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Jésus miséricordieux m'a libérée du spiritisme :
 

Fabienne Guerrero

  

 

 

Jésus miséricordieux
m’a libérée du spiritisme

 

 

 

Pierre Téqui éditeur

82 rue Bonaparte 75006 Paris

www.editionstequi.com

 

 

Nihil obstat                        Imprimatur

le 30 novembre 2009,          le 1er décembre 2009,

à Paris                              à Paris

M. Dupuy                          M. Vidal

 

 

 

Les citations des pages 6-11
sont extraites du Catéchisme de l'Église catholique
© Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/Librairie éditrice vaticane pour l'exploitation en France de la traduction française,
Paris 1998

 

 

Toutes les citations bibliques sont extraites
de la Bible Crampon – 1923.

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

 

 

Très chers lecteurs, je souhaite, dans ce petit livret, vous parler du spiritisme car, il y a quelques années, je suis entrée dans un centre spirite à Marseille.

Dans la première partie de ce livret, j’aborderai le spiritisme en général et les dangers qui en découlent quand on y adhère.

Dans la deuxième partie de ce livret, je vous raconterai ce que j’ai personnellement vécu à travers diverses expériences.

Le but premier de cet écrit est que tous ceux qui ont touché, ne serait-ce qu’une seule fois, au spiritisme et qui sont peut-être affectés intérieurement par ces expériences retrouvent l’espérance de leur libération grâce à la puissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

 

 

 

 

 

 

PREMIÈRE PARTIE

 

 

Actuellement, le spiritisme est répandu dans le monde entier et malheureusement de plus en plus de jeunes y adhèrent chez eux où dans les écoles, sans connaître réellement ce à quoi ils touchent, tout simplement parce que personne ne les a avertis des dangers encourus dans ces diverses techniques démoniaques.

Beaucoup de personnes m’ont raconté leurs diverses expériences spirites.

Pour la plupart, elles ont presque toutes commencé par faire tourner un verre sur une table afin d’obtenir des réponses à diverses questions qu’elles se posaient.

Ensuite, beaucoup d’entre elles ont fait d’autres expériences telles que la pratique de l’écriture automatique, tout simplement parce qu’elles avaient perdu un être cher et qu’elles voulaient entrer en contact avec lui.

Certaines sont aussi allées rencontrer une voyante « médium » (c’est-à-dire un être qui communique avec les puissances de l’enfer) afin que leur défunt entre en contact avec elles par l’intermédiaire du médium.

Malheureusement, ces personnes qui, intérieurement, ont agi avec sincérité et sûrement avec une grande souffrance dans l’âme, ont cru pouvoir communiquer réellement avec leurs défunts.

Malheureusement la vérité n’est pas là.

Ce que beaucoup de personnes ignorent c’est que le monde de l’au-delà, celui que l’on ne peut pas voir sans être mort, est un monde qui peut être très dangereux pour ceux et celles qui y entrent sans connaissance réelle car ce monde est peuplé, d’une part d’anges, mais d’autre part de démons ; l’Église catholique nous instruit là-dessus à travers le Catéchisme :

Saint Augustin dit au sujet des anges :

« “Ange” désigne la fonction, non pas la nature.

Tu demandes comment s’appelle cette nature ? Esprit.

Tu demandes la fonction ? Ange.

D’après ce qu’il est dit, c’est un Esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un Ange. »

De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce qu’ils contemplent « […] sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 18, 10), ils sont « […] obéissants à la voix de sa Parole » (Ps 103, 20).

En tant que créatures purement spirituelles, ils ont intelligence et volonté : ils sont des créatures personnelles et immortelles. Ils dépassent en perfection toutes les créatures visibles. L’éclat de leur gloire en témoigne.

Le Christ est le centre du monde angélique. Ce sont ses anges à lui : « Or quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui […] » (Mt 25, 31). Ils sont à lui parce que créés par et pour lui : « car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, Trônes, Dominations, Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1, 16).

Ils sont à lui plus encore parce qu’il les a faits messagers de son dessein de salut : « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés comme serviteurs pour le bien de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut ? » (He 1, 14).

Ils sont là, dès la création et tout au long de l’histoire du Salut, annonçant de loin ou de près ce salut et servant le dessein divin de sa réalisation : ils ferment le paradis terrestre, protègent Lot, sauvent Agar et son enfant, arrêtent la main d’Abraham, la loi est communiquée par leur ministère, ils conduisent le Peuple de Dieu, ils annoncent naissances et vocations, ils assistent les prophètes, pour ne citer que quelques exemples.

Enfin, c’est l’Ange Gabriel qui annonce la naissance du Précurseur et celle de Jésus lui-même.

De l’Incarnation à l’Ascension, la vie du Verbe incarné est entourée de l’adoration et du service des anges. Lorsque Dieu « introduit de nouveau dans le monde le Premier-né, il dit : “Que tous les anges de Dieu l’adorent !” » (He 1, 6).

Leur chant de louange à la naissance du Christ n’a cessé de résonner dans la louange de l’Église : « Gloire à Dieu… » (Lc 2, 14).

Ils protègent l’enfance de Jésus, Le servent au désert, Le réconfortent dans l’agonie, alors qu’il aurait pu être sauvé par eux de la main des ennemis comme jadis Israël.

Ce sont encore les anges qui « évangélisent » (Lc 2, 10) en annonçant la Bonne Nouvelle de l’Incarnation, et de la Résurrection du Christ. Ils seront là au retour du Christ qu’ils annoncent, au service de son jugement (C.E.C. 329-333)

Il est important de savoir que chacun de nous a un Ange gardien.

Du début de l’existence au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession. « Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. » Dès ici-bas, la vie chrétienne participe, dans la foi, à la société bienheureuse des anges et des hommes, unis en Dieu (C.E.C. 336).

Très chers lecteurs, à côté de nos amis célestes, les anges, il existe ce qu’on appelle les anges déchus.

Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu, qui, par envie, les fait tomber dans la mort.

L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable.

L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. « Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais. »

L’écriture parle d’un péché de ces anges. Cette « chute » consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents :

« […] vous serez comme Dieu […] » (Gn 3, 5). Le diable « […] pèche dès le commencement » (1 Jn 3, 8), « […] père du mensonge […] » (Jn 8, 44).

C’est le caractère irrévocable du choix des anges, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que leur péché ne peut être pardonné.

« Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort » (C.E.C. 391-93).

Dans toutes les pratiques de spiritisme, nous ne pouvons être en contact qu’avec un démon encore appelé, comme nous l’avons vu plus haut, ange déchu.

Il est donc nécessaire de savoir que le spiritisme ne nous permettra jamais d’être en lien avec nos êtres chers qui ont trépassé.

Nos défunts sont soit au ciel, soit au purgatoire, soit en enfer.

S’ils sont morts dans la grâce et l’amitié de Dieu et s’ils sont parfaitement purifiés, ils vivent toujours avec le Christ, et sont semblables à Dieu, parce qu’ils le voient « tel qu’il est » (1 Jn 3, 2), « Face à face » (1 Co 13, 12).

Si nos défunts sont morts dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais sont encore imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, ils souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel (C.E.C. 1030). L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés.

Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre lui, contre notre prochain ou contre nous-même : « […] Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jn 3, 14-15).

Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères.

Mourir en état de péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu signifie demeurer séparé de lui pour toujours par notre propre liberté. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot « enfer » (C.E.C. 1033).

Jésus parle souvent de la « géhenne » – du « feu qui ne s’éteint pas » – réservée à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir, et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps.

Revenons maintenant aux personnes qui ont fait tourner les tables, tourner les verres, communiqué avec les démons par un guéridon, participé à des expériences spirites diverses chez elles ou dans des centres spécialisés dans le spiritisme ou encore pratiqué l’écriture automatique en croyant sincèrement que leur défunt leur parlait.

Dans les cas précités, il est important de prendre rapidement conscience que le démon nous a trompés parce qu’on a désobéi à ce que Dieu nous commande.

Satan est le singe de Dieu. Il peut prendre n’importe quelle apparence et n’importe qu’elle voix. Il peut prendre l’apparence d’un de vos défunts ou imiter sa voix.

Il faut savoir que le démon peut nous donner n’importe quels renseignements sur nos êtres chers car il connaît leur passé et il lui est facile de dévoiler certaines parties de leur vie pour nous laisser croire que c’est un membre défunt de notre famille qui s’adresse à nous.

Il lui est également facile de nous donner quelques renseignements précis sur notre vie actuelle car il connaît le présent puisqu’il le voit lui-même et connaît notre vie. Mais il ne peut jamais dévoiler l’avenir d’une personne car il ne peut pas connaître ce qu’il va arriver à quelqu’un étant donné que Dieu a créé chaque personne avec un total libre arbitre.

Cependant, il ne se gêne pas pour faire croire à un pseudo-avenir, qui va totalement à l’encontre du plan d’amour que Dieu a sur nous.

Tous ceux qui ont pratiqué des séances de spiritisme doivent être conscients qu’ils ont été en contact avec des esprits maléfiques qui sont venus les rejoindre pour exploiter leur curiosité.

Ces mauvais esprits peuvent être délivrés des corps humains par la prière et le jeûne, nous dit la Bible. Il sera également nécessaire de prendre rendez-vous chez un prêtre pour rompre ces liens infernaux dans la puissance du sacrement de la réconciliation et de demander à l’Église des prières de libération.

Vous savez que le Seigneur a donné à son Église une autorité sur les démons. L’exorciste du diocèse est mandaté officiellement par l’évêque pour ce service dans l’Église et bien sûr, quand on est lié, il est nécessaire de le rencontrer.

Très chers lecteurs, le spiritisme, malheureusement, est répandu dans le monde entier.

Un pays comme le Brésil où le spiritisme est très répandu a dû ouvrir des unités psychiatriques spéciales pour accueillir les malades qui, en réalité, ont été détruits par le diable dans le spiritisme et beaucoup de ces malades ont pu guérir grâce à leur consécration au Cœur immaculé de Marie.

Personnellement, je me consacre souvent au Cœur de notre très chère maman céleste, de la façon suivante :

 

CONSÉCRATION

AU CŒUR DE MARIE IMMACULÉE

 

MON CHER ENFANT,

DONNE-MOI TON RIEN,

DONNE-MOI TOUT,

JE T’AIME.

 

JE SUIS TA MAMAN

ET JE VEUX TE CONDUIRE

SUR LA ROUTE DU PARADIS.

CONSACRE-TOI

À MON CŒUR IMMACULÉ,

CONSACRE-MOI

TES PENSÉES, TES ACTIONS, TES JOURNÉES.

JE SAURAI TE PRENDRE DANS MES BRAS

ET TE CONSOLER.

 

PROMETS-MOI DE TOUJOURS PENSER À MOI

EN RÉCITANT MON SAINT ROSAIRE.

NE M’OUBLIE PAS.

JE T’AIME TANT.

 

Prions beaucoup Marie car elle peut nous délivrer de n’importe quel démon en priant le chapelet.

La prière sera nécessaire à notre délivrance car le spiritisme a enlevé peu à peu toute confiance en Dieu, puisqu’on a cherché ailleurs ce que Dieu aurait pu nous donner ; et, progressivement, le démon a fait disparaître la prière et l’union avec Dieu puisque les réponses que nous avons reçues du malin ont suffi à nous satisfaire.

Nous nous sommes passés de l’aide divine et nous sommes tombés dans un piège. Notre âme souffre puisqu’on a péché.

Il y a donc urgence à retrouver Dieu à travers tous les sacrements, à travers l’oraison et l’adoration pour retrouver la paix et la joie.

Il faut savoir que, pendant la confession, c’est le Seigneur Jésus lui-même qui se trouve seulement caché derrière le prêtre et qui vient nous pardonner de tout son cœur afin que nous soyons totalement libérés de Satan et de tous les démons qui nous ont envahis à cause de ces techniques qui ne viennent pas de Dieu.

Quand on va se confesser, le Seigneur Jésus ouvre tout grand ses bras et nous accueille avec tout son amour et toute sa miséricorde dans son divin cœur et là Dieu est heureux car il peut sauver notre âme.

Le Seigneur Jésus nous invite ensuite, après la confession, à prendre l’Eucharistie qui est un véritablement sacrement de guérison, du moment qu’on prend l’hostie après s’être confessé, donc lavé de tout péché.

Seul Dieu, Jésus-Christ, peut vous redonner entièrement votre liberté d’enfant de Dieu.

Cependant pour retrouver cet état de réconciliation parfaite avec Dieu, il est nécessaire de renoncer à plusieurs choses :

Il faut d’abord quitter toutes les pratiques spirites et, si on a pratiqué chez soi, il faudra faire appel à un prêtre afin qu’il vienne bénir notre maison qui, je le conseille, devrait être consacrée au Sacré-Cœur de Jésus et de Marie.

Il faudra ensuite déchirer et jeter tous les livres et objets que l’on a utilisés dans ces diverses pratiques et rechercher la vraie lumière, que l’on peut seulement trouver dans les évangiles, et vivre de cette lumière.

Quand on rencontre la lumière du Christ, on a envie de se rapprocher de lui tellement Jésus est bon et miséricordieux.

L’Église nous apprend que l’on peut communier avec nos défunts :

« Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car “Il considérait en outre qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui s’endorment dans la piété, et c’est là une pensée sainte et pieuse” (2 M 12, 45) ».

Quand nous prions pour nos êtres chers qui sont soit au purgatoire soit au ciel, alors notre prière ne reste jamais sans réponse.

Cette prière leur va droit au cœur et à leur tour ils intercèdent auprès de Dieu pour nous obtenir des grâces particulières tant que nous sommes sur terre.

Ce qui les touche le plus c’est quand on fait célébrer des messes pour leur âme et quand on prie le rosaire pour leur délivrance.

 

 

 

 

 

 

 

 

DEUXIÈME PARTIE

 

 

Je souhaite maintenant vous livrer, dans cette deuxième partie, ce que j’ai personnellement vécu dans le spiritisme.

Il y a environ onze années de cela, je me suis rendue un jour dans un centre spirite en France, à Marseille, plus précisément. Dans ce centre, j’ai rencontré des personnes qui étaient des médiums.

Je rappelle qu’il y a une différence entre un médium et un mystique. Un médium est toujours en lien avec les puissances de l’enfer et un mystique est toujours uni à Dieu et à tout le ciel.

Ce centre était composé d’une pièce unique où l’on pouvait assister à divers enseignements spirites. Ces enseignements étaient donnés par le responsable du lieu et ce monsieur était un gourou qui parlait beaucoup de la religion spirite fondée par Alan Kardec (1804-1869).

Selon cet ennemi de la foi catholique, l’être humain serait composé de l’âme qui se trouve dans le corps physique par l’intermédiaire d’un corps astral encore appelé périsprit à travers lequel peuvent se manifester les esprits célestes.

Certains médiums aperçoivent ces esprits sous la forme d’ectoplasme, ou encore certains les entendent. C’est encore par ce périsprit que les désincarnés (c’est-à-dire les esprits des morts) prennent possession de l’intelligence de l’homme. De ce fait, l’homme devient un canal, encore appelé médium.

Dans cette fausse religion, il est traité de la réincarnation. On n’évoque jamais la résurrection de la chair qui fait partie intégrante de notre credo chrétien.

Le Catéchisme de l’Église catholique nous enseigne que la mort est la fin du pèlerinage terrestre de l’homme, du temps de grâce et de miséricorde que Dieu lui offre pour réaliser sa vie terrestre selon le dessein divin et pour décider son destin ultime.

Quand a pris fin l’unique cours de notre vie terrestre, nous ne reviendrons plus à d’autres vies terrestres. « […] les hommes meurent une seule fois […] » (He 9, 27). Il n’y a pas de réincarnation après la mort.

J’ai assisté pendant plusieurs mois à diverses conférences spirites et à divers enseignements touchant à des sujets occultes.

Un jour, au cours d’une causerie, le gourou du centre spirite a proposé aux personnes présentes de venir assister, une fois par semaine, à une séance de spiritisme privée, le mercredi soir. J’ai donc participé pendant un an aux diverses séances spirites.

Les médiums présents nous délivraient des messages personnels ou des messages pour l’humanité et nous étions même contactés par des soi-disant extraterrestres. Ces créatures angéliques ne sont que des anges déchus car ils ont librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu.

Ces êtres déchus, très mauvais, se gardent bien de dire qu’ils sont des démons mais au contraire
ils se font passer pour des saints tels que le saint Curé d’Ars, le saint Padre Pio, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore pour de grandes personnalités.

Pendant toute une année, j’ai écouté tous les mercredis soir les différents messages que venaient nous délivrer les démons de l’enfer. Cependant, à ce moment-là, je ne savais pas que j’étais trompée par les puissances du mal.

Un jour le gourou m’a personnellement proposé d’ouvrir mes chakras afin de me libérer totalement de mes soi-disant vies antérieures.

Il a ouvert deux chakras sur ma personne, respectivement le chakra du troisième œil qui est un chakra au milieu des yeux, puis le chakra du cœur qui se trouve au milieu de la poitrine.

Les chakras sont des centres d’énergie répartis le long de la colonne vertébrale et qui sont des centres de perception ou de captation de l’énergie cosmique que nous captons par le chakra situé à la base de la colonne vertébrale qui met en contact avec la terre et cette énergie qui s’appelle kundalini doit monter le long de la colonne vertébrale, la shushumna, et de chaque côté de ce canal central qu’est la shushumna vous avez deux canaux, ida et pingala, qui se croisent précisement en sept points qui correspondent aux sept chakras principaux. En fait il y en a environ cent vingt chakras.

Après avoir fait ouvrir des centres énergétiques, je suis tombée dans un très grand désespoir et je suis tombée très malade physiquement.

Je sentais le démon me torturer pour tout.

Jésus et Marie m’ont peu à peu aidée à me confesser et j’ai demandé à recevoir cinq fois le sacrement des malades dans l’Église catholique.

Grâce à ces sacrements et à la sainte Eucha­ristie, j’ai pu tenir debout.

Puis, peu avant que je quitte le centre spirite, le Seigneur Jésus est venu lui-même me donner une vision de sa miséricorde infinie.

J’ai vu Jésus Miséricordieux qui venait me délivrer de la damnation éternelle et peu de temps après le Seigneur m’a ramené vers l’Église catholique.

Très chers lecteurs, n’oubliez jamais ce que l’Écriture sainte nous dit dans le Deutéronome, chapitre 18, versets 10 à 13 :

« Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, qui s’adonne à la divination, aux augures, aux superstitions et aux enchantements, qui ait recours aux charmes, qui consulte les évocateurs et les sorciers, et qui interroge les morts. Car tout homme qui fait ces choses est en abomination à Yahweh, et c’est à cause de ces abominations que Yahweh, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras intègre avec Yahweh, ton Dieu. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION

 

L’Église, à travers son Catéchisme, nous enseigne que toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir.

La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées.

Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.

Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie, par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain – fut-ce pour lui procurer la santé – sont gravement contraires à la vertu de la religion.

Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible.

Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder.

Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises ni l’exploitation de la crédulité d’autrui.

Je terminerai simplement en disant merci à Jésus et à Marie d’avoir sauvé mon âme et de m’avoir délivrée de l’emprise des démons.

Je suis maintenant libre dans l’Esprit Saint et je donne de nombreuses conférences dans plusieurs pays.

Alors, gloire à Dieu qui m’a ressuscitée et qui n’attend que le retour de tous ses enfants qui ont touché au spiritisme car Dieu nous aime tous à la folie et veut nous donner sa Vie en plénitude.

Plus grand a été mon péché, plus grande a été la miséricorde de Dieu pour moi.

 

Loués soient Jésus-Christ et le Cœur immaculé de Marie.

 

 

 

 

 

 

Pour contacter l’auteur : http://fabienne.guerrero.free.fr

 

 

 

 

 

TABLE DES MATIÈRES

 

 

Introduction...................................................      3

Première Partie..............................................      5

Deuxième Partie............................................    17

Conclusion.....................................................    22

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Achevé d’imprimer en mars 2010

sur les presses des Éditions Téqui

53150 Saint-Céneré

 

Dépôt légal : mars 2010

 

ISBN : 978-2-7403-1561-3

© Librairie Pierre Téqui - 2010