désolé que je fasse ce pèlerinage et il me faisait beaucoup souffrir intérieurement. Dès que j’ai posé mon premier pied sur la terre de Croatie, j’ai été envahie de paix. Voilà que j’ai couru jusqu’à l’église et là, je me suis retrouvée au milieu de centaines de pélerins à adorer le Seigneur, Moi qui fuyait l’église. Me voilà devenue toute petite avec ma misère devant le Saint Sacrement, devant Jésus vivant, corps, sang, âme et divinité.
Au sortir de l’église, j’ai rencontré une dame à qui j’ai racontée ma vie dissolue et là elle m’a répondu : Tu vois ma sœur, tu ne peux pas être sauvée avec la vie que tu mènes.
Alors je lui ai dis : Que faut-il que je fasse ? Et c’est là qu’elle m’a invitée à quitter les pratiques du Nouvel Age ainsi que le monsieur que j’avais rencontré et m’a expliqué que je vivais dans une situation d’adultère. Puis elle me dit que la confession allait beaucoup m’aider !
La confession ! je la regarde avec mes petits yeux qui doutaient et qui avaient un peu peur !
Alors j’ai pensé : la confession à un prêtre ? Il faut vraiment que je me confesse à un homme qui va entendre tous mes péchés?
Puis je réfléchis et je me dis que ce n’était peut-être pas si difficile que cela.
Le lendemain on nous a proposé d’aller faire le chemin de croix. J’ai fais comme mes frères et sœurs et je les ai suivis ! Nous nous sommes retrouvés devant un chemin à gravir, avec des pierres que je trouvais assez hautes. Je regardais quelques sœurs et je les vis grimper pieds nus ! Je me dis ! Mais où je suis tombée ! Toutes ces personnes qui montent sur ces grandes pierres mais où courent-ils ? où vont-ils ?
Apparemment il y avait un but à atteindre et ce but était une croix !
Faire tout ce chemin et se fatiguer pendant peut-être une heure pour aller embrasser une croix ! Alors là je me dis : Sont-ils fous d’amour de Dieu ?
Je les ai suivis, non sans ressentir un grand combat spirituel. Mais avec la grâce de Dieu, j’ai trouvé la force d’arriver en haut et d’embrasser la croix.
Chers frères et sœurs, c’était déjà les prémices de mon délicieux retour à Jésus.
Je me dis que si quelques fous d’amour le suivaient, alors pourquoi pas moi.
Voilà que je rencontrais, la croix, une croix qui n’avait plus de rose au milieu mais sur laquelle était étendue avec beaucoup d’amour un homme Dieu qu’on appelle Jésus, le Fils de Dieu, le verbe fait chair.
Je me suis rappelé aussitôt qui était Jésus. Mon vrai sauveur, mon seul maître, celui qui est le chemin, la vérité et la vie !
Quelques jours sont passés et je suis revenue en France. Au moment du départ, la sainte Vierge m’accorda une grâce si puissante que je n’arrêtais plus de pleurer à chaudes larmes si bien que ma mère qui m’avait accompagnée me regardait avec surprise, elle qui m’avait toujours vu m’amuser et rire. Et bien là, Je pleurais, je pleurais et ces larmes me brûlaient les yeux !
En arrivant en France, je me suis arrêtée à Nice et je suis allée prier à la chapelle de Ste Rita à qui j’ai demandé de m’aider, Ste Rita étant la sainte des cas désespérée ce qui était vraiment mon cas.
Puis je suis rentrée à Marseille Jésus m’a montré mon âme enfermée dans la Bête. Vous savez à ce moment particulier de ma vie, je ne croyais plus au ciel, au purgatoire et à l’enfer puisque j’adhérais à la réincarnation. Mais quand il m’a montré l’enfer avec un feu crépitant, j’ai été obligé d’y croire, d’autant plus que le C.E.C l’enseigne et je vous assure que maintenant j’adhère de tout mon cœur à la résurrection.
Ensuite Jésus m'a dit : "Je suis ton seul maître. Ecoute Ma parole, Observe mes commandements."
Les commandements de Dieu, je savais qu'il y en avait plusieurs, mais il m'était impossible de m'en rappeler. En ouvrant la Bible, je les ai lu :
- Je suis yahvé ton Dieu qui t’ai fait du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi…
- Tu ne prononceras pas le nom de Yahvé ton Dieu à faux, car Yahvé ne laisse pas impuni celui qui prononce son nom à faux.
- Observe le jour du sabbat pour le sanctifier…
- Honore ton père et ta mère, comme te l’a commandé Yahvé ton Dieu…
- Tu ne tueras pas.
- Tu ne voleras pas.
- Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
- Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain…
- Tu ne désireras… rien de ce qui est à ton prochain (Dt 5, 6-21).
A la fin de cette lecture, je me suis dis que j'avais un grand travail à faire sur moi pour être fidèle à Dieu et pour pouvoir aller au paradis.
Ensuite, j'ai retrouvé celui qui devait devenir mon mari. Il m’a regardé assez bizarrement en se demandant qui j’étais vraiment devenue ! Je lui dis alors : « Tu sais il faut que tu partes parce que comme tu as déjà était marié à l’église on n’a pas le droit de s’unir ». Alors Il me regarda encore plus bizarrement, puis Il est rentré chez lui un soir mais il est revenu rapidement me voir. Alors je lui ai dis que s’il voulait rester chez moi, il fallait qu’il aille dormir dans la chambre d’à côté. Il a accepté après hésitation et je lui ai dis : Tu sais Je vais aller voir un prêtre pour lui raconter notre histoire et il va m’aider à cheminer avec toi en frères et sœurs et je vais voir s’il est possible d’avoir une bénédiction puisqu’on ne peut pas avoir de sacrement de mariage ; Je demande un rendez-vous que j’obtiens et ce prêtre qui était très jeune et sans expérience me dit : oui, j’accepte de vous donner une bénédiction pour votre mariage civil. Bref, les mois passent et on se marie. Le jour de la bénédiction je trouvais étrange que ma voiture ne voulait pas avancer jusqu’à l’église. A coups de soubressots on y est quand même arrivés et quand la bénédiction fut terminée, Dieu me fit comprendre que c’était du mensonge ! Nous rentrons chez nous, dans notre nouvelle demeure. Nous venions d’acquérir une jolie maison. J’avais cessé de travailler pour connaître autre chose de la vie. Je ressentais depuis un certain temps l’envie de faire quelque chose d’humanitaire. Je voulais aider mon prochain.
Le deuxième jour de mon mariage civil, j’ai quitté la chambre conjugale, suite à un appel de Dieu qui me demandait la chasteté. Imaginez mon désespoir ! Je venais de me marier pour fonder un foyer mais Dieu me fit savoir qu’il était interdit de procréer parce que je n’avais pas de sacrement de mariage. Alors je me suis rappelée ce que cette dame m’avait dit à Medjugorje. Elle m’avait prévenue qu’il ne fallait pas se marier et je l’ai fait quand même étant très rebelle de nature.
Le lendemain matin j’ai cherché un confesseur qui me reçu avec charité et je lui ai expliqué ce que je vivais.
Il me dit, vous ne pouvez communier que si vous vivez en frères et sœurs, mais vous ne pourrez pas rester longtemps dans cette situation. Il faudra envisager de partir.
Effectivement, comme nous n’avions pas d’enfant ensemble, il n’y avait aucune raison à ce que je reste avec un homme qui était le mari d’une autre devant Dieu.
Mais je ne me suis dit : Il est divorcé, alors il est libre. Mais j’ai appris que que le divorce ne rompait pas le mariage sacramentel. Alors j’ai pensé que je pouvais peut-être faire une demande en nullité de son premier mariage et d’ailleurs j’ai écris plus tard au Vatican qui m’a répondu qu’il fallait qu’il y ait vraiment une cause sérieuse pour cela. J’ai reconnu devant Dieu qu’il n’y avait pas de cause valable étant donné que tous les deux avaient été consentants au moment du sacrement de mariage. J’ai aussi reconnu que si je faisais cette demande j’aurai à rendre compte à Dieu au jour du jugement particulier de mon âme. J’ai donc préférée être prudente pour le salut de mon âme.
Après avoir quitté le prêtre, de retour chez moi, j’ai commencé à sentir beaucoup d’angoisses car il fallait que je parle à mon mari qui était devenu mon frère en quelques heures ! Il a accepté cette situation avec beaucoup de difficultés, mais l’a quand même accepté car il s’agissait du salut de son âme.
Et puis, il me regardait de plus en plus bizarrement car des mini jupes que je portais, je commençais à m’habiller aux couleurs de la Vierge Marie et les jupes de très courtes qu’elles étaient, descendaient maintenant pratiquement au mollet.
Et puis Je lui ai expliqué que j’allais quitter l’Ordre de la ROSE CROIX. Il m’a alors regardé avec un air de pitié car lui en faisait toujours partie.
Persuadée que j’étais dans une profonde erreur de voie, j’ai commencé à déchirer en petits morceaux tous les livres d’auteurs rosicruciens, les monographies, tous les livres sur la numérologie, les lignes de la main, la cartomancie, etc si bien que quand mon mari devenu mon frère est rentré à la maison il m’a pris par le coup en me serrant très fort. J’ai cru vraiment qu’il allait m’étrangler mais Dieu était là pour me protéger.
En effet, Nous avions une belle bibliothèque qui était remplie de livres qui m’appartenaient ainsi qu’à lui, puisque nous avions tout mis en commun. Comme ses enfants venaient à la maison, j’ai préféré m’en séparer afin qu’ils ne s’empoisonnent pas avec ces fausses doctrines dont la Parole de Dieu nous demande de nous garder. St Pierre, dans sa deuxième épître nous a parlé des faux docteurs.
Et comme je souffrais beaucoup intérieurement, j’ai commencé à faire célébrer de nombreuses messes pour mon âme et je me rappelle que lors de la célébration de ces messes, l’Esprit Saint me faisait remonter à ma conscience tous les péchés que j’avais commis depuis mon enfance. Alors j’ai couru vers un prêtre qui m’a reçue avec beaucoup d’amour mais qui a quand même était un peu étonné de voir que j’arrivais vers lui avec 5 ou 6 pages de péchés et cela à chaque fois :
J’ai commencé à citer mes péchés sans le regarder car j’avais beaucoup de honte à ce moment là. Si j’avais pu me glisser sous terre pour les nommer je l’aurai fait. Alors tête basse, j’ai commencé à dire en bégayant et en hésitant un petit peu : heu…. j’ai porté des décoletés un peu trop provoquants, j’ai eu beaucoup d’amants, j’ai pris la pillule, de la drogue, de l’alcool, j’ai cru à la réincarnation, j’ai eu des paroles et des pensées impures et sans charité, j’ai passé mes nuits dans les nights clubs, je suis pas allée à la messe le dimanche, je n’ai pas fait mon carême correctement, j’ai dépensé trop d’argent dans mes habits, j’ai amenée une amie se faire avorter, j’ai consulté plusieurs voyantes et astrologues, j’ai commis beaucoup de péchés de gourmandise, j’ai menti à mon patron, je n’ai pas prié, je n’ai pas partagé avec les pauvres, j’ai eu beaucoup d’idôles dans le Nouvel Age, la télévision et la musique, j’ai vu des films X , des films de violence, des films qui font peur etc…..
Après avoir énuméré bien plus que cela, Je me suis demandé si le prêtre n’allait pas s’endormir tellement la confession était longue.
Mais non. Il m’a écoutée avec patience et je le remercie pour cela, car sa patience et sa bonté m’ont encouragée à continuer à me confesser souvent, au moins une fois par mois.
Vous savez à ma première confession, je ne savais pas que Dieu se cachait derrière le prêtre avec tout son amour de Père pour me pardonner et me prendre dans ses bras. Je n’ai compris que plus tard ce sacrement de miséricorde et de guérison. Ce que je ne savais pas c'était que les démons qui étaient entrés en moi à cause des techniques du nouvel âge retournaient en enfer pendant la confession grâce au précieux sang de Jésus.
chers frères et soeurs, je ressentais de plus en plus Jésus d’amour qui m’attirait près de lui au tabernacle, c’était irrésistible et je passais toutes mes après midi près de lui afin de lui parler et de faire le chemin croix pour la délivrance des âmes du purgatoire. Quand on prie pour nos défunts, ils prient pour nous à leur tour.
Deux ans ont passé comme cela pendant lesquels j’ai commencé à faire beaucoup d’apostolat pour Dieu et la Vierge Marie et puis un jour en écoutant une cassette sur Saint F. D’assise, j’ai été fortement touchée par sa vie. De riche qu’il était, il s’est fait pauvre comme le Seigneur et J’ai voulu faire de même. Alors avec mon premier père spirituel, un père dominicain, on décida que je quitte le domicile, que je divorce puisque mon mariage n’en était pas un devant Dieu, afin que je puisse cheminer avec le Seigneur. A partir de ce moment, j’ai fréquenté plusieurs communautés charismatiques, le carmel et l’Ordre des Clarisses dans lequel je suis restée 15 mois. Ce fut un temps de grâce pendant lequel j’ai pu étudier la Bible, le catéchisme, et la vie des saints. Et Puis je suis revenue dans le monde pour témoigner de la grande miséricorde que Dieu m’avait accordée.
Depuis quelques années je courts le monde pour témoigner de l’amour de Dieu, de Sa paix et de Sa grande miséricorde. J’ai fais un pacte d’alliance avec la vierge Marie en la fraternité Marie Reine Immaculée de l'Univers à Bois le Roi et c’est pourquoi je porte un anneau au doigt et j’ai voulu librement en plus de ma consécration au cœur immaculé de Marie, revêtir le scapulaire du Mont Carmel, par la grâce duquel la sainte Vierge Marie m’a protégée de bien des dangers.
Tous les matins depuis des années, je vais à l’église pour faire mon chemin de croix. Ensuite j’assiste aux laudes avant la messe. Pendant la journée, je récite le rosaire ainsi que le chapelet de ST MICHEL ARCHANGE et je prie aussi le chapelet à la divine miséricorde à 15 heures afin d’implorer la miséricorde de Dieu sur tous mes frères et sœurs que j’aime. Vous savez, chers frères et sœurs, aucun péché n’épuisera la grande miséricorde de Dieu et plus on y puise, plus elle augmente ! Qu’aucun d’entre vous ne craigne d’approcher Jésus d’amour car les flammes de sa miséricorde le brûlent et il veut les répandre sur vous.
Moi qui ait connu dans l’ésotérisme un Dieu sans amour, un Dieu énergie, je peux vous témoigner que c’est dans l’église catholique de Rome, la seule fondée par Jésus d’amour sur St Pierre, que j’ai rencontré un Dieu de tendresse dont le cœur fond d’amour pour chacun d’entre nous.
Plusieurs fois Jésus d’amour m’a fait connaître la profondeur de son cœur dans lequel j’ai été transportée pour y reposer dans Sa tendresse exquise et sa douceur inégalable.
Vous savez j’ai dis à Jésus : Je te donne mon « Oui » car je voudrais tant que toutes les âmes connaissent ton cœur brûlant d’amour. Je te donne tous mes anciens choix et leurs conséquences afin que toi, l’Amour, tu les brûles dans ton Feu de tendresse et de miséricorde.
Pour terminer chers frères et sœurs, je vous souhaite de rencontrer profondément ce Dieu d’amour qu’est Jésus Christ à travers l’adoration Eucharistique et la communion sacramentelle.
Loué soit Jésus Christ,
***************
AUTRE TEMOIGNAGE DE MME GLORIA POLO - RECOMMANDE PAR L'ARCHEVECHE CATHOLIQUE DE COLOMBIE
Une mort
clinique - Un jugement - Une seconde chance
Mme Gloria Polo, dentiste à Bogota, (Colombie), était à Lisbonne et Fatima, la
dernière semaine de Février 2007, pour donner son témoignage. Sur son site
internet :
Dra. Gloria Polo. Testimonio místico. Colombia.,
apparaît un extrait (en anglais) d'une interview qu'elle a accordée à 'Radio
Maria' en Colombie.
Frères et soeurs, c'est merveilleux pour moi de partager avec vous en cet
instant, l'ineffable grâce que m'a donnée Notre Seigneur, il y a maintenant plus
de dix ans.
C'était à l'Université Nationale de Colombie à Bogota (en Mai 1995). Avec mon
neveu, dentiste comme moi, nous préparions une maîtrise. Ce vendredi après-midi,
mon mari nous accompagnait car nous avions des livres à prendre à la Faculté. Il
pleuvait abondamment et mon neveu et moi-même, nous abritions sous un petit
parapluie. Mon mari, vêtu d'un imperméable, approchait de la bibliothèque du
Campus. Mon neveu et moi qui le suivions, nous sommes dirigés vers des arbres
pour éviter des flaques d'eau. A ce moment-là, nous avons été tous les deux
foudroyés. Mon neveu est mort sur le coup ; il était jeune et en dépit de son
jeune âge, il s'était déjà consacré à Notre Seigneur ; il avait une grande
dévotion à l'Enfant-Jésus. Il portait toujours sa sainte image dans un cristal
de quartz sur sa poitrine. D'après l'autopsie, la foudre serait entrée par
l'image ; elle a carbonisé son coeur et est ressortie par ses pieds.
Extérieurement, l'on n'apercevait aucune trace de brûlure. Pour ma part, mon
corps a été calciné de façon horrible, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ce
corps que vous voyez maintenant, reconstitué, l'est par la grâce de la
miséricorde divine. La foudre m'avait carbonisée, je n'avais plus de poitrine et
pratiquement toute ma chair et une partie de mes côtes avaient disparu. La
foudre est sortie par mon pied droit après avoir brûlé presque entièrement mon
estomac, mon foie, mes reins et mes poumons.
Je pratiquais la contraception et portais un stérilet intra-utérin en cuivre. Le
cuivre étant un excellent conducteur d'électricité, carbonisa mes ovaires. Je me
trouvais donc en arrêt cardiaque, sans vie, mon corps ayant des soubresauts à
cause de l'électricité qu'il avait encore. Mais ceci ne concerne que la partie
physique de moi-même car, alors que ma chair était brûlée, je me retrouvai à cet
instant dans un très beau tunnel de lumière blanche, remplie de joie et de paix
; aucun mot ne peut décrire la grandeur de ce moment de bonheur. L'apothéose de
l'instant était immense.
Je me sentais heureuse et remplie de joie, car je n'étais plus sujette à la loi
de la pesanteur. A la fin du tunnel, je vis comme un soleil d'où émanait une
lumière extraordinaire. Je la décrirai comme blanche pour vous en donner une
certaine idée, mais en fait, aucune couleur sur terre n'est comparable à un tel
éclat. J'y percevais la source de tout amour et de toute paix.
Alors que je m'élevais, je réalisais que je venais de mourir. A cet instant-là
j'ai pensé à mes enfants et je me suis dit : ‘Oh, mon Dieu, mes enfants, que
vont-ils penser de moi ? La maman très active que j'ai été, n'a jamais eu de
temps à leur consacrer' ! Il m'était possible de voir ma vie telle qu'elle avait
été réellement, et cela m'a attristée. Je quittais la maison tous les jours pour
transformer le monde et je n'avais même pas été capable de m'occuper de mes
enfants.
A cet instant de vide que j'éprouvais à cause de mes enfants, je vis quelque
chose de magnifique : mon corps ne faisait plus partie de l'espace et du temps.
En un instant, il m'était possible d'embrasser du regard tout le monde : celui
des vivants et celui des morts. J'ai pu étreindre mes grands-parents et mes
parents défunts. J'ai pu serrer contre moi tout le monde, c'était un si beau
moment ! Je compris alors combien j'avais été trompée en croyant à la
réincarnation dont je m'étais faite l'avocate. J'avais l'habitude de ‘voir'
partout mon grand-père et mon arrière grand-père. Mais là, ils m'embrassaient et
j'étais parmi eux. En un même instant, nous nous sommes étreints ainsi qu'avec
tous les êtres que j'avais connus dans ma vie.
Durant ces moments si beaux hors de mon corps, j'avais perdu la notion du temps.
Mon regard avait changé : (sur terre) je faisais la différence entre celui qui
était obèse, celui qui était de couleur ou disgracieux car j'avais toujours des
préjugés. Hors de mon corps, je considérais les êtres de l'intérieur. Comme
c'est beau de voir les gens de l'intérieur ! Je pouvais connaître leurs pensées
et leurs sentiments. Je les embrassais tous en un instant tout en continuant à
m'élever toujours plus haut et pleine de joie. Je compris alors que j'allais
profiter d'une vue magnifique, d'un lac d'une beauté extraordinaire. Mais à ce
moment-là, j'entendis la voix de mon mari qui pleurait et m'appelait en
sanglotant : ‘Gloria, je t'en prie, ne pars pas ! Gloria, reviens ! N'abandonne
pas les enfants, Gloria'. Je l'ai donc regardé et non seulement je l'ai vu mais
j'ai ressenti son profond chagrin. Et le Seigneur m'a permis de revenir bien que
ce n'était pas mon souhait. J'éprouvais une si grande joie, tant de paix et de
bonheur ! Et voilà que je descends désormais lentement vers mon corps où je
gisais sans vie. Il reposait sur une civière, au centre médical du Campus. Je
pouvais voir les médecins qui me faisaient des électrochocs et tentaient de me
ranimer suite à l'arrêt cardiaque que j'avais fait. Nous sommes restés là
pendant deux heures et demie. D'abord, ces docteurs ne pouvaient pas nous
manipuler car nos corps étaient encore trop conducteurs d'électricité ; ensuite,
lorsqu'ils le purent, ils s'efforcèrent de nous ramener à la vie.
Je me posai près de ma tête et je ressentis comme un choc qui m'entraîna
violemment à l'intérieur de mon corps. Ce fut douloureux car cela faisait des
étincelles de toutes parts. Je me vis intégrer quelque chose de si étroit. Mes
chairs meurtries et brûlées me faisaient mal. Elles dégageaient de la fumée et
de la vapeur. Mais la blessure la plus horrible venait de ma vanité. J'étais une
femme du monde, un cadre, une intellectuelle, une étudiante esclave de son
corps, de la beauté et de la mode. Je faisais de la gymnastique quatre heures
par jour, pour avoir un corps svelte : massages, thérapies, régimes en tous
genres, etc... C'était ma vie, une routine qui m'enchaînait au culte de la
beauté du corps. Je me disais : ‘J'ai de beaux seins, autant les montrer. Il n'y
a aucune raison de les cacher'. De même pour mes jambes, car je croyais que
j'avais de belles jambes et une belle poitrine ! Mais en un instant, j'avais vu
avec horreur que j'avais passé ma vie à prendre soin de mon corps. L'amour de
mon corps avait été le centre de mon existence. Or, maintenant, je n'avais plus
de corps, plus de poitrine, rien que d'horribles trous. Mon sein gauche en
particulier avait disparu. Mais le pire, c'était mes jambes qui n'étaient que
plaies béantes sans chair, complètement brûlées et calcinées. De là, l'on me
transporta à l'hôpital où l'on me dirigea d'urgence au bloc opératoire et l'on
commença à racler et nettoyer les brûlures.
Alors que j'étais sous anesthésie, voilà que je sors à nouveau de mon corps et
que je vois ce que les chirurgiens sont en train de me faire. J'étais inquiète
pour mes jambes. Tout à coup je passai par un moment horrible : toute ma vie, je
n'avais été qu'une catholique ‘au régime'. Ma relation avec le Seigneur ne
tenait qu'à l'Eucharistie du Dimanche, pas plus de 25 minutes, là où l'homélie
du prêtre était la plus brève, car je ne pouvais supporter davantage. Telle
était ma relation avec le Seigneur. Tous les courants (de pensée) du monde
m'avaient influencée telle une girouette.
Un jour, alors que j'étais déjà en Maîtrise dentaire, j'avais entendu un prêtre
affirmer que l'enfer comme les démons, n'existait pas. Or c'était la seule chose
qui me retenait encore dans la fréquentation de l'Eglise. En entendant une telle
affirmation, je me suis dit que nous irions tous au Paradis, indépendamment de
ce que nous sommes et je m'éloignais complètement du Seigneur. Mes conversations
devinrent malsaines car je ne pouvais plus endiguer le péché. Je commençais à
dire à tout le monde que le diable n'existait pas et que cela avait été une
invention des prêtres, que c'était de la manipulation... Lorsque je sortais avec
mes camarades de l'université, je leur disais que Dieu n'existait pas et que
nous étions le produit de l'évolution. Mais à cet instant, là, dans la salle
d'opération, j'étais vraiment terrifiée ! Je voyais des démons venir vers moi
car j'étais leur salaire. Des murs du bloc opératoire, je vis surgir beaucoup de
monde. Au premier abord, ils semblaient normaux, mais en fait, ils avaient des
visages haineux, affreux. A ce moment-là, par une certaine perspicacité qui me
fut donnée, je réalisais que j'appartenais à chacun d'entre eux. Je compris que
le péché n'était pas gratuit et que le mensonge le plus infâme du démon, c'était
de faire croire qu'il n'existait pas. Je les voyais tous venir me chercher.
Imaginez ma frayeur ! Mon esprit intellectuel et scientifique ne m'était d'aucun
secours. Je voulus regagner l'intérieur de mon corps, mais celui-ci ne me
laissait pas entrer. Je courus alors vers l'extérieur de la pièce, espérant me
cacher quelque part dans le couloir de l'hôpital mais en fait je finis par
sauter dans le vide.
Je tombais dans un tunnel qui me tirait vers le bas. Au début, il y avait de la
lumière et cela ressemblait à une ruche d'abeilles. Il y avait beaucoup de
monde. Mais bientôt je commençais à descendre en passant par des tunnels
complètement sombres. Il n'y a aucune commune mesure entre l'obscurité de cet
endroit et l'obscurité la plus totale de la terre que l'on pourrait comparer à
la lumière astrale. Cette obscurité-là suscitait la souffrance, l'horreur et la
honte. L'odeur était infecte. Quand enfin j'eus fini de descendre le long des
ces tunnels, j'atterris lamentablement sur une plateforme. Moi qui avais
l'habitude de clamer que j'avais une volonté d'acier et que rien n'était de trop
pour moi... là, ma volonté ne me servait de rien ; je ne parvenais pas à
remonter. A un certain point, je vis au sol comme un gigantesque gouffre
s'ouvrir et je vis un vide immense, un abîme sans fond. Le plus horrible
concernant ce trou béant était que l'on y ressentait l'absence absolue de
l'amour de Dieu et ce, sans le moindre espoir. Le trou m'aspira et j'étais
terrifiée. Je savais que si j'allais là-dedans, mon âme en mourrait. J'étais
tirée vers cette horreur, on m'avait saisie par les pieds. Mon corps entrait
désormais dans ce trou et ce fut un moment d'extrême souffrance et d'épouvante.
Mon athéisme me quitta et je commençais à crier vers les âmes du Purgatoire pour
avoir de l'aide. Tandis que je hurlais, je ressentis une douleur très intense
car il me fut donné de comprendre que des milliers et des milliers d'êtres
humains se trouvaient-là, surtout des jeunes. C'est avec terreur que j'entendais
des grincements de dents, d'horribles cris et des gémissements qui m'ébranlèrent
jusqu'au tréfonds de mon être. Il m'a fallu des années avant de m'en remettre
car chaque fois que je me souvenais de ces instants, je pleurais en pensant à
leurs indicibles souffrances. Je compris que c'est là où vont les âmes des
suicidés qui, en un instant de désespoir, se retrouvent au milieu de ces
horreurs. Mais le tourment le plus terrible, c'était l'absence de Dieu. On ne
pouvait pas sentir Dieu.
Dans ces tourments-là, je me mis à crier : ‘Qui a pu commettre une erreur
pareille ? Je suis presque une sainte : je n'ai jamais volé, je n'ai jamais tué,
j'ai donné de la nourriture aux pauvres, j'ai pratiqué des soins dentaires
gratuits à des nécessiteux ; qu'est-ce que je fais ici ? J'allais à la messe le
dimanche... je n'ai pas manqué la messe du dimanche plus de cinq fois dans ma
vie ! Alors pourquoi suis-je ici ? Je suis catholique, je vous en prie, je suis
catholique, sortez-moi d'ici !'. Tandis que je criais que j'étais catholique,
j'aperçus une faible lueur. Et je peux vous assurer qu'en cet endroit, la
moindre lueur est le plus beau des cadeaux. Je vis des marches au-dessus du trou
et je reconnus mon père, décédé cinq ans auparavant. Toute proche et quatre
marches plus haut, se tenait ma mère en prière, baignée par davantage de
lumière.
Les apercevoir, me remplit de joie et je leur dis : ‘Papa, Maman, sortez-moi de
là ! Je vous en supplie, sortez-moi de là ! Quand ils se penchèrent vers ce
trou, vous auriez du voir leur immense chagrin. A cet endroit-là, vous pouvez
percevoir les sentiments des autres et éprouver leur peine. Mon père se mit à
pleurer en tenant la tête dans ses mains : ‘Ma fille, ma fille' ! disait-il.
Maman priait et je compris qu'ils ne pouvaient me sortir de là ; ma peine
s'accrut de la leur puisqu'ils partageaient la mienne. Aussi, je me mis à crier
à nouveau : ‘Je vous en supplie, sortez-moi d'ici ! Je suis catholique ! Qui a
pu commettre une telle erreur ? Je vous en supplie, sortez-moi de là' ! Cette
fois, une voix se fit entendre, une voix douce qui fit trembler mon âme. Tout
fut alors inondé d'amour et de paix et toutes ces sombres créatures qui
m'entouraient, s'échappèrent car elles ne peuvent faire face à l'Amour. Cette
voix précieuse me dit : ‘Très bien, puisque tu es catholique, dis-moi quels sont
les commandements de Dieu ‘.
En voilà un coup manqué de ma part ! Je savais qu'il y avait dix commandements,
un point c'est tout. Que faire ? Maman me parlait toujours du premier
commandement d'amour. Je n'avais qu'à répéter ce qu'elle me disait. Je pensais
pouvoir improviser et masquer ainsi mon ignorance des autres (commandements). Je
croyais pouvoir m'en tirer, comme sur terre où je trouvais toujours une bonne
excuse ; et je me justifiais en me défendant pour masquer mon ignorance.
Je dis : ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et ton prochain comme
toi-même'. J'entendis alors : ‘Très bien, les as-tu aimés ‘? Je répondis :'Oui,
je les ai aimés, je les ai aimés, je les ai aimés ‘! Et il me fut répondu :
‘Non. Tu n'as pas aimé le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et encore moins ton
prochain comme toi-même. Tu t'es créée un dieu que tu ajustais à ta vie et tu
t'en servais seulement en cas de besoin désespéré. Tu te prosternais devant lui
lorsque tu étais pauvre, quand ta famille était humble et que tu voulais aller à
l'université. A ces moments-là, tu priais souvent et tu t'agenouillais pendant
de longues heures pour supplier ton dieu de te sortir de la misère ; pour qu'il
t'accorde le diplôme qui te permettrait de devenir quelqu'un. Chaque fois que tu
avais besoin d'argent, tu récitais le chapelet. Voilà quelle était ta relation
avec le Seigneur'.
Oui, je dois reconnaître que je prenais le chapelet et j'attendais de l'argent
en retour, telle était ma relation avec le Seigneur. Il me fut donné de voir
qu'aussitôt le diplôme en poche et la notoriété obtenue, je n'ai pas eu le
moindre sentiment d'amour envers le Seigneur. Etre reconnaissante : non, jamais
! Lorsque j'ouvrais les yeux le matin, je n'avais jamais un merci pour le jour
nouveau que le Seigneur me donnait à vivre, je ne le remerciais jamais pour ma
santé, pour la vie de mes enfants, pour le toit qu'il m'avait donné. C'était
l'ingratitude la plus totale. Je n'avais pas de compassion pour les nécessiteux
! En fait, tu plaçais le Seigneur si bas que tu avais plus de confiance dans les
augures de Mercure et Vénus. Tu étais aveuglée par l'astrologie, clamant que les
étoiles dirigeaient ta vie ! Tu vagabondais vers toutes les doctrines du monde.
Tu croyais que tu allais mourir pour renaître encore ! Et tu as oublié la
miséricorde. Tu as oublié que tu as été rachetée par le Sang de Dieu ! On me mit
à l'épreuve avec les dix commandements. On me montra que je prétendais aimer
Dieu avec mes mots mais qu'en réalité, c'était Satan que j'aimais. Ainsi, un
jour, une femme était entrée dans mon cabinet dentaire pour m'offrir ses
services de magie et je lui avais dit : ‘je n'y crois pas, mais laissez ces
porte-bonheur ici au cas où çà marcherait'. J'avais remisé dans un coin, un fer
à cheval et un cactus, censés éloigner les mauvaises énergies.
Comme tout cela était honteux ! Ce fut un examen de ma vie à partir des dix
commandements. Il me fut montré quel avait été mon comportement vis-à-vis de mon
prochain. On me fit voir comment je prétendais aimer Dieu alors même que j'avais
l'habitude de critiquer tout le monde, de pointer mon doigt sur chacun, moi la
très sainte Gloria ! On me montra aussi combien j'étais envieuse et ingrate ! Je
n'avais jamais éprouvé de reconnaissance envers mes parents qui m'avaient donné
leur amour et avaient fait tant de sacrifices pour m'éduquer et m'envoyer à
l'université. Dès l'obtention de mon diplôme, eux aussi devinrent inférieurs à
moi ; j'avais même honte de ma mère en raison de sa pauvreté, de sa simplicité
et de son humilité.
En ce qui concerne mon comportement en tant qu'épouse, il me fut montré que je
me plaignais tout le temps, du matin au soir. Si mon mari disait ‘bonjour', je
répliquais : ‘Pourquoi ce jour serait-il bon alors qu'il pleut dehors'. Je me
plaignais aussi continuellement de mes enfants. Il me fut montré que je n'avais
jamais aimé ni eu compassion pour mes frères et soeurs de la terre. Et le
Seigneur me dit : ‘Tu n'as jamais eu de considération pour les malades ; dans
leur solitude, tu ne leur as jamais tenu compagnie. Tu n'as pas eu compassion
des enfants orphelins, de tous ces enfants malheureux'. J'avais un coeur de
pierre dans une coquille de noix. Sur cette épreuve des dix commandements, je
n'avais pas une demi réponse correcte.
C'était terrible, dévastateur ! J'étais totalement bouleversée. Et je me disais
: Au moins on ne pourra pas me blâmer d'avoir tué quelqu'un !
Par exemple, j'achetais des provisions pour les nécessiteux ; ce n'était pas par
amour, mais plutôt pour paraître généreuse, et pour le plaisir que j'avais à
manipuler ceux qui étaient dans le besoin. Je leur disais : ‘Prenez ces
provisions et allez à ma place à la réunion des parents et des professeurs parce
que je n'ai pas le temps d'y assister'. En outre, j'aimais être entourée de
personnes qui m'encensaient. Je m'étais faite une certaine image de moi-même.
Ton dieu c'était l'argent, m'a-t-on dit. Tu as été condamnée à cause de l'argent
: C'est pour cette raison que tu as sombré dans l'abîme et que tu t'es éloignée
de ton Seigneur. Nous avions été effectivement riches, mais à la fin nous étions
devenus insolvables, sans le sou et criblés de dettes. Pour toute réponse, je
criais : ‘Quel argent ? Sur terre, nous avons laissé beaucoup de dettes' !
Lorsqu'on en vint au second commandement, je vis avec tristesse que dans mon
enfance, j'avais vite compris que le mensonge était un excellent moyen d'éviter
les sévères punitions de Maman. Je commençais main dans la main avec le père du
mensonge (Satan) et je devins menteuse. Mes péchés augmentaient comme mes
mensonges. J'avais remarqué combien Maman respectait le Seigneur et Son Nom Très
Saint ; je vis là une arme pour moi et je me mis à blasphémer par Son Nom. Je
disais : ‘Maman, je jure sur Dieu que...'. Et ainsi, j'évitais les punitions.
Imaginez mes mensonges, impliquant le Nom Très Saint du Seigneur...
Et remarquez, frères et soeurs que les paroles ne sont jamais vaines car lorsque
ma mère ne me croyait pas, j'avais pris l'habitude de lui dire : ‘Maman, si je
mens, que l'éclair me frappe ici et maintenant'. Si les mots se sont envolés
avec le temps, il se trouve que la foudre m'a bel et bien frappée ; elle m'a
carbonisée et c'est grâce à la Miséricorde Divine que je suis ici maintenant.
Il me fut montré comment, moi qui me disais catholique, je ne respectais aucune
de mes promesses et combien j'utilisais futilement le nom de Dieu.
Je fus surprise de voir qu'en la présence du Seigneur, toutes ces horribles
créatures qui m'entouraient, se prosternaient en adoration. Je vis la Vierge
Marie aux pieds du Seigneur qui priait et intercédait pour moi.
En ce qui concerne le respect du Jour du Seigneur, j'étais pitoyable et j'en
éprouvais une douleur intense. La voix me disait que le dimanche, je passais
quatre ou cinq heures à m'occuper de mon corps ; je n'avais pas même dix minutes
d'action de grâce ou de prières à consacrer au Seigneur. Si je commençais un
chapelet, je me disais : ‘Je peux le faire pendant la publicité, avant le
feuilleton'. Mon ingratitude vis-à-vis du Seigneur me fut reprochée. Lorsque je
ne voulais pas assister à la messe, je disais à maman : ‘Dieu est partout,
pourquoi devrais-je y aller ?'... La voix me rappela également que Dieu veillait
sur moi nuit et jour et qu'en retour, moi je ne le priais pas du tout ; et le
Dimanche, je ne le remerciais pas et je ne lui manifestais pas ma gratitude ou
mon amour. Par contre, je prenais soin de mon corps, j'en étais esclave et
j'oubliais totalement que j'avais une âme et que je devais l'alimenter. Mais
jamais je ne la nourrissais de la Parole de Dieu, car je disais que celui qui
lit la Parole de Dieu, devient fou.
En ce qui concerne les Sacrements, j'avais tout faux. Je disais que je n'irai
jamais me confesser car ces vieux messieurs étaient pires que moi. Le diable me
détournait de la confession et c'est ainsi qu'il empêchait mon âme d'être propre
et de guérir. La blanche pureté de mon âme en payait le prix chaque fois que je
péchais. Satan y laissait sa marque : une marque obscure. Excepté pour ma
première communion, je n'ai jamais fait une bonne confession. A partir de là, je
n'ai jamais reçu Notre Seigneur dignement. Le manque de cohérence de ma vie
avait atteint un tel degré que je blasphémais : ‘La Sainte Eucharistie ? Peut-on
imaginer Dieu vivant dans un morceau de pain ?' Voilà à quoi en était réduite ma
relation avec Dieu. Je n'ai jamais nourri mon âme et pis encore, je critiquais
les prêtres constamment. Vous auriez du voir combien je m'y appliquais ! Depuis
ma plus tendre enfance, mon père avait l'habitude de dire que ces gens-là
étaient encore plus coureurs que les laïcs. Et le Seigneur me dit : ‘Qui es-tu
pour juger ainsi mes oints. Ce sont des hommes et la sainteté d'un prêtre est
soutenue par sa communauté qui prie pour lui, qui l'aime et le seconde.
Lorsqu'un prêtre commet une faute, c'est sa communauté qui en est redevable,
mais pas lui'. A un certain moment de ma vie, j'ai accusé un prêtre
d'homosexualité et la communauté en fut informée. Vous ne pouvez imaginer le mal
que j'ai fait !
En ce qui concerne le 4ème commandement, ‘Tu honoreras ton père et ta mère'
comme je vous l'ai dit, le Seigneur me fit voir mon ingratitude vis-à-vis de mes
parents. Je me plaignais car ils ne pouvaient m'offrir bien des choses dont
disposaient mes camarades. J'ai été ingrate envers eux pour tout ce qu'ils ont
fait pour moi et j'en étais même arrivée au point où je disais que je ne
connaissais pas ma mère parce qu'elle n'était pas à mon niveau. Le Seigneur me
montra combien j'aurais pourtant pu observer ce commandement. En effet j'avais
payé les factures du médecin et du pharmacien lorsque mes parents étaient tombés
malades, mais comme j'analysais tout en fonction de l'argent, j'en profitais
alors pour les manipuler et j'en étais arrivée à les écraser.
J'eus mal de voir mon père pleurer tristement car bien qu'il fut un bon père qui
m'avait appris à travailler durement et à entreprendre, il avait oublié un
détail important : que j'avais une âme et que par son mauvais exemple, ma vie
avait commencé à basculer. Il fumait, buvait et courait les femmes à tel point
qu'un jour je suggérai à maman de quitter son mari : ‘Tu ne devrais pas
continuer plus longtemps avec un homme comme celui-là. Sois digne, fais-lui voir
que tu vaux quelque chose'. Et Maman de répondre :'Non ma chérie, j'ai mal mais
je me sacrifie car j'ai sept enfants et parce qu'en fin de journée, ton papa
montre qu'il est un bon père ; je ne pourrais pas m'en aller et vous séparer de
votre père ; de plus, si je partais, qui prierait pour son salut ? Je suis la
seule à pouvoir le faire car toutes ces peines et blessures qu'il m'inflige, je
les unis aux souffrances du Christ sur la Croix. Chaque jour je dis au Seigneur
: Ma douleur n'est rien en comparaison de votre Croix, aussi, je vous en prie,
sauvez mon mari et mes enfants'. Pour ma part, je ne parvenais pas à comprendre
cela et je devins rebelle, je commençais à prendre la défense des femmes, à
encourager l'avortement, la cohabitation et le divorce.
Quand l'on en vint au 5ème commandement, le Seigneur me fit voir l'assassin
horrible que j'avais été en commettant le plus horrible des crimes :
l'avortement. De plus, j'avais financé plusieurs avortements parce que je
proclamais qu'une femme avait le droit de choisir d'être enceinte ou pas. Il me
fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une
fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils. J'avais également prodigué de
mauvais conseils à des fillettes dont trois d'entre elles étaient mes nièces, en
leur parlant de la séduction, de la mode, en leur conseillant de profiter de
leur corps, et en leur disant qu'elles devaient utiliser la contraception.
C'était une sorte de corruption de mineures qui aggravait l'horrible péché de
l'avortement.
Chaque fois que le sang d'un bébé est versé, c'est un holocauste à Satan, qui
blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie, comment notre
âme se formait, le moment où la semence parvient dans l'oeuf. Une belle
étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le
ventre de la mère est ensemencé, il s'éclaire de la lumière de l'âme. Pendant
l'avortement, l'âme gémit et crie de douleurs, et l'on entend un cri au Ciel car
il est ébranlé. Ce cri résonne également en enfer, mais c'est un cri de joie !
Combien de bébés sont tués chaque jour ! C'est une victoire pour l'Enfer. Le
prix de ce sang innocent libère chaque fois un démon de plus. Moi, j'ai trempé
dans ce sang et mon âme devint totalement enténébrée. A la suite de ces
avortements, j'avais perdu la conscience du péché. Pour moi, tout était O.K. Et
que dire de tous ces bébés à qui j'avais refusé la vie à cause du stérilet que
j'utilisais ! Il n'est pas étonnant que j'aie toujours été amère, frustrée,
dépressive. Et je sombrais encore plus dans l'abîme. Comment pouvais-je affirmer
que je n'avais jamais tué !
Et toutes les personnes que j'ai méprisées, haïes, que je n'ai pas aimées ! Là
aussi j'ai été une tueuse parce qu'on ne meurt pas seulement d'une balle de
révolver. On peut également tuer en haïssant, en commettant des actes de
méchancetés, en enviant et en jalousant.
Pour ce qui est du 6ème commandement, mon mari fut le seul homme de ma vie. Mais
l'on me donna de voir qu'à chaque fois que je dévoilais ma poitrine et que je
portais des pantalons-léopards, j'incitais les hommes à l'impureté et je les
conduisais au péché. De plus, je conseillais aux femmes trompées d'être
infidèles à leur mari, je prêchais contre le pardon et j'encourageais le
divorce. Je réalisais alors que les péchés de la chair sont affreux et
condamnables même si le monde actuel trouve acceptable que l'on se conduise
comme des animaux.
Il était particulièrement douloureux de voir combien les péchés d'adultère de
mon père avaient blessé ses enfants. Mes trois frères devinrent des copies
conformes de leur père, coureurs et buveurs, inconscients du tort qu'ils
faisaient à leurs enfants. Voilà pourquoi mon père pleurait avec tant de chagrin
en constatant que le mauvais exemple qu'il avait donné s'était répercuté sur
tous ses enfants.
Quant au 7ème commandement, -ne pas voler-, moi qui me jugeais honnête, le
Seigneur me fit voir que la nourriture était gaspillée dans ma maison pendant
que le reste du monde souffrait de la faim. Il me dit : ‘J'avais faim et regarde
ce que tu as fait avec ce que je t'ai donné ; comme tu as gaspillé ! J'avais
froid et vois comment tu étais esclave de la mode et des apparences, jetant tant
d'argent dans des régimes pour maigrir. De ton corps, tu en as fait un dieu !'
Il me fit comprendre que j'avais ma part de culpabilité dans la pauvreté de mon
pays. Il me montra aussi que chaque fois que je critiquais quelqu'un, je lui
volais son honneur. Il aurait été plus facile pour moi de voler de l'argent, car
l'argent, on peut toujours le restituer, mais la réputation !... De plus je
dérobais à mes enfants la grâce d'avoir une maman tendre et pleine d'amour.
J'abandonnais mes enfants pour aller dans le monde, je les laissais devant la
télévision, l'ordinateur et les jeux vidéo ; et pour me donner bonne conscience,
je leur achetais des vêtements de marque. Comme c'est horrible ! Quel chagrin
immense !
Dans le Livre de Vie, l'on voit tout comme dans un film. Mes enfants disaient :
‘Espérons que Maman ne rentre pas trop tôt et qu'il y aura des embouteillages
car elle est agaçante et râleuse'. En fait, je leur avais volé leur mère, je
leur avais volé la paix que j'étais censée apporter à mon foyer. Je ne leur
avais pas enseigné l'amour de Dieu ni l'amour du prochain. C'est simple : si je
n'aime pas mes frères, je n'ai rien à voir avec le Seigneur ; si je n'ai pas de
compassion, je n'ai rien à voir avec Lui non plus.
Maintenant je parlerai des faux témoignages et du mensonge car j'étais devenue
une experte en la matière. Il n'y a pas de mensonges innocents, tous viennent de
Satan qui est leur père. Les fautes que j'ai commises par la langue étaient
vraiment épouvantables. J'ai vu combien j'avais blessé par ma langue. Chaque
fois que je cancanais, que je me moquais de quelqu'un ou lui attribuais un
surnom dévalorisant, je blessais cette personne. Comme un surnom peut blesser !
Je pouvais complexer une femme en l'appelant : ‘la grosse'...
Au cours de ce jugement sur les dix commandements, l'on me montra que toutes mes
fautes avaient pour cause la convoitise, ce mauvais désir. Je me suis toujours
vue heureuse avec beaucoup d'argent. Et l'argent devint une obsession. C'est
vraiment triste, car pour mon âme les moments les plus terribles avaient été
ceux où j'avais disposé de beaucoup d'argent. J'avais même pensé au suicide.
J'avais tant d'argent et je me trouvais seule, vide, amère et frustrée. Cette
obsession de l'argent me détourna du Seigneur et fit que je m'échappais de ses
mains.
Après l'examen des dix commandements, le Livre de Vie me fut montré. Je voudrais
avoir les mots adéquats pour le décrire. Mon Livre de Vie commença lorsque les
cellules de mes parents s'unirent. Presque immédiatement, il y eut une
étincelle, une magnifique explosion et une âme était ainsi formée, la mienne,
créée par les mains de Dieu, notre Père, un Dieu si bon ! C'est vraiment
merveilleux ! Il veille sur nous 24h sur 24. Son amour était mon châtiment car
il ne regardait pas mon corps charnel mais mon âme et il voyait combien je
m'éloignais du salut.
Je voudrais aussi vous dire à quel point j'étais hypocrite ! Je disais à une
amie : ‘Tu es ravissante dans cette robe, elle te va si bien ‘! Mais je pensais
en moi-même : ce vêtement est grotesque, et elle se prend pour une reine ! Dans
le Livre de Vie, tout apparaît exactement tel qu'il a été pensé, l'on voit aussi
l'environnement intérieur de l'âme. Tous mes mensonges étaient exposés et chacun
pouvait les voir.
Je faisais souvent l'école buissonnière, car maman ne me permettait pas d'aller
là où moi je voulais. Par exemple, je lui mentais au sujet d'un travail de
recherche que je devais faire à la bibliothèque de l'université et en fait,
j'allais voir au même moment un film porno ou boire une bière dans un bar avec
des amis. Quand je pense que Maman a vu défiler ma vie et que rien ne lui a
échappé !
Le Livre de la Vie est vraiment très beau. Ma mère avait l'habitude de glisser
dans mon panier, des bananes pour mon déjeuner, de la pâte de guava ainsi que du
lait car, dans mon enfance, nous étions très pauvres. Il m'arrivait de manger
les bananes et de jeter les peaux par terre sans me soucier que l'on pouvait
glisser dessus et se blesser. Le Seigneur me montra comment une personne glissa
sur l'une de mes peaux de bananes ; j'aurais pu la tuer par mon manque de
compassion.
La seule fois de ma vie que je fis une vraie confession avec regret et
repentance, fut lorsque une femme me rendit 4500 pesos de trop dans une épicerie
de Bogota. Mon père nous avait appris l'honnêteté. En allant au travail, tandis
que je conduisais, je me rendis compte de l' erreur. ‘Cette idiote m'a donné
4500 pesos de trop et maintenant je dois retourner à son magasin', me dis-je. Il
y avait un embouteillage énorme et je décidai de ne pas faire demi-tour. Mais la
blessure demeura en moi et j'allai me confesser le dimanche suivant en
m'accusant d'avoir volé ces 4500 pesos faute de les avoir restitués. Je n'ai pas
prêté attention aux paroles du confesseur. Mais savez-vous ce que le Seigneur me
dit ? ‘Tu n'as pas compensé ce manque de charité. Pour toi, ce n'était que de
l'argent de poche, mais pour cette femme qui ne gagnait que le minimum, cette
somme représentait l'équivalent de trois jours de nourriture'. Le Seigneur me
montra combien elle en souffrit, se privant durant plusieurs jours ainsi que ses
deux petits qui eurent faim.
Ensuite le Seigneur me posa la question suivante : 'Quels trésors spirituels
apportes-tu ‘? Des trésors spirituels ? Mes mains sont vides ! ‘A quoi cela te
sert-il, ajouta-t-il, de posséder deux appartements, des maisons et des bureaux
si tu ne peux même pas m'en apporter ne serait-ce qu'un peu de poussière ? Et tu
croyais que tu avais réussi ? Qu'as-tu donc fait des talents que je t'ai donnés
? Tu avais une mission : cette mission, c'était de défendre le Royaume de
l'Amour, le Royaume de Dieu'. Oui, j'avais oublié que j'avais une âme ; aussi
comment pouvais-je me souvenir que j'avais des talents ; tout ce bien que je
n'ai pas su faire, a blessé le Seigneur.
Le Seigneur me parla encore du manque d'amour et de compassion. Il me parla
également de ma mort spirituelle. Sur terre, j'étais vivante, mais en réalité
j'étais morte. Si vous pouviez voir ce qu'est la mort spirituelle ! C'est comme
une âme haineuse, une âme terriblement amère et dégoûtée de tout, remplie de
péchés et qui blesse tout le monde. Je voyais mon âme qui, extérieurement, était
bien habillée et sentait bon ; mais intérieurement c'était une vraie puanteur et
mon âme habitait les profondeurs de l'abîme. Ce n'est pas étonnant si j'étais
aigrie et dépressive. Et le Seigneur me dit : ‘Ta mort spirituelle a commencé
lorsque tu as cessé d'être sensible à ton prochain. Je t'avertissais en te
montrant leur détresse. Lorsque tu voyais des reportages, des meurtres, des
enlèvements, la situation des réfugiés, tu disais : ‘Pauvres gens, comme c'est
triste'. Mais en réalité, tu n'avais pas mal pour eux, tu ne ressentais rien
dans ton coeur. Le péché a changé ton coeur en pierre'.
Vous ne pouvez imaginer l'immensité de mon chagrin lorsque mon Livre de Vie se
referma. J'avais de la peine pour Dieu, mon Père, de m'être comportée de la
sorte car, en dépit de tous mes péchés, de ma saleté, de toutes mes
indifférences et de mes sentiments horribles, le Seigneur a cherché à
m'atteindre jusqu'au bout. Il m'a envoyé des personnes qui ont eu une bonne
influence sur moi. Il m'a protégée jusqu'à la fin. Dieu mendie notre conversion
!
Bien entendu, je ne pouvais pas le blâmer de me condamner. De mon propre gré,
j'ai choisi mon père, Satan, au lieu de Dieu. Lorsque le Livre de la Vie se
referma, je remarquai que je me dirigeai vers un puits au fond duquel il y avait
une trappe. Tandis que je descendais là-dedans, je commençais à appeler tous les
Saints du Ciel pour me sauver. Vous n'avez pas idée de tous les noms de Saints
qui me revinrent à l'esprit, moi qui étais une mauvaise catholique ! J'appelais
St Isidore ou St François d'Assise et lorsque ma liste s'épuisa, le silence
s'installa. J'éprouvais alors un grand vide et une peine profonde.
Je pensais que tout le monde sur terre, croyait que j'étais morte en odeur de
sainteté, peut-être s'attendaient-ils même à demander mon intercession ! Et
regardez où j'atterrissais ! Je levais les yeux et mon regard croisa celui de ma
mère. Avec une intense douleur, je criais vers elle :'Maman, comme j'ai honte !
J'ai été condamnée, Maman. Là où je vais, je ne te reverrai plus jamais !'. A ce
moment, une grâce magnifique lui fut accordée. Elle se tenait sans bouger mais
ses doigts se mirent à pointer vers le haut. Deux écailles se détachèrent
douloureusement de mes yeux : l'aveuglement spirituel. Je revis alors en un
instant ma vie passée, lorsqu'un de mes patients me dit une fois : ‘Docteur,
vous êtes très matérialiste, et un jour vous aurez besoin de ceci : en cas de
danger imminent, demandez à Jésus-Christ de vous couvrir de son sang, parce que
jamais Il ne vous abandonnera. Il a payé le prix du Sang pour vous'.
Avec une honte immense, je me mis à sangloter : ‘Seigneur Jésus, ayez pitié de
moi ! Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance !'.
Et le plus beau moment de ma vie se présenta alors à moi, il n'y a pas de mots
pour le décrire. Jésus vint et me tira du puits. Il me souleva et toutes ces
horribles créatures s'aplatirent au sol. Quand il me déposa, il me dit avec tout
son amour : ‘Tu vas retourner sur terre, je te donne une seconde chance'. Mais
il précisa que ce n'était pas à cause des prières de ma famille. ‘Il est juste
de leur part d'implorer pour toi. C'est grâce à l'intercession de tous ceux qui
te sont étrangers et qui ont pleuré, prié et élevé leur coeur avec un profond
amour pour toi'.
Et je vis beaucoup de petites lumières s'allumer, telles des petites flammes
d'amour. Je vis des personnes qui priaient pour moi. Mais il y avait une flamme
beaucoup plus grande, c'était celle qui me donnait le plus de lumière et de
laquelle jaillisait le plus d'amour. J'essayais de distinguer qui était cette
personne. Le Seigneur me dit : ‘Celui qui t'aime tant, ne te connaît même pas'.
Il m'expliqua que cet homme avait lu une coupure de presse de la veille. C'était
un pauvre paysan qui habitait au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta (au
nord-est de la Colombie). Ce pauvre homme était allé en ville acheter du sucre
de canne. Le sucre avait été emballé dans du papier journal et il avait vu ma
photo, toute brûlée que j'étais. Lorsque l'homme me vit ainsi, sans même avoir
lu l'article en entier, il tomba à genoux et commença à sangloter avec un
profond amour. Il dit : ‘Seigneur Dieu, ayez pitié de ma petite soeur. Seigneur,
sauvez-là. Si vous la sauvez, je vous promets que j'irai en pèlerinage au
Sanctuaire de Buga (qui se trouve dans le Sud-Ouest de la Colombie). Mais je
vous en prie, sauvez-la'.
Imaginez ce pauvre homme, il ne se plaignait pas d'avoir faim et il avait une
grande capacité d'amour car il s' offrait de traverser toute une région pour
quelqu'un qu'il ne connaissait même pas ! Et le Seigneur me dit : ‘ C'est cela
aimer son prochain'. Et il ajouta :'Tu vas repartir (sur terre) et tu donneras
ton témoignage non pas mille fois, mais mille fois mille fois. Et malheur à ceux
qui ne changeront pas après avoir entendu ton témoignage, car ils seront jugés
plus sévèrement, comme toi lorsque tu reviendras ici un jour ; de même pour mes
oints, les prêtres, car il n'y a pas pire sourd que celui qui refuse d'entendre'
!
Ce témoignage, mes frères et soeurs, n'est pas une menace. Le Seigneur n'a pas
besoin de nous menacer. C'est une chance qui se présente à vous, et Dieu merci,
j'ai vécu ce qu'il m'a fallu vivre ! Lorsque chacun d'entre vous mourra et que
son Livre de Vie s'ouvrira devant lui, vous verrez tout cela comme moi je l'ai
vu. Et nous nous verrons tous comme nous sommes, la seule différence c'est que
nous ressentirons nos pensées en la présence de Dieu ; le plus beau c'est que le
Seigneur sera face à chacun de nous, mendiant toujours notre conversion afin que
nous devenions une nouvelle créature avec Lui, car, sans Lui, nous ne pouvons
rien faire.
Que le Seigneur vous bénisse tous abondamment.
Gloire à Dieu !
Gloire à Notre Seigneur Jésus-Christ !
La mort spirituelle, c‘est la perte de l'état de grâce.